La biodiversité en danger

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Revue de presse de 4 articles à propos du sommet de L’UNESCO de janvier 2005 sur la biodiversité.

1) Alerte à la biodiversité menacée, Le Monde

Par Hervé Kempf

A l’initiative de Jacques Chirac, une conférence internationale réunit à Paris, à partir du 24 janvier, responsables politiques et experts scientifiques.
Le brachyta borni est un capricorne très paisible de l’ordre des coléoptères, qui présente une singularité : il n’existe vraisemblablement qu’en un ou deux lieux, situés dans les Alpes françaises, non loin de la frontière italienne. Cet insecte constitue une espèce endémique, c’est-à-dire qu’on ne la trouve que dans ces endroits, en l’occurrence près de Vars, dans les Hautes-Alpes.
Or Brachyta borni risque de passer rapidement à trépas : un carrier a en effet reçu le 6 décembre 2004 l’autorisation préfectorale d’exploiter le glacier rocheux où loge l’espèce, sur le col de Vars. Selon les entomologistes locaux, la destruction de ce glacier entraînera vraisemblablement la disparition de l’espèce. Dans le silence général, et sans que personne puisse mesurer les conséquences de cet appauvrissement de la biodiversité. Comme des centaines d’espèces d’insectes, de plantes, de mollusques, à travers le monde.
La République n’étant pas à l’abri des contradictions, elle organise, du lundi 24 janvier au vendredi 28, une conférence internationale sur le thème « Biodiversité. Science et gouvernance ». Partie d’une proposition de Jacques Chirac au G8 d’Evian en 2003, cette conférence sort sans doute du lot des réunions de toute sorte qui occupent experts et diplomates aux quatre coins du monde. Parce qu’elle vise à populariser un thème qui est, à côté du changement climatique, le plus grave de la crise écologique planétaire – l’appauvrissement de la biosphère – et parce qu’elle s’interroge explicitement sur les moyens de transformer la connaissance scientifique en action politique effective.
L’événement, organisé par la France, rassemble des responsables politiques de haut niveau (Jacques Chirac, qui doit inaugurer le rassemblement ; mais aussi le président du Nigeria, Olusegun Obasanjo ; le premier ministre de Malaisie, Abdullah Badawi ; le président de Madagascar, Marc Ravalomanana), des entreprises (Sanofi, Novartis, la Fédération mondiale de la pharmacie, Total), des centaines de scientifiques, dont le « gratin » des spécialistes de la biodiversité : Edward Wilson, David Tilman, Michel Loreau, Harold Mooney, etc.
« L’originalité de la Conférence, dit Jacques Weber, directeur de l’Institut français de la biodiversité, est de mettre ensemble des gens qui d’habitude ne se rencontrent pas. » « Il s’agit de faire le point sur ce que l’on sait, dit Michel Loreau, président du comité scientifique de la Conférence, et d’établir le dialogue avec les politiques. Les scientifiques ont l’impression que rien n’avance, alors que la crise de la biodiversité atteint une ampleur historique. »
Premier problème : comment qualifier précisément la crise de la biodiversité, lui donner une expression simple, aussi compréhensible pour le grand public que l’est devenu le changement climatique ?
Si l’on enregistre la destruction ou la dégradation des écosystèmes locaux (zones humides, forêts tropicales, prairies, etc.) ainsi que la disparition des espèces à une vitesse jamais vue dans l’histoire de la planète, les scientifiques se posent encore de nombreuses questions : comment synthétiser cette crise par des indicateurs simples ? Comment mesurer ces disparitions pour les ordres les plus abondants mais les moins connus (invertébrés) ? Comment évaluer les conséquences concrètes de la dégradation des écosystèmes ?
Ces difficultés expliquent que les scientifiques n’aient pas encore produit une représentation simple de la crise de la biodiversité, et d’autant moins que, à la différence du changement climatique, qui est un phénomène global, la crise de la biodiversité, générale se traduit par une multitude d’événements locaux.
Par ailleurs, la communauté des chercheurs concernés est fragmentée. Il reste à vérifier que le thème de la biodiversité l’unit plus fortement que les rivalités ne la divisent. Ecologues, taxonomistes, généticiens, sociologues, biologistes fondamentaux forment autant de chapelles qui ont parfois du mal à travailler ensemble.
Les scientifiques espèrent cependant que la Conférence débouchera sur le lancement d’un mécanisme qui pourrait être comparable au GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Celui-ci, qui réunit des centaines de chercheurs, produit une expertise approfondie du problème climatique, mais aussi une synthèse facilement compréhensible par les décideurs. De même, pour la biodiversité, « il faut pouvoir dire clairement aux gouvernements, aux entreprises et aux individus quelles sont les conséquences de leurs actions », résumait un texte collectif paru dans Science du 14 janvier.
Mais il faudra surmonter la réticence de beaucoup à créer une nouvelle structure à côté du Millenium ecosystem assessment (qui évalue les écosystèmes), du Programme des Nations unies sur l’environnement, et surtout de la Convention sur la biodiversité, signée en 1992.
Cette Convention est pratiquement enlisée, en raison de la difficulté à se mettre d’accord sur la répartition des bénéfices potentiels tirés de l’exploitation de la biodiversité. De plus, l’absence des Etats-Unis, qui ne l’ont pas ratifiée, l’affaiblit beaucoup. En 2002 à La Haye, les signataires de la Convention ont fixé l’objectif de « réduire significativement en 2010 le taux d’érosion de la biodiversité ». Le piétinement des discussions compromet la réalisation de cet objectif. La réunion en 2004 de la Convention n’a guère permis de progresser
Les scientifiques cherchent donc le moyen de sortir de cette impasse et de stimuler les politiques en produisant des diagnostics clairs. « On va prudemment tester les hypothèses, dit Laurence Tubiana (Institut du développement durable et des relations internationales), qui coordonnera l’atelier « Gouvernance de la biodiversité ». « On espère que tout le monde sera d’accord pour réfléchir et lancer quelque chose. »

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Source : Le monde

2) Biodiversité : Chirac convoque la planète pour la sauver, Libération

Par Corinne Bensimon

Fixés dès 1992 à Rio, les objectifs pour freiner le déclin de la biodiversité sont presque restés lettre morte. Une nouvelle conférence s’ouvre aujourd’hui à l’Unesco.
Paris : ˇ2.126.000 Homo sapiens, soit 20.200 au kilomètre carré, l’un des territoires européens les plus colonisés par l’espèce humaine ˇ sera cette semaine le phare du combat mondial contre l’érosion de la biodiversité. La capitale française accueille en grande pompe aujourd’hui, au siège de l’Unesco, une conférence internationale dont l’intitulé a le mérite de la concision : «Biodiversité : science et gouvernance». Son voeu officiel, porté par Jacques Chirac, est de faire en sorte que la science se traduise vite en gouvernance. La «science» sera représentée par plusieurs centaines de chercheurs, et des meilleurs : écologues (1), épidémiologistes, économistes, pharmacologues, agronomes, anthropologues… Quant à la «gouvernance», elle sera incarnée par de nombreux représentants d’Etat et d’ONG, et d’abord par le président français.

Dialogue. C’est lui en effet qui avait lancé le projet d’une telle réunion, en juin 2003, lors du G8 d’Evian. Plus de dix ans avaient passé depuis le premier sommet sur l’environnement, tenu à Rio en 1992, et l’adoption de la convention sur la diversité biologique (CDB). En 2002, le second sommet de la Terre s’était achevé à Johannesburg sur un engagement plus précis encore : freiner, d’ici à 2010, le rythme du déclin de la biodiversité. Ralentir, en quelque sorte, la décroissance de la nature… L’objectif semblait modeste. Il est resté pratiquement lettre morte. Que manque-t-il donc pour passer à l’acte ? Des connaissances ? De la volonté politique ? Chirac a estimé qu’une grande conférence scientifique au cours de laquelle les chercheurs dresseraient «un état des connaissances, des lacunes et des controverses scientifiques» et qui conduise à «établir un dialogue entre scientifiques, politiques et décideurs économiques» pourrait accélérer le processus.
De fait, il y a deux inconnues majeures : le nombre des espèces vivant actuellement (entre 5 et 100 millions, selon les estimations), et la capacité d’adaptation de celles qui sont menacées. On sait que certaines migrent vers des sites plus hospitaliers, que d’autres développent des réponses spécifiques sans même se déplacer (des tritons avancent leur date de ponte sous l’effet du réchauffement…), mais on ignore à quelle vitesse se font ces adaptations et comment elles redistribuent les équilibres… On estime qu’«en France les espèces auront à parcourir 180 km vers le nord et 150 m en altitude pour répondre à un réchauffement moyen d’un degré» (2). Mais quelles espèces peuvent gagner cette course et survivre dans ces nouveaux habitats ?

Urgence. Trois points font consensus, qui fondent le sentiment d’urgence des écologues et des écologistes : primo, la perte de diversité biologique nuit à la santé de l’homme. Secundo, cette perte de diversité suit un rythme inconnu depuis les grandes périodes d’extinction du vivant, s’emballant après la Seconde Guerre mondiale (l’Angleterre et la France ont perdu environ 15 % de leurs oiseaux depuis les années 80). Tertio, ce déclin est, pour la première fois dans l’histoire de la vie, dû à la pression d’une seule espèce, l’homme, dont l’effectif a doublé en l’espace d’un demi-siècle, tandis que sa consommation d’eau, de bois, de matière organique fossile, était multipliée par six…
Pour freiner la décroissance des espèces, que faire ? Soutenir la recherche publique en écologie ˇ une question d’actualité, en France, où les chercheurs crient misère. Inventer des stratégies d’actions, in situ. Evaluer les actions en cours, telles celles qui consistent à créer des espaces protégés. La «conservation» doit viser le maintien, sur un site, d’un «potentiel d’évolution» des espèces, explique Jacques Weber, directeur de l’Institut français de la biodiversité, en rappelant que, contrairement à une idée reçue, «un écosystème n’est jamais en équilibre, mais dans un déséquilibre permanent qui est la clé de son évolution». Une autre idée, plus hétérodoxe, sera débattue à l’Unesco: des économistes proposent d’intégrer la protection de la biodiversité dans l’économie de marché, en considérant la nature comme source de biens et services, dont la valeur augmente en fonction de la raréfaction. La nature, un nouveau marché ?

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(1) Les scientifiques experts des écosystèmes.
(2) In Biodiversité et changements globaux,
éd. ADPFE, ministère des Affaires étrangères.

Source : Libération

3) Une petite leçon d’écologie : le point de vue d’un chercheur, Le Figaro

Jean-Louis Martin, chercheur au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CNRS/Montpellier).

* L’impact de l’homme sur la biodiversité est ancien. Alors qu’en Afrique les humains et la faune ont évolué ensemble, l’expansion des chasseurs paléolithiques hors du berceau africain s’est soldée par l’extinction de nombreux grands mammifères restés naïfs face à ce prédateur. Les marsupiaux géants disparaissent d’Australie il y a environ 50 000 ans, les mammouths et le rhinocéros laineux d’Eurasie il y a 10 000 ans. Tout un monde de colosses comprenant des éléphants, des bisons à grandes cornes, des félins à grandes canines s’est évanoui d’Amérique du Nord il y a environ 9 000 ans.
* L’homme est aussi un vecteur de la biodiversité. Quand il devient agriculteur au néolithique, il ouvre la forêt pour ses cultures ou le pâturage, il bâtit, brûle. Il crée progressivement des mosaïques paysagères et des habitats artificiels. Il permet alors à un plus grand nombre d’espèces de coexister dans une région. Dans le sud de la France, des oiseaux comme les fauvettes ou les traquets dépendent de cette ouverture du paysage. C’est le cas aussi du bocage dans l’ouest du pays.
* L’homme a partagé ce rôle de constructeur d’écosystèmes avec d’autres espèces. Le castor édifie des barrages avec des matériaux pris dans son environnement et créé des plans d’eau abritant une faune diversifiée. Les coraux en se développant font naître, à des échelles continentales, des architectures sous-marines et une profusion de vie inégalée. Comme ces espèces, l’homme a longtemps été ce que les écologues appellent un «ingénieur d’écosystème».
* Avec la révolution industrielle, l’homme se met à modifier la biosphère. La machine remplace le muscle. L’exode rural conduit à l’abandon des terres et à la fermeture des milieux ou à l’intensification de l’agriculture. La combustion des énergies fossiles modifie le climat. Les espèces liées à l’agriculture extensive régressent. A l’exemple d’oiseaux comme l’outarde canepetière ou le râle des genêts, elles constituent l’essentiel des espèces menacées en France. La population humaine passe d’un milliard à plus de six et utilise une part toujours plus grosse du gâteau énergétique que le soleil dispense chaque année à la Terre. La part laissée aux autres espèces régresse comme peau de chagrin.
* Les changements ne se limitent pas aux pertes d’espèces. Tous les vertébrés qui se comptaient en dizaines de millions il y a encore 150 ans ont vu leurs effectifs fondre comme neige au soleil. La survie de ces espèces n’est pas en jeu mais leur fonction dans les écosystèmes l’est. Alors que plus de 70 millions de bisons ont été nécessaires pour façonner la grande prairie américaine, leur absence compromet l’avenir des parcelles épargnées par la charrue. De même, les millions de saumons qui remontaient et mouraient chaque année dans nos fleuves les fertilisaient avec des ressources venues de l’océan. Ils alimentaient aussi l’économie des populations riveraines. Aujourd’hui, les chercheurs s’interrogent sur les conséquences de leur absence.
* La biodiversité est partout, même en ville. Le pigeon ramier, le renard ou le chevreuil deviennent citadins ou colonisent banlieues et grandes cultures. Ils nous rappellent que la vie sauvage peut trouver une place dans des milieux très modifiés par l’homme. Pour d’autres espèces, comme le moineau domestique, l’oiseau sauvage le plus lié à l’homme, les chercheurs constatent une régression qui pose question sur la qualité de notre environnement urbain. Partout, il s’agit de comprendre ce qui permet à la vie ordinaire de garder ou de retrouver une place, y compris dans nos villes.

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Source : le Figaro

4) Biodiversité : un contre-sommet des ONG pour dénoncer l’hypocrisie de Paris, Le Monde

Greenpeace et Les Amis de la Terre organisent des débats parallèles au Sommet de Paris. « Nous craignons qu’une nouvelle fois les discours succèdent aux discours », expliquent les deux ONG, qui veulent pointer du doigt les responsabilités de la France en matière de biodiversité. A l’issue des conférences, elles présenteront au gouvernement un ensemble de « réflexions et recommandations ».

Des organisations écologistes organisent un contre-sommet en marge de la conférence de Paris sur la biodioversité pour dénoncer les « contradictions » de la France et l’appeler à passer aux actes.

Greenpeace et Les Amis de la Terre ont décidé de participer d’une façon parallèle à cette grand-messe voulue par Jacques Chirac pour « tenter de convaincre les responsables politiques de l’urgence d’agir ».

« Nous craignons qu’une nouvelle fois les discours succèdent aux discours », expliquent les deux ONG dans un communiqué commun.

La Ligue de protection des oiseaux (LPO) est tout aussi critique et méfiante sur l’attitude de la France en matière de protection de la biodiversité sur son territoire.

LA FRANCE, PAYS « BON DERNIER »

« Epinglée par Bruxelles il y a une semaine pour sa mauvaise volonté en matière de protection de la nature, la France doit saisir l’opportunité qui lui est offerte (…) de se positionner de manière moins contradictoire », écrit son président, Allain Bougrain-Dubourg, dans un communiqué.

« Il y a aujourd’hui urgence à agir. Notre pays est en effet bon dernier au sein de l’Europe pour la préservation de la biodiversité », ajoute-t-il.

La LPO estime que l’arbre du « plan ours » récemment annoncé par le ministre de l’environnement dans les Pyrénées « ne doit pas cacher la forêt de décisions incohérentes en matière de biodiversité ».

L’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) dénonce également la « politique irresponsable et calamiteuse » de la France en matière d’environnement.

« La France discourt sur la biodiversité alors qu’elle bafoue gravement la sienne », déclare-t-elle.

France Nature Environnement, pour sa part, affirme que « la biodiversité demande une stratégie ambitieuse et urgente », et souligne « le décalage entre les déclarations et les réalités de terrain ».

Greenpeace et Les Amis de la Terre ne voudraient pas que les responsabilités de Paris, qui figure parmi les pays du Nord les plus riches en biodiversité, soient éludées lors de la conférence organisée pour contribuer au travail de la Convention sur la diversité biologique (CDB).

« Depuis sa signature en 1992, force est de constater que la Convention sur la diversité biologique n’a pas permis d’enrayer l’érosion de la biodiversité mondiale », écrivent les deux associations.

ENTRE « BEAUX DISCOURS » ET « PILLAGES » DES FORÊTS

Elles prennent pour exemple la dégradation des forêts tropicales.

« Toutes les six heures, c’est une surface forestière équivalente à Paris, ville d’accueil de ce nouveau sommet, qui disparaît, entraînant l’extinction de nombreuses espèces végétales et animales parfois inconnues », affirment-elles.

Face à l’ampleur de la déforestation, chercheurs et associations tirent régulièrement la sonnette d’alarme.

Pour Greenpeace et Les Amis de la Terre, des solutions existent pour contribuer à la préservation des forêts tropicales, « mais la volonté politique d’agir manque ».

« Dès qu’il est question de sauver les forêts tropicales, nos politiques deviennent schizophrènes : en France on fait de beaux discours, et en Afrique on encourage les entreprises françaises à piller les forêts », s’indigne Sylvain Angerand, chargé de la campagne Forêts tropicales pour Les Amis de la Terre.

Illanga Itoua, chargée de la campagne Forêts africaines pour Greenpeace France, souligne que « les Etats minés par la corruption ou émergeant à peine de conflits choisissent majoritairement la voie d’un profit à court terme et non redistribué à la nation ».

« Dans les forêts, l’opacité, l’absence de gouvernance et l’impunité règnent en maître. Les peuples et les forêts du bassin du Congo en subissent les conséquences les plus dramatiques. Mais c’est toute l’humanité qui est concernée par le pillage de son patrimoine », poursuit-elle.

Pour mettre le gouvernement français face à ses responsabilités et lui présenter « réflexions et recommandations » à la veille du sommet de Brazzaville sur les forêts du bassin du Congo, les 4 et 5 février, auquel participera Jacques Chirac, Les Amis de la Terre et Greenpeace organisent une semaine de débats parallèles.

Les organisations ont également prévu des actions, comme la mise en scène interactive, dans la rue, du procès public de l’exploitation forestière, dans le 1er arrondissement de Paris.

Avec Reuters et Le Monde

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