Ahmed a écrit :Remplace "morale" par "psychologique" et c'est du pareil au même...
Ta réaction est intéressante car je m'aperçois que je parle dans le vide.
Ce que je prends pour acquis et évidence ne l'est pas du tout, et est finalement loin d’être évident pour la plupart (?).
Ça fait presque 30 ans que je rejette ( avec raisons) le conformisme de la société. j'en suis encore le jouet inconscient, on ne se défait pas d'un formatage plurimillénaire en 5mn, encore moins en une phrase, c'est un peu ça que j'ai tendance à oublier.
Une des première chose a comprendre dans la vie, devrait être ce qu'est un être humain.
Qui est-ce qui a des problèmes (ou des joies) , avant de le satisfaire.
Est-il légitime de répondre de manière automatique a tout ce qui émane de l’être humain ?
Est -il légitime de combler de manière automatique ses désirs, est il légitime de répondre à toutes ses peurs ?
Toutes ces peurs et désirs étant bien rapidement admis comme naturels (même pas questionnés) et bien rapidement de poser comme rationnel/naturel d'y répondre.
Ne serait-il pas pertinent de s'intéresser à celui qui alternativement désir ou à peur ?
bref s’intéresser d'abord à l'ego , à sa propre pertinence, aux conséquences de sa nature, avant de répondre favorablement a ce qui n'est peut être que du caprice, de l'irrationalité voire une certaine forme de folie.
La "capitalisme" ne s'est jamais posé ces questions, ni aucun autre système à ma connaissance mais je suis assez ignare en ce qui concerne les autres systèmes, même le communisme, mis a part les 'experiences' à l'Est .
Je connais le capitalisme par l’expérience de vivre dedans depuis ma naissance.
Le capitalisme prend pour point de départ l'ego , il en fait sa base et ne questionne pas la pertinence de lui laisser le champ libre, il ne questionne pas la pertinence de cultiver l'ego (son fondement).
Tout problème vient de l'absence de questionnement, de l’absence d'introspection personnelle, de l’absence d'attention* comme dirait un ami.
* pour comment ça pense en nous et le traitement que l'on en fait.