Eco-anxiété : le grand malaise de la jeunesse écologique
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Re: Eco-anxiété : le grand malaise de la jeunesse écologique
Mets ta phore et va jouer au lumignon, tu seras gentil.
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Re: Eco-anxiété : le grand malaise de la jeunesse écologique
Le calembour est la fiente de l'esprit, disait Totor...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
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Re: Eco-anxiété : le grand malaise de la jeunesse écologique
Ahmed a écrit :Le calembour est la fiente de l'esprit, disait Totor...
Kumkwat, on peut être un grand écrit-vain et dire n'importe quoi.
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Re: Eco-anxiété : le grand malaise de la jeunesse écologique
Je trouve ça plutôt rassurant!Kumkwat, on peut être un grand écrit-vain et dire n'importe quoi.
Plus on écrit, plus on risque de dire une connerie! je plaiderais pour lui les circonstances atténuantes...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Re: Eco-anxiété : le grand malaise de la jeunesse écologique
Ahmed a écrit :L'intérêt des métaphores est de transposer quelque chose de complexe vers une analogie plus simple ou mieux connue de l'interlocuteur. Je serais très disposé à compléter mes explications si tu me précises le ou les points qui te semblent obscurs.
Eh bien pour le dernier post, tu commences avec l’introduction de la propagande, suivie d’une analogie sur les moteurs avec l’idée que trop d’énergie peut les faire rompre alors que c’est au contraire la raréfaction d’énergie qui nous pend au nez.
(On aurait de l’énergie a gogo, on irait continuer les c….ies dans l’espace, pour trouver d’autres ressources et continuer encore…tant que soumis au capitalisme)
Ensuite les gilets jaunes qui a l’opposé, est une crise de manque d’énergie ou d’argent, ce qui en soit est équivalent.
Ensuite la propagande comme arme, plutôt que la coercition.
Ensuite il faut deviner, et encore pas certain de ton intention, que tu parles du système comme ayant pour déterminisme de cramer de l’énergie.
Alors que le déterminisme premier du système est de faire du profit et effectivement, en découle la conséquence de cramer de l’énergie.
L’être humain dans cette histoire, celui qui est censé diriger sa propre barque, n’ayant aucunement comme objectif le matin au réveil de cramer un max d’énergie.
Je veux dire par là que si l’être humain reprend les commandes, la partie est sauvée.
Tout cela est exprimé de façon compliquée, tout compacté, pas plaisant à lire, et je ne vois pas où tu veux en venir avec cette suite d’affirmations. Quelle est l’idée principale ?
voilà !
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peu importe.
On va tenter le 3 posts par jour max
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Re: Eco-anxiété : le grand malaise de la jeunesse écologique
Hou, là! Ça fait beaucoup de points à éclaircir! En tous cas, merci pour le retour.
Remettons-donc les choses dans l'ordre, puisque c'est le plus important.
Tu écris:
Il y a là une première source d'erreur: le déterminisme premier de toutes choses est de dissiper de l'énergie et le capitalisme ne fait pas exception à cette règle (il s'y distingue même particulièrement). Dans ce dernier système, le flux monétaire est strictement symétrique au flux énergétique (c'est un tout petit peu plus compliqué que ça dans le détail, mais ça ne change rien dans les grandes lignes et ce n'est pas le moment d'en rajouter!). Si l'on admet l'équivalence ou le fait que le premier ne soit qu'une transcription du second, ça suffit pour comprendre bien des choses.
D'ailleurs, tu le notes toi-même:
Tu écris aussi:
Ce sont les deux leviers d'action possible: la première évite le recours à la seconde.
Et:
Le système est court-termiste et, pour le moment, nulle raréfaction: la quantité d'énergie gaspillée croît constamment, ce qui est conforme au principe de dissipation maximum*. La rupture du moteur systémique serait à comprendre comme l'impossibilité ultime de parvenir à cette accumulation de capitaux/dissipation énergétique selon le mode actuel. Il en résulterait une nécessaire reconfiguration systémique profonde qui n'aurait aucune chance de nous être favorables.
Tu écris:
Ce que tu dis est important, même si je ne l'exprimerais pas exactement en ces termes: l'être humain est "censé diriger sa propre barque", mais il n'en est rien (en tant que simple agent du système) et, effectivement il ne souhaite pas cramer un max d'énergie, mais y est contraint (c'est ce que ne comprennent pas ceux qui perçoivent le phénomène superficiellement et le voit comme la simple addition des comportement individuels pour satisfaire leurs "besoins"). Bien entendu, la solution est avant tout de devenir conscient de ces déterminismes; certes, cela ne les fera pas disparaître, mais il est possible de composer avec eux et un monde vivable est possible. C'est l'actuel qui est fondamentalement utopique.
* Je prends un exemple concernant l'efficience énergétique: on a évoqué récemment l'exemple des leds qui diminuent drastiquement la consommation d'électricité pour l'éclairage. Cette sobriété énergétique ne contrevient nullement au processus générale, puisque la multiplication des applications lumineuses qu'elle permet aura tôt fait de dissiper nettement plus d'énergie que les anciens procédés d'éclairage...
Remettons-donc les choses dans l'ordre, puisque c'est le plus important.
Tu écris:
...le déterminisme premier du système est de faire du profit et effectivement, en découle la conséquence de cramer de l’énergie.
Il y a là une première source d'erreur: le déterminisme premier de toutes choses est de dissiper de l'énergie et le capitalisme ne fait pas exception à cette règle (il s'y distingue même particulièrement). Dans ce dernier système, le flux monétaire est strictement symétrique au flux énergétique (c'est un tout petit peu plus compliqué que ça dans le détail, mais ça ne change rien dans les grandes lignes et ce n'est pas le moment d'en rajouter!). Si l'on admet l'équivalence ou le fait que le premier ne soit qu'une transcription du second, ça suffit pour comprendre bien des choses.
D'ailleurs, tu le notes toi-même:
Ce n'est pas une crise globale de manque d'argent, mais la double conséquence de "l'augmentation de potentiel", autrement dit de l'écart grandissant entre riches et pauvres, d'une part et d'autre part du recours massif à l'industrie financière qui permet de poursuivre l'accumulation en dépit de l'automatisation accrue qui rend de plus en plus de gens inutiles au fonctionnement économique.Ensuite les gilets jaunes qui a l’opposé, est une crise de manque d’énergie ou d’argent, ce qui en soit est équivalent.
Tu écris aussi:
Ensuite la propagande comme arme, plutôt que la coercition.
Ce sont les deux leviers d'action possible: la première évite le recours à la seconde.
Et:
une analogie sur les moteurs avec l’idée que trop d’énergie peut les faire rompre alors que c’est au contraire la raréfaction d’énergie qui nous pend au nez.
(On aurait de l’énergie a gogo, on irait continuer les c….ies dans l’espace, pour trouver d’autres ressources et continuer encore…tant que soumis au capitalisme)
Le système est court-termiste et, pour le moment, nulle raréfaction: la quantité d'énergie gaspillée croît constamment, ce qui est conforme au principe de dissipation maximum*. La rupture du moteur systémique serait à comprendre comme l'impossibilité ultime de parvenir à cette accumulation de capitaux/dissipation énergétique selon le mode actuel. Il en résulterait une nécessaire reconfiguration systémique profonde qui n'aurait aucune chance de nous être favorables.
Tu écris:
L’être humain dans cette histoire, celui qui est censé diriger sa propre barque, n’ayant aucunement comme objectif le matin au réveil de cramer un max d’énergie.
Je veux dire par là que si l’être humain reprend les commandes, la partie est sauvée.
Ce que tu dis est important, même si je ne l'exprimerais pas exactement en ces termes: l'être humain est "censé diriger sa propre barque", mais il n'en est rien (en tant que simple agent du système) et, effectivement il ne souhaite pas cramer un max d'énergie, mais y est contraint (c'est ce que ne comprennent pas ceux qui perçoivent le phénomène superficiellement et le voit comme la simple addition des comportement individuels pour satisfaire leurs "besoins"). Bien entendu, la solution est avant tout de devenir conscient de ces déterminismes; certes, cela ne les fera pas disparaître, mais il est possible de composer avec eux et un monde vivable est possible. C'est l'actuel qui est fondamentalement utopique.
* Je prends un exemple concernant l'efficience énergétique: on a évoqué récemment l'exemple des leds qui diminuent drastiquement la consommation d'électricité pour l'éclairage. Cette sobriété énergétique ne contrevient nullement au processus générale, puisque la multiplication des applications lumineuses qu'elle permet aura tôt fait de dissiper nettement plus d'énergie que les anciens procédés d'éclairage...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Re: Eco-anxiété : le grand malaise de la jeunesse écologique
@Ahmed
Je ne suis absolument pas d’accord, le culte à Rodier semble te perdre…
La dissipation d’énergie est la conséquence et non la cause.
La cause racine de tout est le besoin de sécurité de l’être humain.
Sans être humain on aurait une nature " stable/durable " entre deux grandes catastrophes naturelles.
Les systèmes galactiques et planétaires sont plutôt la marque de la concentration de l’énergie, et non de la dissipation d’énergie.
Où est le déterminisme naturel à la frénésie de dissipation d’énergie ?
Ça dissipe ponctuellement (un soleil) pour mieux se ratatiner ensuite, créer des éléments lourds.
Suite au besoin de sécurité de l’être humain vient se greffer une verrue ,que l’on appelle le capitalisme , système croissantiste, qui par conséquent réclame de l’énergie. Disons que c’est plus facile de croître avec de l’énergie.
Ce système a pu germer dans les esprits parce que de l’énergie et de la technologie étaient présents. Il s’agit d’ une coévolution.
Ce système est le prolongement de déterminisme humains: la peur de l’avenir et le besoin d’accumuler pour se rassurer.
L’énergie permet de décupler ces déterminismes humains et surtout d’avoir le luxe de ne pas se regarder, de toujours considérer les problèmes comme externes alors qu’à la racine, ils sont tous internes.
Aucun problème en dehors de soi
Le capitalisme est une " pathologie psychologique" non traitée à la base, disons une immaturité.
Les limites de la nature vont nous contraindre a conscientiser ou disparaître si nous persistons dans l'aveuglement.
PS : les éclairages led ne vont pas nécessairement mener a une plus grande dissipation d’énergie.
les éclairages led sont bon pour le PIB donc pour le capitalisme car il s’agit de jeter a la poubelle tous les autres types d’éclairages, d’en produire de nouveaux, de les vendre et donc de faire du profit.
Passer aux leds est capitalo-compatible pour la phase de production.
Apres, c’est peut etre une balle dans le pied, si ses lampes sont vraiment durables, ça ne sera plus capitalo- compatible . Que faire des usines qui doivent être rentables et qui ne tournent plus à plein régime ?
Je ne suis absolument pas d’accord, le culte à Rodier semble te perdre…
La dissipation d’énergie est la conséquence et non la cause.
La cause racine de tout est le besoin de sécurité de l’être humain.
Sans être humain on aurait une nature " stable/durable " entre deux grandes catastrophes naturelles.
Les systèmes galactiques et planétaires sont plutôt la marque de la concentration de l’énergie, et non de la dissipation d’énergie.
Où est le déterminisme naturel à la frénésie de dissipation d’énergie ?
Ça dissipe ponctuellement (un soleil) pour mieux se ratatiner ensuite, créer des éléments lourds.
Suite au besoin de sécurité de l’être humain vient se greffer une verrue ,que l’on appelle le capitalisme , système croissantiste, qui par conséquent réclame de l’énergie. Disons que c’est plus facile de croître avec de l’énergie.
Ce système a pu germer dans les esprits parce que de l’énergie et de la technologie étaient présents. Il s’agit d’ une coévolution.
Ce système est le prolongement de déterminisme humains: la peur de l’avenir et le besoin d’accumuler pour se rassurer.
L’énergie permet de décupler ces déterminismes humains et surtout d’avoir le luxe de ne pas se regarder, de toujours considérer les problèmes comme externes alors qu’à la racine, ils sont tous internes.
Aucun problème en dehors de soi
Le capitalisme est une " pathologie psychologique" non traitée à la base, disons une immaturité.
Les limites de la nature vont nous contraindre a conscientiser ou disparaître si nous persistons dans l'aveuglement.
PS : les éclairages led ne vont pas nécessairement mener a une plus grande dissipation d’énergie.
les éclairages led sont bon pour le PIB donc pour le capitalisme car il s’agit de jeter a la poubelle tous les autres types d’éclairages, d’en produire de nouveaux, de les vendre et donc de faire du profit.
Passer aux leds est capitalo-compatible pour la phase de production.
Apres, c’est peut etre une balle dans le pied, si ses lampes sont vraiment durables, ça ne sera plus capitalo- compatible . Que faire des usines qui doivent être rentables et qui ne tournent plus à plein régime ?
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Re: Eco-anxiété : le grand malaise de la jeunesse écologique
...et tu as fait perdre un "d" à Roddier!
Je te rassure, je ne voue aucun culte particulier à ce physicien, mais je reconnais la pertinence de ce qu'il avance. Les applications de la thermodynamique plaident complétement dans le sens de ses propos. La nature n'est nullement stable, ce n'est qu'un effet de manque de recul et si l'espèce humaine s'est retrouvée "favorisée", c'est justement parce qu'elle possédait une aptitude particulière (la communication élargie) qui lui permettait une plus grande dissipation d'énergie que les autres espèces. Dans ce schéma, le capitalisme apparaît comme le type d'organisation sociale le plus efficace, toujours selon ce critère et c'est ce qui explique à la fois son succès et le fait qu'il soit impossible à remplacer sans la conscience claire que ces déterminismes ne nous sont favorables (d'une certaine manière) que très provisoirement et qu'il serait bon, sinon de s'en affranchir totalement (compliqué!), du moins de les infléchir de telle sorte que les finalités humaines trouvent leur place.
Je te rassure, je ne voue aucun culte particulier à ce physicien, mais je reconnais la pertinence de ce qu'il avance. Les applications de la thermodynamique plaident complétement dans le sens de ses propos. La nature n'est nullement stable, ce n'est qu'un effet de manque de recul et si l'espèce humaine s'est retrouvée "favorisée", c'est justement parce qu'elle possédait une aptitude particulière (la communication élargie) qui lui permettait une plus grande dissipation d'énergie que les autres espèces. Dans ce schéma, le capitalisme apparaît comme le type d'organisation sociale le plus efficace, toujours selon ce critère et c'est ce qui explique à la fois son succès et le fait qu'il soit impossible à remplacer sans la conscience claire que ces déterminismes ne nous sont favorables (d'une certaine manière) que très provisoirement et qu'il serait bon, sinon de s'en affranchir totalement (compliqué!), du moins de les infléchir de telle sorte que les finalités humaines trouvent leur place.
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Re: Eco-anxiété : le grand malaise de la jeunesse écologique
eclectron a écrit :@Ahmed
Je ne suis absolument pas d’accord, le culte à Rodier semble te perdre…
La dissipation d’énergie est la conséquence et non la cause.
ce qui prouve que tu n'as rien compris à la thermodynamique, mais tu l'as déjà reconnu.
L'absence de dissipation d'énergie, ça s"appelle un état d'équilibre, et dans le monde du vivant, ça s'appelle la mort.
Le vivant est une usine à produire de l'entropie, quoi que tu en penses. La seule chose qu'on peut essayer, c'est d"ajuster le curseur, mais si on le met à zéro, il n'y a plus de vivant.
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Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (Georges COURTELINE)
Mééé nie nui allé a des fetes avec 200 personnes et n'iai meme pas été maladee moiiiiiii (Guignol des bois)
Mééé nie nui allé a des fetes avec 200 personnes et n'iai meme pas été maladee moiiiiiii (Guignol des bois)
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Re: Eco-anxiété : le grand malaise de la jeunesse écologique
Oui, "ajuster le curseur" peut être traduit également par "orienter la dissipation d'énergie" ou, comme le disait fort justement Sen-no-sen, dissiper moins, pour dissiper plus longtemps (la vitesse est un facteur très destructif, dans cette affaire).
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