Le conseil des Académies des sciences européennes évoque des risques de « dommages importants ». Je pense qu’il est bon de commenter ce terme parce qu’il sous-entend un danger. Ce danger n’est probablement pas dans le médicament homéopathique lui-même mais dans un recours retardé à une médecine fondée sur les preuves (evidence-based medicine), à la médecine qui soigne, à la médecine qui prévient. De ce point de vue, l’homéopathie peut représenter un danger pour la santé publique.
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2997 encore un fatras d'absurdités tenu par un ardent défenseur de la médecine d'école allopathique qui n'y connait rien en ce domaine et qui voudrait que d'autres médecines se soumettent à SES critères d'évaluation. Hormis que ce n'est pas du tout scientifique (des critères universels) c'est absurde en soi car ce n'est qu'une prétention a rester le seul maitre du marché de la santé... pardon des malades. "
Hors de nous, point de salut!" Ca devrait rappeler quelque chose,
mais ce sont les plus grosses ficelles qui marchent le mieux.
Je ne vais pas reprendre ce qui a déjà été dit, mais un seul passage caractéristique:
Pour autant, nous, personnels hospitaliers et professionnels de santé, nous devons nous battre pour une vérité scientifique et pour faire en sorte que la médecine soit plus performante et mieux écoutée par les patients.
Pour une perle et une autopromotion, c’est réussi.
Sauf que ce qui cloche, et il doit avoir un énorme trou de mémoire, c’est que les homéopathes ont fait les mêmes études que tous les autres médecins et ils sont donc
reconnus, par leur diplôme « allopathique », comme ayant les compétences voulues en médecine et qu'ils savent ce qu’est une vérité scientifique, en phase 4 .
Par contre ce personnage reconnait implicitement le manque de performances (
en gros tous les échecs) de cette médecine d’école qui se démontre par les statistiques de mortalité. Quant à être mieux écoutée par les patients (les clients en fait) la loi oblige les médecins à indiquer TOUS les effets secondaires répertoriés pour chaque médicament, (donc être à l'écoute de ces effets secondaires mineurs ou gravissimes) qui ont de quoi filler la trouille à tous ces clients
Les médicaments homéopathiques devraient-ils être soumis aux règles normales de l’AMM ?
Dès lors que l’homéopathie argue de propriétés thérapeutiques et que, par ailleurs, les pouvoirs publics financent son remboursement, il est légitime de demander au médicament homéopathique d’apporter les preuves de son activité.
Le Pr Even qui n’est pas antimédicaments, loin s’en faut, dit et répète qu’une quantité majoritaire de médicaments , lesquels se trouvent sur le marché, ne le sont que pour rentabiliser le business lucratif par de nouveau produits brevetés
sans preuve d’une efficacité différente des génériques et là ça coute très, très cher à la SS.
De ce point de vue, on peut être étonné que l’AMM (autorisation de mise sur le marché) des médicaments homéopathiques ne suive pas le même chemin que les autres médicaments.
Cela s’appelle donner le bâton pour se faire battre ! En effet, il est bizarre que les vaccins ne suivent pas non plus ce même chemin que les autres médicaments. Simplement parce que les critères d’évaluation des vaccins, ne sont pas les mêmes que les autres médicaments sortant des laboratoires, tout comme l’H qui est une médecine différente à laquelle ces critères allopathiques ne sont pas applicables.
Il est donc tout à fait légitime que les Académies des sciences exigent un chemin identique et des dossiers d’autorisation qui soient conformes aux exigences du monde présent.
Quand les académies des science sont exclusivement entre les mains d’une médecine d’école, il est difficile de croire qu’ils puissent raisonner autrement.
De deux choses l’une : ou bien les médicaments homéopathiques sont efficaces, et ils n’auront pas de difficulté à prouver leur action vis-à-vis de certaines maladies, même s’il s’agit de maladies bénignes, ou bien ils ne le sont pas, et leur mise sur le marché en tant que médicament ne devrait pas être autorisée.
Voilà, en effet le nœud du problème. Qui va faire cette évaluation ? Les allopathes ? Les homéopathes ? Le balayeur du coin ?
Les allopathes sont incompétents, donc pas eux ! Les homéopathes seront considérés comme manquant de neutralité : donc pas eux ! Il ne reste plus que le balayeur du coin, c'est-à-dire Mr Tout le monde !
Le statut dérogatoire du médicament homéopathique
Enregistrement sans AMM
Ne sont pas soumis à l’autorisation de mise sur le marché prévue à l’article L.5121-8 les médicaments homéopathiques qui satisfont à toutes les conditions énumérées ci-dessous :
• administration par voie orale ou externe,
• absence d’indication thérapeutique particulière sur l’étiquetage ou dans toute information relative au médicament,
• degré de dilution garantissant l’innocuité du médicament (pas plus d’une partie par 10 000 de la teinture mère, ni plus d’un centième de la plus petite dose utilisée éventuellement en allopathie, pour les principes actifs dont la présence dans un médicament allopathique entraîne l’obligation de présenter une prescription médicale).
Article L5121-13 du code de la santé publique
AMM simplifiée (si la procédure d’enregistrement sans AMM ne s’applique pas)Mais aussi:
Pour un médicament homéopathique soumis à autorisation de mise sur le marché, compte tenu de la spécificité de ce médicament, le demandeur est dispensé de produire tout ou partie des résultats des essais pharmacologiques, toxicologiques et cliniques lorsqu’il peut démontrer, par référence détaillée à la littérature publiée et reconnue dans la tradition de la médecine homéopathique pratiquée en France, que l’usage homéopathique du médicament ou des souches homéopathiques le composant est bien établi et présente toutes garanties d’innocuité.
Article R5121-29 4 du code de la santé publiqueLa question se trouve donc réglée par le code de santé publique !
Pour rappel :
http://ansm.sante.fr/Produits-de-sante/VaccinsLes vaccins sont des médicaments immunologiques. Ils consistent en des solutions contenant des virus, bactéries, parasites, fragments de microbes ou substances toxiques. L’objectif est de stimuler les défenses immunitaires de l'organisme en injectant à faible dose ces corps étrangers, sans provoquer la maladie concernée par le vaccin.
L'ANSM intervient dès la phase des essais cliniques dans le développement d'un vaccin.
Elle autorise au niveau national, sa mise sur le marché (AMM) en fonction de l'évaluation de son bénéfice et de ses risques. L'AMM peut aussi être délivrée, pour l'ensemble du territoire de l'Union européenne, par la Commission européenne après avis de l'Agence européenne des médicaments .
L'ANSM poursuit son action en assurant la surveillance de sa sécurité d'emploi. C'est elle qui contrôle la publicité auprès du public et des professionnels de santéet:
http://ansm.sante.fr/Dossiers/Vaccins/L ... ns/(offset)/0#vac
NB: l'ANSM ne contrôle pas l'efficacité de médicament mais seulement leur sécurité d'emploi...et sa pub!
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré