Note d’éconologie : nouvelle à prendre avec un certain humour ! Même si le sujet est loin d’être drôle…
Des moules ont été repérées à 1.300 km seulement du Pôle Nord, ce qui constitue un nouvel indice d’un réchauffement de la Planète, ont affirmé vendredi des scientifiques.
Les moules bleues préfèrent d’ordinaires les eaux plus chaudes au large de la France ou de la côte est des Etats-Unis. Mais des essaims ont été découverts le mois dernier au large de l’archipel norvégien de Svalbard, dans des eaux recouvertes de glace la plus grande partie de l’année. « Le climat change rapidement », a déclaré Geir Johnsen, professeur à l’Université norvégienne pour la Science et la Technologie. Les mollusques sont « un très bon indicateur du réchauffement du climat ». « Ils semble que les moules que nous avons trouvées ont deux ou trois ans », a-t-il dit à Reuters.
Leur présence n’avait plus été enregistrée au large de ces îles depuis l’époque des Vikings, il y a 1.000 ans, une autre période de réchauffement. Les scientifiques des Nations unies disent que l’Arctique se réchauffe plus rapidement que n’importe quelle autre région en raison des émissions de gaz carbonique et d’autres gaz à effet de serre dégagés par les combustibles fossiles. La fonte de la neige et de la glace découvre un sol plus foncé ou de l’eau qui absorbent plus la chaleur, accélérant le réchauffement davantage que les régions situées plus au sud. En
comparaison, la glace dans l’Antarctique est plus épaisse et résiste au réchauffement.
Au Canada, les Inuits ont aperçu pour la première fois des rouges-gorges, inconnus jusqu’ici dans leur région, et des plaques de glace jusqu’à présent solides ont cédé sous les pieds de chasseurs. En Scandinavie, des bouleaux se sont mis à pousser plus au Nord, dans des régions autrefois gelées où seuls les rennes allaient brouter.
Source : Reuters, 18/09/04