Définition de l’éconologie, l’économie écologique

Qu’est ce que l’éconologie, l’économie écologique ?

Rédigé par l’ingénieur ENSAIS (INSA Strasbourg) Christophe Martz en juin 2004, révisé en novembre 2006 et mai 2016

Introduction et définition de l’économie écologique: l’éconologie

L’éconologie est le néologisme issu de la contraction des mots : économie et écologie. C’est un terme récent qui est né au début des années 2000 lorsque le grand public a commencé à prendre conscience de l’impact des activités humaines sur l’éco-système terrestre. Christophe Martz a crée le site Econologie.com dès 2003 pour démocratiser la notion d’éconologie.

Un forum de l’économie écologique et des énergies  réuni des dizaines de milliers de membres intéressés par l’éconologie. Les discussion y sont nombreuses et variées: de la gestion de l’eau à l’isolation en passant par le jardinage ou l’éco-conduite…

Le but du site Econologie.com est de faire découvrir et démocratiser l’éconologie en montrant qu’il est possible de (re?) concilier économie(s) et écologie.

Le terme économie doit être pris autant dans le sens de l’épargne d’argent que dans son sens plus large: l’ensemble des activités d’une collectivité humaine relatives à la production, la distribution et la consommation des richesses.

Ainsi, au vu des récents événements climatiques (mais pas seulement car l’éconologie ne concerne pas que le réchauffement climatique), il est urgent de voir naître une économie mondiale prenant en compte l’impact environnemental d’une manière systématique. Et si nous ne le faisons pas maintenant, nous le payerons plus tard…

A lire aussi:  Guide vert et classement des stations de montagne

Beaucoup de dirigeants, industriels et politiques, voient en l’écologie (et le respect de l’environnement) une entrave à la croissance économique! Ceci est faux à condition de développements technologiques et organisationnels judicieux! Au contraire certaines solutions éconologiques permettraient de réduire les problèmes de chômage de certaines régions…et de relancer des pôles industriels abandonnés.

Les seuls perdant de l’éconologie seraient les personnes vivant de l’épuisement et du gâchis, des ressources planétaires. Ce sont malheureusement ces personnes qui tirent actuellement les ficelles du monde et de l’économie…Ces nantis développent en outre des inégalités sociale très importantes (comme l’humanité n’en a jamais connue…)…

L’éconologie? Ok, mais comment?

Tout « simplement » par des choix politiques, technologiques, organisationnels ou de consommation courante non plus basés sur l’épuisement des ressources mais sur la durabilité.

L’innovation technologique et organisationnelle, qui est actuellement bridée par les inerties et intérêts économiques en place, nous permettrait de développer une réelle société éconologique! Les exemples de tels bridages, tel les véhicules électriques, sont flagrants. (Voir l’exemple de la EV1 de GM)

Le réchauffement climatique est l’épée de Damoclès actuelle de l’humanité! La recherche mais surtout les développements de « solutions » énergétiques durables manquent cruellement.

Il est grand temps faire appliquer systématiquement la notion de développement durable dans son sens le plus global.

L’éconologie vise également et surtout à moins consommer de ressources fossiles d’un point de vue purement social afin d’en laisser aux générations futures.

L’éconologie n’est que pour les industriels et décideurs ?

Non, l’éconologie est une manière de penser pour tous…Elle se destine également aux écologistes convaincus qui ne prennent pas forcément en compte l’efficience et le coût économique (et écologique global) d’une telle ou telle solution technologique. Développer un système ou une technologie si propre soit telle, qui n’est pas assez efficace ou qui ne s’amortira jamais est une hérésie.

A lire aussi:  Le développement durable

L’argument des anti-nucléaires, qui rèvent du remplacement du nucléaire par des éoliennes en est le meilleur exemple. Ni écologiquement, ni technologiquement, ni économiquement la solution des éoliennes n’est viable à court et moyen terme…sauf à revoir complètement nos habitudes de consommation et industrielles…

Actuellement, il n’y a pas de solution miracle dans le domaine de l’énergie et chaque solution doit être vue sous tous ses aspects et pas seulement avec les arguments qui arrangent l’un ou l’autre parti!

Et le futur de l’éconologie?

Nous sommes dans une société où les énergies fossiles dominent largement le domaine de l’énergie, avec à sa tête bien entendu, le pétrole. Les bénéfices financiers de ces énergies fossiles minent actuellement le développement des alternatives: trop de manque à gagner pour ceux qui en profitent…

A lire aussi:  Les limites physiques à la croissance sont-elles pertinentes ?

Nous ne pensons pas que l’humanité retrouvera un jour, un remplaçant « naturel » au pétrole, c’est à dire une source d’énergie aussi peu coûteuse et aussi abondante. Nous pensons que le futur à proche et moyen terme sera constitué d’un « patchwork » d’alternatives aux energies fossiles avec un dénominateur commun: la parcimonie et la réduction de gabegie énergétique actuelle…

Finalement, qu’est ce que l’éconologie défend ?

L’éconologie veut défendre, dans tous les domaines d’activité humains, les points suivants :

  • La réduction de l’impact environnemental de nos modes de vie (à tous les niveaux) tout en conservant une qualité de vie quasi-similaire.
  • La réduction de la dépendance de nos sociétés aux énergies fossiles.
  • La réduction des consommations des énergies fossiles.
  • La recherches de combustibles alternatifs aux énergies fossiles.
  • La R&D de solutions technologiques moins énergivores afin de satisfaire, aux points précédents.
  • La R&D de solutions organisationnelles plus « enviromentaly friendly » (respectueuse de l’environnement), comme par exemple, la gestion des déchets.

Pour ceci, l’éconologie prônerait actuellement et le plus rapidement possible de payer l’énergie à son juste prix (elle n’a jamais été aussi bon marché rapporté au pouvoir d’achat moyen)…

En savoir plus sur l’éconologie

Christophe Martz, ingénieur ENSAIS, juin 2004, révision novembre 2006 et mai 2016

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *