Potager paresseux sol paille

Le Potager du Paresseux de Didier Helmstetter (Did67), un potager sans efforts avec du foin

Le potager du paresseux de Didier Helmstetter. Comment  jardiner sans efforts avec du foin, un super-matériau « 4 en 1 »

Photos: Didier Helmstetter. Photo d’introduction: légumes cultivés dans un sol jamais travaillé – ni bêche, ni pioche, ni binette, ni grelinette… Et bien sûr, sans utiliser de motoculteur !

L’utilisation de foin, en lieu et place d’autres matières (paille, compost, écorces, feuilles mortes…), est la clef du dispositif. Il joue 4 rôles essentiels, ce qui permet au jardinier de paresser. D’abord, comme toute couverture opaque (si l’épaisseur est suffisante), il bloque les adventices annuelles, qui ne germent plus. Pas besoin de biner ou de piocher. Ensuite, il entretient une intense vie biologique dans le sol, avec notamment les vers de terres (particulièrement ceux du groupe des «vers anéciques », qui creusent des galeries verticales). Ils seront nombreux et très actifs car bien nourris. En réalité, c’est toute une armada d’organismes qui se mettent à l’œuvre pour « travailler » et construire le sol. Cette activité aboutit à la sécrétion de glus. Elle enclenche un processus d’ « aggradation » du sol (c’est le contraire de la « dégradation »). Ainsi naturellement, sans aucun travail, cela conduit, en quelques mois, à un sol «qui se présente comme du couscous ». Inutile de bêcher ou de passer la grelinette. « Et surtout, ne pas utiliser de motoculteur, qui massacre les vers en les déchiquetant ! »

Par ailleurs, la couverture assure une protection du sol et de ses organismes contre les agressions : les « grumeaux » (agrégats) qui se forment ne sont pas dégradés par le choc des gouttes de pluie ; même sous des orages violents, et malgré la pente, il n’a a aucune trace d’érosion, pas de particules fines emportées ; la fertilité reste. Protégé du vent et du soleil, le sol est maintenu humide ce qui favorise l’activité des organismes et la croissance des végétaux. Pas besoin de sarcler pour que le sol reste meuble et aéré.

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Le potager du paresseux: turricules
Les « turricules » sont les indices d’une intense activité d’un groupe de vers – les vers « anéciques », qui sont les véritables auxiliaires du jardinier, ceux qui creusent des galeries verticales…Car il y a « vers et vers » !

Enfin, la décomposition du foin fournit au sol, et par là aux plantes, tous les éléments nutritifs indispensables à leur croissance. Et pas seulement les quelques éléments « majeurs » (les fameux N-P-K) qu’on apporte avec les engrais. Ces éléments ont été prélevés dans la prairie, lors de la croissance de l’herbe, qui a absorbé tout ce dont une plante a besoin. Le foin est donc aussi un « engrais organique très complet », à libération lente puisqu’il doit d’abord être décomposé, ce qui se fait naturellement selon le rythme de la croissance des plantes (les organismes du sol qui s’en chargent suivent aussi le rythme des saisons). Inutile de fertiliser ! Même le fumier, « qui n’est que ce qui reste du foin quand il a traversé le tube digestif des animaux, qui y ont prélevé leurs nutriments, mélangé à de la paille, plus pauvre encore », est sans intérêt !

Laitue du potager du paresseux, maison plus que bio
Laitue cultivée sans travail du sol, sans fertilisation, sans aucun traitement…à croquer !

Voilà, en très résumé, les « ressorts naturels » sur lesquels s’appuie cette façon de faire… Et cela explique pourquoi les résultats sont si spectaculaires.

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Il est à noter que la paille (sauf à utiliser de la paille « bio ») renferme des résidus des divers traitements subis par la céréale, dont des fongicides souvent pulvérisés quelques semaines seulement avant la récolte, des raccourcisseurs, des herbicides, alors que le foin issu de prairies naturelles n’a, en règle générale, pas été traité. « Raison de plus pour privilégier le foin à la place de la paille ! »…

Le potager du paresseux: vers de terre et paille
En « grattant » un peu, les vers sont partout, sous la couverture qui les nourrit et les protège…

Bonus: Didier en vidéo qui nous présente la Sillon’net, petit outil de sa conception (avec l’aide de membres des forums du site Econologie) pour couper le foin au sol

Dernière surprise : « Il est aussi à noter que cette façon de faire marche bien mieux et plus vite en installant son potager dans une prairie ou un gazon ou même une friche ». Dans un jardin « classique », le sol aura été matraqué et en partie empoisonné, la population de vers anéciques sera faible voire inexistante en cas d’usage intensif du motoculteur, d’engrais minéraux et de certains pesticides même « bio » (le cuivre, couramment utilisé en « bio », est un poison pour le sol, les vers, les champignons, les mycorhizes ; il s’y fixe). Dans le cas d’un tel sol, il faudra persévérer parfois une demi-douzaine d’années avant que les mécanismes naturels ne reprennent le dessus ! Dans une prairie, il suffira de 6 mois ou 1 an pour que tout soit « top » !

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Suivi des travaux sur le potager de Didier H. depuis 2014

Introduction sur le Potager du Paresseux

52 commentaires sur “Le Potager du Paresseux de Didier Helmstetter (Did67), un potager sans efforts avec du foin”

    1. Une fois installé, le liseron est en effet un problème. En « jardinage classique » comme avec ma façon de faire. Même le fameux herbicide très controversé de la marque très controversée promet son éradication. Vous pouvez essayer, mais il reviendra !
      Le mieux, quand on peut : partir d’une prairie non « polluée », sans liseron, et ne pas l’installer (par achat ou échanges de plants).
      Pour ma part, une moitié du jardin est vierge et une autre moitié est un ancien jardin, redevenu prairie, « moyennement » contaminé. Comme je m’épargne pas mal de travaux, je consacre quelques minutes par jour à l’arracher, le plus profondément possible. En deux ou trois ans, il s’épuise, après s’être « bonzaïsé ». A condition de ne jamais lui laisser la moindre chance – dès qu’il y a des feuilles, le rhizome se « recharge » en énergie.
      Le sujet est abordé plusieurs fois dans econolgie : https://www.econologie.com/forums/agriculture/jardiner-plus-que-bio-en-semis-direct-sans-fatigue-t13846.html [utiliser « liseron » dans le moteur de recherche interne au site]
      Le Jardinier Paresseux

      1. Bonjour
        Quand et comment arroser en paillage permanent ?
        Je suis novice et de que je trouve comme info indique que pour la plupart des plantes ils est déconseillé de mouillé les feuilles
        Est-ce qu’il y a une vidéo svp sur le sujet ?

    2. Monsieur Didier,
      je dois récupérer du foin, pour mon jardin, si je récupère l’herbe taillée (fauchée) le long d’une route départementale (D606), sera t’elle polluée ou pas ?
      merci de votre réponse

      Paul G. (89)

    1. A ma connaissance, ce n’est pas la région ou la météo qui jouent.
      La méthode n’est efficace que contre les adventices annuelles, qui se ressèment chaque année. Et cela à deux conditions : a) maintenir une couche en permanence, d’un bout à l’autre de l’année ; b) maintenir une couche suffisamment épaisse pour « bloquer » la lumière (je mets une vingtaine de cm de foin tassé tard à l’automne ou très tôt à la sortie d’hiver. Elle ne l’est pas contre les adventices « vivaces », qui survivent sous terre d’une année à l’autre ; au printemps, elles produisent des rejets, à partir des réserves accumulées dans un organe : rhizome, tubercule, souche… Celles-là, je les arrache. Quand le sol s’ameublit après une année de couverture, on arrache l’adventice, ses racines, son organe souterrain sans difficulté (sauf le liseron !). Et les vivaces régressent alors très vite aussi.
      Enfin, pour être complet, il ne faut par chercher la perfection : la première question à se poser est « est-ce que cela nuit à mon jardin ? ». Je laisse toujours les adventices sur les parties non occupées par des légumes : elles fabriquent de la biomasse qui nourrit mes vers ; elles entretiennent des organismes vivants dans le sol grâce aux sécrétion des racines dans la « biosphère ». Pourquoi se fatiguer à semer des engrais verts ?
      Le Jardinier Paresseux

  1. Bonjour, dans la prairie comment tu mets en culture, juste le foin ne suffira pas ou bien tu sèmes dans le foin et non dans le sol???? je n’y connais pas grand chose. merci

    1. Dans la prairie, la première année, je ne sème pas. Je tonds, je recouvre d’une couche épaisse de foin et je plante (des plants élevés en godets), même si le sol est « dur »… Et j’arrache donc quelques « vivaces », qui vont percer cela. Environ 6 mois après, il ne reste trace des « herbes ». A l’automne ou l’année d’après, je peux semer sans problème avec mes sillons…
      Mais il vaut mieux toujours semer dans le sol, dans des sillons. Puisque le foin est là aussi pour « bloquer » la germination des annuelles, il bloquera la germination de ce que tu sèmes – il ne fait pas la différence ! Donc il faut ouvrir des sillons, de sorte à ce que la lumière arrive au sol, et semer là-dedans, à partir de la deuxième année donc.
      Vous comprendrez qu’il ne m’a pas été possible de tout expliquer dans un article. Je vous invite à suivre sur éconologie, où cela est mieux expliqué sur 140 pages !
      Didier, le Jardinier Paresseux.

  2. Je pratique un peu comme ça; un peu de travail du sol et beaucoup de mulch (foin, tonte…).
    Je suis d’accord avec Didier, mais j’ai 2 problèmes:
    Les merles qui bouleversent systématiquement mon paillis… et les semis avec ! (plus je mets de foin, plus j’ai de merles). Comment chasser les merles ?
    Les taupes qui se régalent des vers de terre et transforment le terrain en montagnes russes… en coupant quelques plants sur leurs passage. (j’en piège une dizaine chaque année, mais il en vient toujours).
    Ca devient un gros problème, au point où je pense arrêter temporairement le paillage.
    J’ai aussi une invasion de fourmis souterraines et de pucerons de racines dans ma serre depuis 2 ans, mais je ne pense pas que ce soit lié au paillage. Comment s’en débarrasser ?
    …mais qui n’a pas ses petits soucis !

    1. Désolé, j’avais zappé, à l’époque :
      – j’ai le même problème avec les merles ; ils sont attirés par les vers « épigés » (de surface), un met de choix pour eux ; je tends des filets anti-oiseaux par dessus les semis ; pour les plantes plus développées, cela ne fait plus de dégâts…
      – je ne pensais pas que les taupes puissent atteindre un tel développement et devenir nuisibles ; elles sont en effet, attirées par les vers ; elles peuvent sectionner des racines sur leur passage mais ne font pas les mêmes dégâts que les campagnols terrestres ou rats-taupiers, que j’ai en masse ; et que je piège…
      – j’ai eu aussi, cette année, des fourmis et des pucerons des racines (je pense que sous terre comme elles le font sur les végétaux, les fourmis « élèvent » et traient les pucerons) ; j’ai mis ça sur le compte du déséquilibre créé par l’excès de pluviosité en début d’été, le sol trop froid et l’absence de tout plein d’auxiliaires cette année… La serre est un « système complexe », plus artificialisé. Je n’en ai pas encore mais j’y songe…

    2. bonjour pour les merles je mets du métal transparent, non je blague, je mets du grillage d’une maille de 75 X 100 mm que je pose à même le sol. je repique entre les mailles . si j’ai semé je passe de temps en temps et je dirige les feuilles si nécessaire . pour les taupes prendre une cuvette au bord arrondi l’enfouir de façon que ce bord arrive au ras du sol , y mettre 5cm d’eau pour que la taupe apprenne à nager, et surtout bien arroser autour. humidité attire vers qui attirent taupes. pour les pucerons j’utilise beaucoup l’absinthe en infusion + savon noir et aussi du purin de tomates (feuilles ou gourmands)je ne fais plus de compost en tas dans un coin du jardin je mets tout entre les plantes ou légumes et la nature fait le reste à quoi bon se fatiguer
      en 2016 j’ai utilisé 400l d’eau , pulvérisations comprises

  3. Cela fait quelques semaines que j’ai commencé l’amorçage d’un potager du paresseux, voir: https://www.econologie.com/forums/agriculture/comment-commencer-un-potager-du-paresseux-les-etapes-et-conseils-t14895.html

    Je pense qu’on peut ajouter un 5ième effet (indirectement inclus dans le terme de « protection » dans le 3ieme de la liste de Didier mais je pense qu’il mérite un éclaircissement): c’est l’effet de protection thermique!

    En effet; bien plus que la paille utilisée en permaculture, une belle couverture de foin protège thermiquement le sol: je le constate chaque fois quand je dépose des aliments à composter le soir sous la couche de foin, il y a bien quelques degrés de différence de température! Donc qui dit température plus élevé dit activité biologique plus importante!

    J’y vois un inconvénient: en cas de « contamination », les « parasites » (au sens large) risquent de ne pas être totalement tués par le gel en hiver!
    La pensée populaire (peut-être fausse???) prétend qu’après un bon hiver bien froid, le sol est « décontaminé »…

    1. Tout dépendra de la durée de l’épisode froid… Cela « lisse » les variations de température. Mais après 15 jours de – 10°, cela ne va pas empêcher un certain nettoyage… Par contre, un – 15° furtif une ou deux nuits, aura beaucoup moins d’effets…
      L’isolation ralentira la remontée de la température du sol au printemps ou à la sortie de l’hiver. Cela sera alors plutôt un défaut. Il faudra cultiver la patience, avant de semer ou planter. Les cycles biologiques vont tarder… Mon expérience, sauf cette année !, était que cela avait tendance à rattraper par un croissance pus forte ensuite… A nuancer bien entendu selon la culture… Pour les premiers radis, on peut devoir attendre…

      1. Bonjour Didier et merci pour le partage de ton expérience. Actuellement, je suis maraîcher pratiquant un système plutôt « bio-intensif » mais je n suis pas satisfait. Je déménage cet hiver, ce qui me donne la chance de recommencer à zéro, et ton système m’attire énormément. A propos du printemps, qui était l’un de mes freins justement. Pense-tu qu’il serait possible et profitable d’enlever le paillage en février et mars pour réchauffer le sol et éviter un retard de croissance? En tant que « pro », je peux difficilement me permettre un délai, et je n’ai pas envie de recouvrir mon jardin de serre pour palier à ce délai…
        Ou bien, utiliser de la bache noire par dessus le paillage, serait-ce efficace pour faire remonter la température?
        Merci,
        Julien

    1. Non non. Il faut « cultiver la paresse », donc en faire le moins possible. Là, les graminées vont entrer en vie ralentie, les feuilles s’abîmer, la souche reste. Tu passes par-dessus ! Sans lumière, cela ne repassera pas. Si tu mets assez épais, cela ne pourra percer.
      Seules vivaces vont percer (pissenlit, oseille sauvage, chardon, plantain, liseron s’il y en a…). Il te faut, la première année, les arracher le plus délicatement possible, à travers e foin, en essayant d’avoir les racines ou rhizomes ou bulbes (selon la plante).
      Cordialement
      Did67

  4. Bonsoir,
    J’ai un potager bio,,donc je travaille avec la grelinette,je voulais savoir si je devais enlever les mauvaise herbes avant de mettre du foin,j’ai déjà fais la même chose ,avec de la paille .
    Merci de votre réponse
    Jeanne

    1. Tu laisses tomber la grelinette aussi… Au mieux, c’est inutile. Au pire, c’est un peu nuisible (moins que la bêche certes ; beaucoup moins que le motoculteur, bien entendu)…
      Cordialement
      Did67

  5. Bonjour Didier, merci pour le partage de vos connaissances, que vous seul mettez en lumière gratuitement, ou tout simplement dont vous seul parlez.
    Voilà un an que je songe à changer de vie, pour raisons personnelles, et donc de devenir maraicher et vendre aussi des « dérivés » de mes récoltes. depuis un an je regarde toutes les vidéos ayant attrait à la permaculture, et je fais un constat à la fois triste et rassurant: triste car vous êtes le seul en France (je ne regarde que les vidéos francophones) à exposer de manière scientifique (de part votre métier d’agronome) le fonctionnement d’un sous-sol, et rassurant car vous avez osé le faire, et que nous pouvons enfin apprendre. Aussi je crois pouvoir dire qu’en terme de permaculture (mot un peu dépassé dans notre contexte) vous êtes sans conteste le plus parfait des professeurs. Certes l’expérience des plantations associées ou autres vous manquent peut-être, mais les bases élémentaires d’un parfait sous-sol ne sont mises en lumière que par vous-même scientifiquement.
    Tous les amoureux de la permaculture vont voir Damiens Dekarts et autres belles personnes qui ont
    une expérience certaine de la permaculture et qui nous (amateurs) font rêver. Ils nous donnent envie d’essayer… mais vous vous nous donnez l’explication scientifique de la manière d’y arriver: devenir éleveur de vers de terre et développer le mycélium. Fini la grolinette ou autres absurdités tant vues chez ceux qui se réclament permaculteurs. Sans vous passer de la pommade, mais pour vous remercier, je ne dirais qu’une seule chose: la notion de permaculture existe depuis 1928 au Japon (à en croire internet), mais le véritable réalisateur effectif de cette permaculture, le premier qui a mis en lumière les fondamentaux pour y arriver (éleveur de vers de terre) c’est un dénommé Didier67 en 2016, avec son foin… Je vous conçois trop humble pour le dire publiquement, mais après mûre réflexion, je me dis qu’il est tant que vous endossiez le véritable costumes que vous méritez réellement: Inventeur de l’Econologie. il s’agit tout simplement de la forme révélée la plus parfaite de la permaculture…. permaculture base de l’éconologie.
    Pour tout cela Didier, je vous remercie, et au nom de l’humanité, je vous remercie doublement.
    Signé un homme qui a enfin les réponses à ses questions.

  6. Bonjours didier. Adepte depuis toujours du jardin plus que naturelle . Je n’est jamais traitée quoi que se soit .le desherbage tres peu pour moi .je partage mon jardin avec les  » mauvaises herbes » du coup j’ élève au passage de manifiques papillions avec le plantain et je suis ravi de voir se nourrir les chardonnerais sur les quelque chardons que je leurs laissent .le nettoyage de mes animaux ( chevres lapins ) directe au jardin sans passer par le composte , et tous l’ été les tontes de gazons par dessus .je n’ ai jamais retourner mon sol .( de toutes façon jaurais pas la force ) Je passe sur les remarques de mes voisins a l’ anciennes , à 5h du mat en train de desherber un jardin deja nickel d un sol retourner jusqu’ au jurasic et traiter a à peut pres tous au cas où … je les ai bien souvent  » battu » avec de plus  » beau « legumes .
    Et cette été j ‘ ai decouvert vos vidéos , une révélation pour moi . Enfin des explication scientifique sur se que fessait dans mon jardin sans le savoir. Alors cette année je fait les choses bien . 20 bon cm de foin partout au jardin . J’ ai quand même gardée le fumier des animaux pour les artichauds et les rhubarbes.
    Me restes la serres ? Encore en services , je mange encore tomates , poivrons et salades .
    Foin aussi ? Il me reste encore une bonne couche de gazon de l’ été . Faut il arroser pour plaquer le foin ? En hivers la serre se vide .la terre seche et attend le printemps ….

    Remarque personnelle , je paille mes fraisier avec de la fougere des bois broyé , un paradis pour vers de terres.

    1. Désolé, j’ai un peu zappé cette discussion.
      Je n’arroserais pas sous serre. Autant garder le foin sec. Ne pas mouiller les légumes. J’arroserais les plantes uniquement au goutte-à-goutte, sous le foin ou au pied de chaque plant de tomate, aubergines, etc…
      Mais j’utilise des balles rondes, que je déroule. Le foin est alors compact et le reste si on déroule avec attention, sans l’aérer.
      Pour du foin en vrac, je le tasserais le mieux possible, en tapotant avec une fourche, ou en avançant sur deux planches sur lesquelles je marcherais…
      Mais je n’ai pas encore de serre, alors je ne peux « garantir » – j’utilise le conditionnel…

  7. Bonsoir,
    Merci pour tous ces commentaires…je découvre et confirme ce que je pratiquais plus ou moins bien, donc cela va m’aider.
    J’attends avec impatience la réponse au commentaire de Stéphanie du 16/11 pour sa serre. J’en ai une moi aussi et encore des tomates mais c’est vrai, les autres années elle reste vide et la terre sèche.
    Je vais donc m’atteler à étendre du foin partout. Un petit espoir pour étouffer le trèfle qui envahit mon jardin depuis 3 ans.
    Merci,
    Fatima

  8. Bonjour,
    Cette année je vais faire « un potager du paresseux », je regarde toutes vos vidéos et je trouve ce jardinage formidable. J’ai une question concernant les limaces. Mon potager en est infesté. Malgré les pièges à bière, et la récolte des limaces tous les soirs. Comment procédez-vous? Avez-vous une bonne idée?
    Un grand merci
    Véronique

  9. Avec quel enthousiasme je vous découvre je suis à Perpignan, je vais faire .
    Dans ce contexte sud, soleil et déshydratation , comment gérer l’ hygrométrie nécessaire .Merci de votre réponse et de votre savoir

    1. Je ne gère pas l’hygrométrie – au sens d’humidité de l’air. Mes légumes sont exposés plein soleil, sur ce potager en pente vers l’ouest et exposé plein sud (je n’ai une haie qu’au nord). Même si à Perpignan l’intensité peut être un peu supérieure, je ne pense pas que ce soit un gros problème, à condition que le sol reste humide.
      Et là, la couverture permanente du sol va jouer son rôle, en maintenant le sol humide et en protégeant les réserves d’eau (dans certaines limites ; en 2015, année de sécheresse chez nous, j’ai mis des « goutte-à-goutte » ; les plantes consomment de l’eau et même avec des systèmes de couverture de sol, il arrive que la réserve finisse par se vider ; comme le réservoir de la voiture la plus économique finira par être vide si on roule sans jamais faire le plein ; aucun « miracle » possible).
      Se rajoute la présence des champignons (voir sur Youtube la vidéo correspondante) : https://www.youtube.com/watch?v=69HMVyFelkI
      – les champignons ont une « force » d’extraction de l’eau environ 6 fois supérieure à celle de nos plantes (nos plantes arrivent à une succion d’environ 15 bars ; les champignons à environ 90 ; le champignon recordman du monde à plus de 900 !
      – ils « stockent » l’eau dans leurs filaments
      – donc l’association « champignon – racines », appelée mycorhize, donne une capacité d’extraction et de rétention de l’eau remarquables, dont bénéficient les plantes [sur internet, en relation avec la truffe, faire une recherche sur « le brulé », cette zone sous un arbre où l’herbe dessèche parce que les filaments de la truffe lui « piquent » l’eau].
      S’il fallait ombrager, c’est par une alternance de plantes hautes (arbustes), plantés en rangées orientées nord-sud que je le ferais. Comme cela, les légumes entre ces rangs seraient à l’ombre les 3/4 de la journée.
      Mais ne jamais oublier que le soleil est l’énergie des plantes ! Donc ne pas en faire un « ennemi » – à tort (à l’exception de quelques rares plantes d’ombre). Cela fait partie des nombreuses « conneries » que font pas mal de jardiniers.

  10. Je n’ai pas de « gros » problème de limaces, sauf l’an dernier, avec les deux mois humides de mai et juin. Je pense que les éléments suivantes y contribuent :
    – je maintiens les allées enherbées ; ce sont des refuges pour les prédateurs les plus importants des limaces, les carabes (ces insectes souvent luisants, verts brillants), mais aussi les staphylins (ce n’est pas le légendaire hérisson !)…
    – pas d’obstacles : pas de rebords, pas de planches ou tout ce qui peut contrarier la circulation de ces auxiliaires.
    J’ai habituellement quelques limaces à la sortie de l’hiver : elles sont actives plus vite que les insectes ; puis tout rentre dans l’ordre ce qui veut dire que j’ai toujours quelques limaces, qui font des dégâts limités, mais du coup, mes auxiliaires ont aussi toujours à manger. Surtout ne pas viser à les éradiquer…
    Mon grand principe est que pour ne pas avoir de parasites, il faut « élever » ces parasites ; cela attire les auxiliaires…
    Je suis donc en train d’installer, à quelques m de mon jardin, un « jardin du hérisson » (dans l’espoir qu’il y en ait un qui l’occupe), avec des plantes très attirantes pour les limaces : hostas, oeillets d’inde, tournesol, chardon bleu (Eryngium)… J’essaye toujours de combiner deux ou trois choses : utilité / beauté / biodiversité (le chardon bleu est très joli, il fait de beaux bouquets ; le tournesol est joli aussi et nourrit les oiseaux, etc…).
    Maintenant, un des problèmes, avec les limaces, c’est qu’il y a pas mal d’espèces, avec chacune son « régime ». J’ai trouvé une grosse orange « vautrée » sur un oeillet d’Inde en pleine journée, mais quand j’ai mis des oeillets d’Inde entre mes semis de carottes pour attirer les limaces, les petits limaçons blanchâtres s’en sont moqués et se sont précipités sur les carottes ; j’ai dû les ramasser à la main, à la tombée de la nuit…
    Je ne connais pas encore tout sur l’écologie des limaces… Je n’ai pas nécessairement la solution… A noter aussi que les « composts » (mal gérés) sont souvent des refuges, car certaines espèces aiment bien la matière organique en début de décomposition…

    1. Bonsoir,

      Pour les limaces, tout est dit = la meilleure façon de les gerer est à mon avis d’en avoir un peu et l’écosystème harmonieux du jardin finit par s’équilibrer. Je pense aussi que la presence de haies et d’arbustes permet aux oiseaux de se percher, ce sont de redoutables predateurs.
      Mais il faut aussi apprendre a connaître la bête, pour cela je vous invite a visionner la vidéo hallucinante d’Hervé Coves « gestion holistique des limaces » sur youtube. Vous ne verrez plus les limaces de la meme façon!

      1. Bonjour,
        En effet, cette vidéo permet d’avoir un autre regard sur les limaces, et partant, sur le potager…
        Did67

    2. Bonjour Didier,

      Cela fait quelques années que j’utilise le BRF avec succès.
      Depuis 2 ans, je suis ta méthode de paillage … avec de très bons résultats si je pouvais faire de la confiture de limaces.
      Ca marche du tonnerre pour les vers de terre, l’ameublement de surface et toutes ces espèces vivantes qui vont avec, …. dont les différentes limaces et autres grignoteurs de végétaux. Et là, c’est la cata. Tout ce qui pousse est aussitôt grignoté la nuit … pendant que je dors.
      Elles vont tranquillement digérer dans le foin la journée. Ni vu, ni connu !
      Je n’avais jamais vu ça ; Des grappes de limaces qui zigouillent les plantes de pommes de terre, les radis, les haricots, les courgettes, aubergines, ail de l’Himalaya, …. Tout y passe et aucun plant n’a le temps de pousser.
      Depuis 2 semaines, la méthode du paresseux (et les averses quotidiennes) m’oblige à faire des limacicides au sécateur et des lancés d’escargots de 22h à tard dans la nuit. Le jardin du paresseux m’empêche de dormir ! Un comble ;- )
      La population a grandement diminuée, mais les feuilles des plants continuent pour autant à être troués ; Je n’arrive pas à déterminer par quoi. Petites limaces blanches impossible à secateuriser ? Perce-oreilles ? Limaces marrons qui sortent après mon passage nocturne ? Je n’arrête pas de replanter.
      Autre problème l’année dernière : L’ameublement se fait en surface mais laisse le sous-sol très compact … ce qu’adore les rats tapins pour leurs galeries. Ma méthode : Donner quelques coup de grelinette à travers le foin, pour « ébranler » le sous sol et casser les galeries existantes, principalement autour du potager. Les rats taupins n’aiment pas les sols non stables.
      Je confirme pour les semis sous une fine couche de paille ; Ca ne pousse pas.

      Arvi de Haute-Savoie

  11. Bonsoir Didier

    J’ai découvert vos vidéos hier. Depuis je les dévore une après l’autre.

    Mon jardin est une ancienne forêt de résineux sur du sable. Cela fait 13 ans que j’ai commencé avec des feuillus persistants ou non. Depuis une dizaine d’années, je fauche environ 2 fois par an. Depuis 2 ans, je constate un net développement de champignons (enfin la partie visible), ce qui me parait être un bon signe.

    Le problème est que si je développe des cultures, plus de foin disponible sur place. La proche forêt regorge de fougères, je souhaiterai connaître votre avis pour son utilisation en couverture.

    Cordialement

    Michel

    1. Bonjour,
      L’idée de l’utilisation de fougères aigles souvent très abondantes en forêt est intéressante, Avez-vous eu une réponse de la part de Didier ? Merci

  12. Bonjour Didier,
    Je suis passionné par tes vidéos et je vais, très prochainement, démarrer mon potager… Sauf que je suis intallé à L’Ile de LA REUNION où il n’y a que 2 saisons, décalées de 6 mois par rapport à la métropole, sans crainte d’un hypothétique gel… Par contre,ravageurs et maladies….
    Ici, je ne peux pas trouver de foin de prairies naturelles mais que du foin de graminées semées sur les terres à peu près horizontales de scories volcaniques… Mais il existe une légumineuse invasive (desmodium intortum) qui peut monter jusqu’à 1 m de haut : en association avec le foin, celà devrait faire l’affaire… (elle est surnommée colle-colle pour ses graine amoureuses…)

    J’ai d’énormes problèmes pour trouver certaines semences (orties, consoudes…)

    Je rendrais compte de mes essais et t’enverrai photos et commentaires…

    A bientôt pour tes prochaines vidéos..

    Merci encore

    Gérard

  13. Bonjour Didier,
    Cela fait quelques mois que je m’instruis sur vos vidéos et au mois de Novembre 2016, j’ai décidé de me lancer dans le jardin du paresseux.
    J’ai fais 14 planches de 1 m x 5 m avec 50 cm entre pour le passage, j’ai recouvert le tout de 10 cm de feuilles de chênes de mon bois et de 10 cm de foin. Tout mon ancien potager à été recouvert et j’ai rentré mon motoculteur dans ma grange. A j’ai aussi fait pour essais 2 planches de 1.20 m x 4 m en bombé de 30 cm au milieu. Pour commencer j’ai fait pousser l’ail , les échalotes et les bulbes d’oignons en bacs et je viens de les mettre en écartant le foin sur les planches. Il y a quinze jours j’ai semé des fèves en écartant le foin en enfonçant les fèves de 2 cm dans la terre et en mettant dessus du terreau, je remettrait le foin contre les pieds quant ils auront poussés.
    Merci à vous de nous donner si gentiment tous ces détails, pour moi, cela commence à faire mon bonheur j’ai remisé ce motoculteur .
    Pepito47

  14. Pour info, les bulbes d’ail, d’oignon, d’échalote ne craignent pas le froid. Vous pouvez tout aussi bien les mettre directement en terre, sous le foin… Ils « perceront » quand cela leur chantera. Tout comme font les tulipes, les narcisses, les jonquilles… L’optimisation de la paresse n’est pas si facile : trop souvent, on reste « convaincu » qu’il faut absolument faire des « manips », bref, se compliquer l’existence… Un peu une drogue dont le sevrage n’est pas si facile !
    Cordialement

  15. Bonjour voila deux semaines que j ai découvert vos vidéos et vous remercie de votre partage,,, je suis une dame de 58 ans jusqu’en la je me limitait en jardin en radis salades et qq pieds de tomate et aubergine et courge …j ai de la place mais ni la santé et motivation pour avoir un jardin aussi discipliné que mes voisins!,, Je dispose de litière paille composte et foin mouton… du coup j ai étalé cela sur une partie du jardin qui était en herbe mais cela n est peut être pas le bon moment !,,, qu’ en pensez vous?.. même si je ne cultive pas tout au moins les herbes ne repousseront pas ou moins….je m inspiré de votre expérience et je vous tiendrais informer. … merci à vous car vous avez relancé une motivation !,, merci

  16. Bonjour Didier

    Quel plaisir de vous lire, maintenant je vais m’attaquer au visionnage de vos vidéo. Une question, notre maison et son petit jardin (120m2) se situe tout en haut d’un petit col de 650m. Nous avons souvent du vent et j’ai peur que le foin s’égaye dans la nature lorsque cela va souffler. J’envisage de mettre un filet à maille carré de 50mm pour plaquer le foin au sol. Est ce une bonne idée? Merci d’avances pour votre réponse

  17. Bonjour,
    je découvre avec énormément d’ intérêt vos vidéos, merci beaucoup pour ces précieuses informations.
    Dois-je comprendre que l’ on peut, sans regret, abandonner l’ idée de compostage puisque vous suggérez de déposer les déchets alimentaires, adventises et autres directement sur le terrain ?

    Bien cordialement,

    Christian Haerlingen
    Expérimentateur en permaculture depuis un an dans la région de Liège en Belgique.
    0032 492 20 17 00

  18. Bonjour, Je vous écris du Canada. Je suis tomber par hasard sur vos vidéos. Comme j’essaie de me simplifier la vie en vieillissant, vos méthodes ont capté mon intérêt!
    J’ai déjà utilisé de la paille sur des plates-bandes pour contrôler les mauvaises herbes, mais à mon grand désarroi, des semences de foin ont commencé à germer un peu partout, et j’en ai eu pour des semaines à les enlever !
    Alors vous comprendrez ma crainte à mettre du foin directement dans mon potager!
    Alors ma question est: avez-vous déjà eu ce problème et comment le cerner?
    Merci et bon été de jardinage et de farniente!

  19. Bonjour didier,
    Comment commencer? Mon jardin est pour l’instant une prairie composée d’herbes hautes, d’orties, de ronces…
    Si j’ai bien compris, je dois tondre ras et garder le foin ainsi créé pour recouvrir mon terrain. je dois attendre combien de temps? trois mois, plus ?

  20. Bonjour Didier, je ne connaissait pas le potager du paresseux il y a une semaine et cela m’intéresse beaucoup. J’aimerai produire mes légumes(courgettes, obergines…), mes fruits principalement sur arbres , mes légumineuses (lentilles, pois chiches, pois…), quelques oléagineux (tournesol, colza…) et des céréales (blé , maïs). Et 4 poules pour les oeufs. Seul le lait et la viande serait acheté dans le commerce, tout le reste produit chez moi. D’après vous, est ce que 400 à 500 m2 de terrain me suffirait et combien de temps je devrait y passé chaque jour ? J’avait aussi pensé à une serre pour prolonger les saisons de cultures et faire pousser sur des structures verticales avec du compost à base de résidus de culture et de jardin dont de la paille mélangés dedans. Qu’en pensez vous coté parasites et productivité ?

  21. bonjour,
    j’ai lu quelques remarques sur la culture des bulbes : oignons, echalotes et ail sur foin,
    j’ai trés envie de m’y lancer, y_a_t_il d’autres retour ? et conseils
    merci
    fred

  22. Bonjour Didier
    Merci pour tous vos bons conseils
    Vous nous aviez parler un jour (a Biobernai) d’un John je crois, pour se fournir en foin bio.
    Ou pourrais-je le trouver ?
    Merci

  23. Bonjour,
    Peut-on remplacer la paille par de la tonte de gazon?
    Je l’ai fait l’automne dernier et ce printemps en soulevant ce gazon j’ ai découvert 20 grosses larves de hanneton (grosses comme un petit doigt) au lieu des vers!!!
    Habitant en montagne, il m’est difficile de trouver de la paille.
    Merci d’avance pour votre réponse

  24. Bonjour,
    Voici le printemps, le jardin a été recouvert fin octobre de foin, d’ailleurs très difficile de trouver du foin puisque la récolte pour les agriculteurs a été moindre cette année compte tenu du temps( Limousin). J’avais complété par de la paille mais je m’aperçois que la lumière passe plus facilement donc les plantes vivaces montrent leurs bouts de nez !! Panique aussi, car comme c’est la première année, je balise pour semer, repiquer les premiers légumes !! Je dois repiquer des oignons échalotes, est ce que je fais un sillon, ou je repique en faisant un trou à chaque fois pour chaque plant ?? Si je n’écarte presque pas le foin , est ce que la terre sera suffisamment réchauffée pour qu elle plante s’épanouisse ??? votre réponse me réconfortera, merci d’avance
    Des jardiniers néophytes pour cette pratique

  25. Bonjour, j’ai découvert votre livre et vos vidéos tout à fait intéressants mais qui remettent en question tout ce que j’avais entrepris dans mon jardin… J’aime bien la solidité de vos arguments et leur bon sens. Je vais essayer car un potager est un merveilleux champ d’expérimentation.
    J’ai une question : il y a un apport dont vous ne parlez pas dans votre livre, le fumier de toilettes sèches. Il comporte pas mal de sciure de bois dont vous ne dites pas le plus grand bien. Je pratique cette méthode pour des raisons écologiques évidente. Je laisse reposer un an avant d’utiliser ( à 2 personnes cela représente à peu près 0,5 m3 de produit fini, ce qui n’est pas négligeable) et je le mélange à du compost classique au moment de l’épandage. Qu’en pensez-vous ?

  26. Bonjour, c’est la 3eme année que j’ai adopté la fenologie, je ne reviendrai pas à une autre forme de culture !
    Cette automne j’ai envie de franchir une étape dans la paresse et d’epandre le foin directement sur les vieux plans plutôt que de tout enlever et mettre dans le compost.
    J’ai quand même une petite retissance, est ce que je risque de fixer des maladies des plans vieillissants dans le sol?
    Merci pour votre réponse et tout ce partage!

  27. Bonjour,
    Je présente une exposition sur les jardins du 7 avril 2024 au 5 janvier 2025 à la Maison du Kochersberg. Pourriez vous faire une présentation sur le jardin du paresseux le dimanche 2 juin ou le dimanche 3 novembre 2024 à 15h à Truchtersheim? Il y a une salle pour 70 personnes attenante à l’expo, rétroprojecteur et micro. Vous pourrez vendre vos ouvrages à la fin de votre intervention. Quelles sont vos conditions?
    M-Claire Burger commissaire. familleburger@wanadoo.fr

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