bon, on ne va pas reprendre le même débat
si tu bouffes de la digitale tu meurs car la plante synthétise de la digitaline, c'est con mais son nom vient de là digital digitaline, faut pas être futé pour le voiri
Ni futé pour sortir pareille évidence
le steak de synthèse existe,
De plus en plus rigolo. C’est comme lorsque l’on dit un steak de céréales ou du lait de soja, ni les uns ni les autres ne sont des steaks ou des laits. Faire une culture cellulaire, ce n’est pas faire un bœuf.
on sait faire un vrai steak à partir de pas grand chose, les chimistes savent faire, (mais avec des discours de gens comme toi qui doutent et diabolise, ceci arrivera-t-il un jour dans nos assiettes, oui je le pense car quand l'Homme sera au bord du gouffre, il n'aura plus le choix de se permettre de débattre philosophiquement, il devra survivre donc manger)[*]
toujours plus rigolo ! Voila que les chimistes se prennent pour des biologistes maintenant !
mais ils ne se prennent pas pour des dieux, ils ne veulent pas créer d'êtres vivants, c'est absurde, donc oui on saura bientôt presque tout copier, tout remplacer, on sait imprimer des cornées, fabriquer de la peau, mais tu en es encore au mythe de Frankenstein
Oh que si, ils se prennent pour des dieux de substitution comme cela à toujours été au fil des millénaires, mais avec des formes différentes seulement. Ils bricolent sans en connaitre la finalité.
quel intérêt de créer un radis, la nature le fait si bien,
La nature ou dieu ? tout est question de sémantique !
par contre créer du steak, sans créer de déchets, sans passer par le bœuf là oui, la grande différence entre les autotrophes et les hétérotrophes, l'un ne consomme rien en énergie, l'autre si
ce n’est pas du steak, mais de la culture cellulaire, non expérimentée diététiquement et médicalement sur des générations successives, seuls moyens d’en mesurer la viabilité et la non nocivité. Quant à dire sans créer de déchets, l’élevage ne se limite pas à fabriquer des steaks sur pattes, mais utilise tous les autres produits à usage alimentaire ou industriel comme pour les peaux ou la nourriture de nos carnassiers familiaux. «
rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » selon la formule habituelle et les cultures cellulaires ne se nourrissent pas de l’air du temps et coutent un pognon fou pour y arriver.
bizarre quand tu dis qu'on ne sait pas l'avenir d'un produit tu n'arrives pas à écrire qu'on se connaît pas l'avenir d'un produit naturel en excès, tellement tu es conditionné
Question conditionnement tu es dans la norme ! La consommation d’un produit naturel en excès ne se rencontre que dans des labos. L’expérience de terrain construite au fil des millénaires limite les absorptions de ces produits.
Ca, c’est la plus grande des erreurs qui vient du conditionnement (un de plus) sur « le darwinisme évolutionniste» qui prétend à l’évolution de l’inanimé( chimiquement) et le vivant qui échappe pourtant à cette dimension. Si il avait été possible que le vivant sorte de ce qui ne l’est pas, il serait simple de le reproduire comme on prétend le faire avec la chimie.
donc tu es pour le créationnisme,
Nous sommes tous créationnistes, y compris les évolutionnistes. Nous créons des objets, des idées, des musiques, des poisons de synthèse, etc....
car la nouvelle théorie de l'évolution (Darwin est bien sympa mais c'est le grand-père de l'évolution, les lignes ont largement bougé depuis)
Darwin est le « père » de l’adaptation, pas de l’évolution post darwinienne. De plus les recherches scientifiques ne réussissent toujours pas, sauf par des dogmes, à prouver cette pseudo évolution, bien au contraire, car plus on découvre et plus la situation se complexifie et s'oppose à cette théorie dogmatique.
car justement à partir de quelques acides aminés (tu les cites) on peut fabriquer d'autres molécules, donc tant que c'est simple on parle de chimie, mais où est la limite entre chimie et vivant,
donc ce que tu appelles toi chimie d'autres pourraient appeler ça du vivant (simple mais du vivant) donc tu vois on est loin de la chimie de base, on est plus dans des définitions, du vocabulaire, d'où l'absurdité d'opposer naturel et de synthèse.
C’est bien du vocabulaire mal compris qui crée cette confusion entre naturel et de synthèse. Il ne suffit pas de fabriquer n’importe quoi, de préférence, encore faut-il que ces produits ne rentrent pas en opposition avec le vivant justement qui, justement, rejette tout produit inadapté à cette vie, au prix d’une énergie gaspillée sans utilité.
même débat entre cellule et fœtus, c'est encore l'Homme qui décide de la limite,
faut débat puisque, en biologie, il n'y a pas de différence, ou bien c'est du vivant ou du mort, la notion de maturité complète d'un fœtus, n'est qu'un point de vue culturel, sur le droit de vie ou de mort.
si un organisme saurait faire la différence entre du naturel et du synthèse pourquoi, arrive-t-on si facilement à utiliser les produits de synthèse, pour produire des légumes, pour soigner, pour tuer,
Comme indiqué ci-dessus, il ne faut pas confondre utiliser avec un bénéfice certain un produit alimentaire quelconque et un produit synthétique qui produira un phénomène de rejet, médicalement et largement vérifié, par des réactions leucocytaires, signes d’infection.
pourquoi l'aspirine de synthèse soigne aussi bien que l'aspirine extraite du saule?
Encore et toujours la même confusion ! le saule produit de l’acide acétylsalicylique aux propriétés médicinales très anciennes, mais ce n’est pas le produit isolé qui était pris, mais une dilution (pas une concentration) accompagnée d’autres constituants (qu’en chimie on appelle impuretés), qui participent à son assimilation sans créer de phénomènes annexes de sensibilisation que l’on appelle effets secondaires. L’eau chimiquement pure, reconstituée par synthèse, est toxique, mais polluée par d’autres composés minéraux elle devient un produit vital et il en est ainsi partout dans les milieux de vie.
ce que Didier est conscient et qu'il explique très bien et donc il explique bien que son utilisation du foin n'est pas compatible avec de la production de grande culture,
Evidemment, il faudrait plus de surface de culture de foin que de surfaces de culture aluimentaire, donc ce n'est applicable que sur des petites surfaces, c'est évident! mais là aussi, il faut le rapporter aux habitudes culturelles et culturales de jardinier, pas de professionnels, jardiniers mettant aussi en pratique la pub des vendeurs de produits phytosanitaires (sic). Il faut redonner de la vie là où elle avait été réduite, voire disparue, et le mulch épais est une façon d'accélérer cette reconstitution. En grande culture cela demandera beaucoup plus de temps évidemment!
donc si le bio le fait c'est bien parce qu'il reste confidentiel et qu'il peut encore se permettre d'ignorer qu'il va chercher sa fertilité ailleurs,
Donc tu ignores tout du bio et là encore tu joues les mouches du coche. Renseignes toi, en profondeur, sur le sujet depuis ses origines, ses expériences, ses échecs aussi, ce qui en a été retenu comme favorable ou défavorable au vivant et tu en reparleras « savamment » ensuite comme pour les vaccinations d’ailleurs.
donc se focaliser sur le bio est bien un leurre il ne peut pas être la solution, on le voit bien les tomates bio espagnole sont produites hors sol, sans pesticides sans produit de synthèse et sans sol, donc encore du vocabulaire et là qui on abuse le quidam car on présente le cultivateur bio comme un homme travaillant la terre, mais si on veut produire en masse pour nourrir la planète, c'est impossible
Tu mélanges tout une fois encore et tu te focalises sur un seul aspect.. Avoir une étiquette, plus ou moins usurpée d’ailleurs, ça ne fait pas de soi un vrai bio pas plus que porter un uniforme de gendarme fait de soi un vrai gendarme. Ou, plus prosaïquement, un produit de synthèse ne fait pas un produit vital.
donc le "bio" pour une caste de privilégiés oui, le bio pour la planète est un leurre
Toujours dans les schémas simplificateurs !
D’une certaine façon, à nuancer, le bio se pratique depuis que les humains font de la culture, soit (selon les uns ou les autres) depuis des dizaines de millénaires. L’intrusion de l’industrie, avec sa vision de labo complètement détachée de la réalité du terrain, a promu des méthodes à but industriel et à des fins économiques UNIQUEMENT et les terres se stérilisent de plus en plus à cause de ces artifices, ça c’est la réalité.
Donc il faut revenir, avec difficulté, à des modes respectant la vie des sols et partant de là, la vie des consommateurs des produits cultivés et cela ne concerne pas des privilégiés, mais l’humanité entière. Mais pour cela il faut revoir tout une évolution de la société agricole qui a cru au mythe du toujours plus à moindre coût apparent et dont nos agriculteurs prennent de plus en plus conscience et cela ne se fait pas en claquant des doigts, car il faut réapprendre à ces paysans le sens de cette vie que pratiquaient instinctivement leurs anciens et qui s’est plus ou moins perdue avec l’agrochimie de synthèse.
Le leurre donc, c’est de faire croire que c’est un leurre !
Prêché par l’industrie agrochimique !
Les réactions du public, actuellement, d’industriels de l’alimentation, vont dans cette direction que demain toutes les productions agricoles devront être bio et ce public, de non privilégiés, le réclame. De moins en moins de colorants, de conservateurs, de pesticides, du bio dans les cantines, des menus VG, etc… montrent que cette prise de conscience se développe de plus en plus malgré tous les efforts que big agro business, a fait pour l’en empêcher et soutenu par des aficionados payés pour ça ou simplement convaincus, un peu trop facilement, que les poisons n’en sont pas vraiment quand il y a du fric à se faire sur le dos des moutons de panurge.
[*]dans la mesure, seulement, où le mythe de l'humain omnivore perdurera, alors que rien ne le justifie sinon des habitudes culturelles.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré