L’ère du pétrole cher…

par Yves Cochet

Les fluctuations quotidiennes ou hebdomadaires des cours du baril de brut sur le marché new-yorkais sont dues à une multitude de facteurs d’origine et de portée très différentes.

Les commentateurs citent ordinairement les débits de l’OPEP, l’état des stocks commerciaux américains, le temps qu’il fait, les spéculateurs, le terrorisme, la faiblesse des capacités de raffinage, la situation en Irak, en Iran, au Nigeria, au Venezuela, en Russie…

Mais ces « explications » semblent valides quelle que soit la hauteur du cours du baril ­ 30 dollars, 40 dollars, 50 dollars… ­, alors que nous manque l’explication principale sur la hauteur elle-même, 60 dollars aujourd’hui. Trois facteurs décisifs poussent durablement les cours du brut à la hausse : la raréfaction géologique du pétrole conventionnel (peu cher à extraire), l’entrée dans un monde de terrorisme et de guerres permanentes pour le contrôle du pétrole, la forte augmentation de la demande due à la croissance asiatique et au maintien de la consommation occidentale. C’est l’anticipation de ce dernier facteur par les négociants qui fait aujourd’hui flamber les cours.

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