L’Assemblée nationale vote le passage de trois à onze vaccins obligatoires
L’annonce du gouvernement en la matière, qui avait été faite en juillet, avait suscité la polémique et l’ire de ceux qui s’opposent au recours à ce type de traitement.
LE MONDE | 27.10.2017 à 20h22 • Mis à jour le 28.10.2017 à 06h39
L’Assemblée nationale a donné son aval en votant, vendredi 27 octobre, l’extension du nombre de vaccins obligatoires, de trois à onze, pour les jeunes enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018. La disposition a été adoptée en première lecture par 63 voix pour et 3 contre (dont deux élus de La République en marche (LRM). Neuf députés se sont abstenus, à la gauche de la gauche.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sante/article/201 ... 63eSluM.99
Ainsi qu’on peut le voir, le sujet intéresse si peu les 577 députés de l’assemblée nationale que seulement 66 +9 abstention se sont exprimés. Soit 13% et 11% contre ce qui est loin d’une représentativité de la population estimée à près de 50% réservée vis-à-vis des vaccins.
11 vaccins obligatoires : la moitié des Français opposés
Par Lise Loumé le 25.07.2017 à 10h41
Selon un sondage Odoxa, un Français sur deux est opposé à l'extension de l'obligation vaccinale annoncée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Et un sur quatre estime même que les risques encourus sont... supérieurs aux bénéfices !
Début juillet 2017, la ministre de la Santé Agnès Buzyn annonçait que 11 vaccins pour la petite enfance deviendront obligatoires dès 2018, jugeant la situation de la couverture vaccinale en France "intolérable". Aux 3 vaccins actuellement obligatoires (diphtérie, tétanos et poliomyélite) seront ajoutés ceux qui étaient seulement "recommandés" : coqueluche, hépatite B, rougeole, oreillons, rubéole, méningocoque C, haemophilius influenza B et pneumocoque.
Mais la moitié de la population française s'oppose à cette mesure, révèle un sondage réalisé par Odoxa (1.011 personnes majeures représentatives de la population française) et publié le 20 juillet 2017. De plus, la défiance à l'égard de la vaccination aurait progressé depuis deux ans, met en avant le sondage : 39% estiment que les risques encourus sont supérieurs aux bénéfices, une progression de 12 points en deux ans !
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/1 ... ses_115007
Heidi Larson et ses coauteurs constatent que si l’importance des vaccins est globalement reconnue, malgré des différences notables entre pays, les citoyens européens, et en particulier en France, leur accordent le moins de confiance : 41 % des Français interrogés estiment ainsi qu’ils ne sont pas sûrs, un record mondial, 17 % doutent de leur efficacité et 12 % ne tiennent pas les vaccins infantiles pour importants. Dans l’ensemble, il apparaît que le niveau d’éducation accroît la confiance dans l’importance et l’efficacité des vaccins, mais pas dans leur sécurité.
Lire aussi :
[i] Scandales sanitaires, controverses... les raisons de la défiance en France contre les vaccins
13 % en moyenne de sceptiques
Pour cette étude, les personnes interrogées réagissaient à quatre affirmations : « Il est important pour les enfants de recevoir les vaccins », « Dans l’ensemble, je pense que les vaccins sont sûrs », « Dans l’ensemble, je pense que les vaccins sont efficaces » et « Les vaccins sont compatibles avec mes croyances religieuses ». Les vaccins étaient considérés en bloc, sans en mentionner un en particulier. Le sexe, l’âge, le niveau de revenu, la religion, le statut professionnel et le niveau d’éducation étaient précisés.[/i]
De même ceci :
Le difficile défi des vaccins pour adultes
En France, qui est l’un des rares pays européens à maintenir certaines vaccinations obligatoires, il y a eu le cumul de plusieurs vaccins ayant suscité des doutes : vaccinations contre le papillomavirus, la grippe pandémique A(H1N1), et l’hépatite B, qui concernent une population plus âgée ou adulte. Les vaccins pour les adultes représentent le défi le plus difficile à relever. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sante/article/201 ... bOfb13z.99
On pourra remarquer que ces enquêtes à 4 questions ne posent pas celle que les vaccins soient dangereux, inefficaces
http://presse.inserm.fr/wp-content/uplo ... 2018V2.pdf
Je reviens sur ce PDF qui vaut son pesant de cacahuètes ! Heureusement que personne d’autre que leurs aficionados ne lisent celui-ci (s'ils le lisent!) et encore moins se livrent à une analyse approfondie (eh oui, approfondie !) de cette littérature, c’est à se bidonner !
Comme d’habitude si quelqu’un souhaite cet approfondissement qu’il se manifeste ou continue de croire béatement à ce mélange pseudo-scientifique de faux et d’à peu près, pour ne pas dire de mensonges !A commencer par ça :
Enfin, les arguments développés par les lobbys anti-vaccins
• LOBBY, subst. masc.
[Aux États-Unis et, p. ext., dans d'autres pays] Groupement, organisation ou association défendant des intérêts financiers, politiques ou professionnels, en exerçant des pressions sur les milieux parlementaires ou des milieux influents, notamment les organes de presse.
http://www.cnrtl.fr/definition/lobby
les « lobbies » dits « antivaccinaux » défendent-ils des intérêts financiers ? En général ces associations réunissent des parents dont les enfants ont été victimes de ces vaccins ou qui veulent éviter de le devenir et donc qui paient une cotisation modeste pour être défendus auprès des autorités et éventuellement des tribunaux. Wouuu, terrifiants ces lobbies là.
Politiques alors? Les victimes et leurs parents se retrouvent dans la même situation quelle que soit leur étiquette, que personne ne leur demande d’ailleurs.
Professionnels ? Il n’y a pas de professionnels en tant que groupes puisque toutes les catégories professionnelles chez les parents se trouvent plus ou moins présentes et les associations sont essentiellement basées sur le bénévolat avec un secrétariat qui va, peut être, demander un(e) professionnel qualifié.
en exerçant des pressions sur les milieux parlementaires ou des milieux influents, notamment les organes de presse.
Quelle pression ces petites associations peuvent elles avoir sur les milieux influents et lesquels surtout ? Quand aux journaux, hormis les scandales qu’ils ne peuvent occulter, leurs colonnes ne sont pour ainsi dire jamais ouvertes à ce « lobby » en question.
C’est l’histoire de David contre Goliath revisitée façon vaccinale. Le pot de terre contre le pot de fer ! Et pourtant ça leur fait suffisamment peur pour qu’ils aillent jusqu’à imposer ces vaccins, ce que d’autres pays de la communauté européennes considèrent comme inutile et dangereux pour les démocraties ou qui se prétendent telles.
Ce qu’ils ne veulent pas voir, c’est que le citoyen lambda se rend compte, de plus en plus, que l’éléphant a peur d’une petite souris, que c’est celui-la même qui les a écrasés avec ses grosses pa-pattes. Et obliger les gens à se faire écraser, ça va se retourner contre eux (ça a déjà commencé) à l’avantage des souris.
Par contre, les lobbies vaccinaux défendent des intérêts financiers énormes, font une pression importante sur les politiques (menace de licenciements, désastre sanitaire inévitable, perte de taxes pour l’Etat, etc…) et professionnel, on s’en serait douté, quand à la presse, elle leur ouvre très largement les colonnes de ses journaux, radio, télé (avec un peu de pub à la clé éventuellement, ça ne peut pas nuire !). Mais guère ou pas du tout au petit « lobby » en question.