Les déchets sont la matière première du XXIe siècle

Impact sur l'environnement des produits en fin de vie: plastiques, produits chimiques, véhicules, marketing de l'agroalimentaire. Recyclage et recyclage direct (upcycling ou surcyclage) et réutilisations d'objets bon pour la poubelle!
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GuyGadebois
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Re: Les déchets sont la matière première du XXIe siècle




par GuyGadebois » 26/10/19, 15:06

Les scientifiques du département énergétique du Laboratoire National Lawrence-Berkeley dans le nord de la Californie ont conçu une nouvelle génération de plastique recyclable à l’infini.
https://www.forbes.fr/environnement/des ... a-linfini/
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Re: Les déchets sont la matière première du XXIe siècle




par moinsdewatt » 15/10/20, 01:17

Qui recyclera les trottinettes électriques, hoverboards et autres gyropodes?

MYRTILLE DELAMARCHE Usine Nouvelle le 14/10/2020

Les engins de la mobilité électrique – trottinettes, vélos électriques et autres hoverboards – intéressent plusieurs éco-organismes. En annonçant le 13 octobre un projet de filière volontaire de recyclage pour ces objets en vogue, Screlec espère étendre son champs d’action au-delà des piles, batteries et cartouches d’impression. Mais il a été devancé par un concurrent...

Les éco-organismes lorgnent les engins de l’e-mobilité ou micro-mobilité. Trottinettes, gyropodes, hoverboards, vélos et même scooters électriques se sont multipliés dans les rues des villes, au gré des grèves et, maintenant, de la pandémie de Covid qui éloigne les usagers des transports en commun. Parmi les candidats à la gestion de leur recyclage, on retrouve les structures chargées de la fin de vie des piles et batteries et celles qui traitent les appareils électriques et électroniques. Tous ces acteurs cherchent à étendre leur champ d’action à ce flux en pleine croissance. Une course où se mêlent partenariats et concurrence.

Une nouvelle filière volontaire de recyclage

Le 13 octobre, Screlec a annoncé en même temps que son bilan 2019 avoir collecté, au cours d’opérations ponctuelles sur l’année 2020, 30 tonnes de ces trottinettes et autres vélos. L’éco-organisme s’est associé à la Fédération des professionnels de la micro-mobilité (FPMM) et à Ecologic, l’un des éco-organismes chargés des déchets électriques et électroniques, pour penser une filière de collecte et de traitement de ces engins électriques. A Ecologic le traitement des engins, à Screlec le traitement des batteries "en toute sécurité".

L'enjeu du risque incendie


Car l'inflammabilité de ces batteries, notamment lithium-ion, mais aussi des mousses d'isolation et autres composants électroniques comme les condensateurs a provoqué de nombreux départs de feu et incendies sur des sites de recyclage. Généralement au stade du stockage de flux qui n'auraient pas dû contenir de batteries. Screlec met en avant son expérience de gestion de ce risque, et les gestes qui sauvent, comme le fait de mettre un scotch sur les piles-boutons pour éviter les courts-circuits. Ses contenants, pour le transport et le stockage, sont des fûts métalliques résistants à l'échauffement. Et l'éco-organisme met à disposition des points d'apport volontaire de la vermiculite, un minéral isolant.

Un gisement évolutif et mal qualifié

S’il est difficile d’évaluer aujourd’hui le gisement de ces engins de l'e-mobilité, faute d’obligation de déclaration de la mise sur le marché, cela pourrait évoluer rapidement avec la promesse d'une évolution de la réglementation des piles et batteries de ces engins, comme l’anticipe Screlec, pour les traiter comme des batteries d’appareils individuels et pas seulement des batteries industrielles, comme le prévoit à ce jour la réglementation européenne. L’objectif est de monter, dans un premier temps, à une collecte de 50 tonnes, puis de s’adapter aux volumes et à la durée de vie des appareils.

Corepile, premier sur les vélos électriques

Pas en reste, l’autre éco-organisme des piles et batteries Corepile avait communiqué dès juin 2020 sur les résultats de sa propre filière volontaire, mise en place en 2017 avec l’Union Sport et Cycle. En 2019, cette dernière a collecté 62,3 tonnes de batteries usagées (+59%), soit près de 25 000 batteries, via son réseau de collecte dans les magasins de cycles.

Screlec reconnaît la préséance de son concurrent sur les vélos électriques, et rappelle que chaque éco-organisme est sollicité par ses adhérents (et financeurs via l’éco-contribution) pour proposer des solutions dédiées à leurs familles de produits. Ces producteurs et distributeurs choisissent ensuite d’abonder la collecte de l’éco-organisme qu’ils financent, puisque de sa capacité à revendre les matières extraites (autour de 70% dans le cas de ces engins) dépend l’équilibre de ses comptes, donc le montant de leurs éco-contributions. Screlec espère désormais conquérir une part importante du gisement de la micro-mobilité, si le renouvellement de son agrément, en 2021, se passe comme espéré.

D’autant que les éco-organismes ne sont pas seuls en lice. Veolia, via sa filiale Triade, avait aussi annoncé fin 2019 un partenariat avec Jump (Uber) pour le recyclage des trottinettes et vélos en libre-service de la marque.

https://www.usinenouvelle.com/article/q ... s.N1016049
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moinsdewatt
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Re: Les déchets sont la matière première du XXIe siècle




par moinsdewatt » 24/10/20, 22:45

Excellent article dans capital.fr

Plastique : la bataille du recyclage fait rage.
JEAN BOTELLA 23/10/2020

C’est un défi économique, écologique et de société : le recyclage du plastique pour lui donner une nouvelle vie est encore à parfaire, mais les technologies s’affinent.

Sacré Max. A l’usine Paprec Trivalo de Chassieu, près de Lyon, c’est une vraie vedette. Sur ce site du leader français du recyclage, où sont triées chaque année 40.000 tonnes de déchets ménagers issus de la collecte sélective dans la métropole, ce robot américain fait des merveilles. D’abord, il va vite : ses bras articulés munis de ventouses exécutent 65 «gestes» à la minute, quand un opérateur expérimenté en réalise 35. Ensuite, il réfléchit. Pilotée par un système d’intelligence artificielle, la machine à la carrosserie bleu gitane est capable d’analyser précisément tous les objets acheminés par le convoyeur à la vitesse de 1 mètre par seconde. Max récupère tout ce qui est valorisable. Et il oriente le reste vers une voie de garage. Son secret ? Une énorme base de données. «Pour repérer une bouteille de Coca, il va se référer à une source de 3.000 clichés de l’objet sous toutes ses formes. En France, c’est le seul robot du genre», annonce pas peu fier Julien Lassaut, le directeur de l’usine.

Décidément, le tri et le recyclage de nos déchets ne sont pas une mince affaire. Ces deux mamelles de l’économie circulaire qui visent au réemploi des objets et des matières réclament des technologies de plus en plus pointues. Et singulièrement s’agissant du plastique. Afin de répondre aux besoins des entreprises, de plus en plus incitées à concevoir des emballages recyclés, les industriels chargés de redonner vie à ces matières se livrent ainsi à une course de vitesse. «En quinze ans, on est passé d’un système où 90% des matières valorisables étaient séparées à la main à un autre où 95% le sont par des machines», illustre Stéphane Leterrier, le directeur général adjoint du groupe Paprec.

Il faut dire que, sur la période, les choses se sont compliquées. Lors de la mise en place de la collecte sélective en 1992, les Français étaient invités à ne jeter dans les poubelles prévues à cet effet que les bouteilles et les flacons. Mais depuis 2015 et le début de l’extension des consignes de tri, les collectivités ont progressivement accepté tous les emballages dans les bacs. D’ici à 2022-2023, l’ensemble de la population devrait être couvert par cette mesure qui s’aligne sur des objectifs européens : un taux de recyclage des contenants plastiques de 50% en 2025 et de 55% en 2030 (90% pour les bouteilles). Comme la France s’est d’abord focalisée sur les bouteilles, elle a pris du retard. L’Hexagone recycle ainsi 29% de ses emballages plastiques (qui représentent 2 millions de tonnes de déchets par an), contre 42% en moyenne dans l’UE.

«Le problème, c’est qu’il n’y a pas une, mais plusieurs familles de matériaux plastiques. Selon leur utilisation, on ne peut pas tous les mélanger au recyclage», explique Carlos de Los Llanos, directeur scientifique de Citeo, l’organisme chargé de piloter la collecte et le tri des emballages et des papiers sur le territoire pour les transformer ensuite en nouvelles ressources. Autre subtilité, tous les plastiques ne présentent pas les mêmes aptitudes à la transformation. «Il existe une solution technique pour 50% des emballages, un quart sont difficilement recyclables, comme les barquettes en PET pour fruits et légumes, et un autre quart n’a pas de filière de transformation; ce sont par exemple les emballages complexes qui mêlent Nylon, plastique et papier», poursuit Carlos de Los Llanos. Ceux-là finissent à l’incinérateur, ou sont enfouis. Mais allez séparer le bon grain de l’ivraie !

Tout commence par le tri, donc. Plus ou moins facilité en amont… en fonction du civisme des citoyens. En principe, 61% d’une collecte sélective est composée de journaux, revues et cartons (appelés les «fibreux»), 10% de plastique, 7% d’acier et d’aluminium, 1% de films. Le reste ? Ce sont les «refus», ces objets qui n’ont rien à faire dans la poubelle jaune. «La semaine dernière, on a récupéré la moitié d’une planche à voile et, pendant la période de la chasse, on a déjà trouvé une tête de sanglier», raconte Julien Lassaut, que plus rien n’étonne. Le taux de refus peut atteindre 30 à 35% chez les mauvais élèves (comme dans l’agglomération de Lyon), contre 15% chez les plus vertueux. Les premiers occupent souvent des logements verticaux où il est souvent plus difficile de trier et les seconds, les zones pavillonnaires...

Dans ces conditions, un coup de pouce de Max n’est jamais de refus. Il n’est pas le seul, loin de là, à veiller sur la sélection des déchets. A Chassieu, d’autres machines sophistiquées sont mises à contribution. Le «windshifter», par exemple, un aspirateur géant qui capte les films utilisés pour emballer les packs d’eau. Les «courants de Foucault», qui éjectent l’aluminium au lieu de l’attirer comme un aimant. Ou encore des trieurs optiques sophistiqués, bien utiles pour repérer les différents objets et résines dans toute leur diversité. Des capteurs détectent les couleurs et les matériaux, et sont capables de faire la différence entre une barquette de jambon (recyclage compliqué) ou de tomates cerises (plus facile). Ils scannent et reconnaissent aussi les formes. Ces informations déclenchent le fonctionnement de buses qui soufflent un puissant jet d’air comprimé sur les déchets, adapté à leur nature et à leur poids, pour les orienter dans la direction ad hoc. «Les exploitants recherchent la plus grande pureté possible des flux et notre mission consiste à développer les technologies pour que la détection des objets soit encore plus fine», explique Jean Henin, le patron de Pellenc ST, l’un des rares cadors mondiaux du tri intelligent et connecté pour l’industrie du recyclage.

En tout cas, ça ne traîne pas : cinq minutes après avoir été déversés sur les tapis qui défilent dans un bruit assourdissant, scrutés sous tous les angles, les déchets sortent de l’usine sous forme de balles de 200 à 450 kilos. Celles-ci sont ensuite transportées vers d’autres unités où une deuxième phase du recyclage est réalisée : la transformation des déchets plastiques en paillettes et granulés. A Limay, dans les Yvelines, c’est la spécialité de France Plastiques Recyclage, un joint-venture entre Paprec et Suez. Sa particularité ? L’utilisation de technologies de pointe pour fabriquer, à partir de bouteilles en plastique, du r-PET («r» pour recyclé), dont vont se servir des géants comme L’Oréal ou Danone. «Le plastique recyclé apte au contact alimentaire doit répondre à des normes de qualité élevées, il faut recourir à des méthodes de décontamination très avancées», souligne Sébastien Petithuguenin, le directeur général de Paprec.

Dans la phase précédente, un gros travail de nettoyage a déjà été effectué. Mais à Limay, de nouveaux tris sont réalisés pour éliminer étiquettes, bouchons, résidus de métal… «On ne veut garder que le PET», insiste Julien Seves, le responsable adjoint de l’atelier extrusion. Les bouteilles sont broyées, transformées en paillettes, lesquelles sont lavées pour éliminer les dernières traces de colle ou d’impuretés, comme des restes de jus de fruits. Et ce n’est pas fini : après un rinçage et un séchage à l’air chaud, les paillettes sont compressées dans une extrudeuse, transformées en pâte et finalement en granulés, vendus en «big bags» pour 1.200 euros la tonne. «Question impureté, nous sommes bien en deçà des seuils limites prévus par les autorités sanitaires européenne et française», s’enorgueillit Eric Labigne, le directeur du site. Pour vérifier la qualité du produit, sa conformité aux attentes du client en termes de viscosité, des laborantins réalisent ainsi une dizaine de contrôles chaque jour, prêts à alerter en cas de dérive.


Quelle sera la prochaine prouesse technologique ? «Industrialiser le PET opaque comporte de nombreuses contraintes techniques, le recyclage des barquettes, lui aussi, reste difficile», énumère Eric Labigne. L’une des pistes d’avenir évoquée par les experts est le passage au recyclage chimique, qui permettrait de s’affranchir des limites auxquelles est confrontée la méthode mécanique. «Le plastique est une construction de la chimie que l’on peut aussi déconstruire par la chimie», souligne le directeur scientifique de Citeo. La méthode consiste à décomposer la matière pour récupérer les polymères et, à partir de là, produire de nouveaux plastiques de qualité supérieure. «C’est une technologie qui accepterait les mélanges de résines, elle intéresse tout le monde mais n’est pas encore industrialisée en raison de son coût», explique Carlos de Los Llanos. En attendant l’avènement de cette révolution, continuez à trier : il en restera toujours quelque chose.


https://www.capital.fr/entreprises-marc ... ge-1384029

Perso les emballages mixtes de papier et plastiques collés ensemble je les mets pas au recyclage et l'article me donne raison.
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Re: Les déchets sont la matière première du XXIe siècle




par moinsdewatt » 08/12/20, 01:13

La solution de Total pour recycler les pots de yaourt Yoplait

HUBERT MARY Usine Nouvelle 07/12/2020

BONNE NOUVELLE Total annonce avoir mené avec succès des tests permettant d'utiliser le polystyrène recyclé chimiquement pour produire des pots de yaourt. Le géant français des produits laitiers Yoplait est partenaire du projet.



otal s'est associé à Yoplait pour mettre au point un procédé visant à utiliser le polystyrène recyclé chimiquement (rPS) pour produire les pots de yaourt de la marque de produits laitiers. Lundi 7 décembre, le géant des hydrocarbures français annonce une première réussite, grâce au concours d'une PME portugaise, Intraplás, experte dans l'extrusion de feuilles plastiques.

Total produit le polystyrène recyclé, Intraplás le transforme, Yoplait en fait des pots de yaourt

Total a commencé par collecter des matières plastiques issues de déchets plastiques post-consommation, avant de les traiter dans son vapocraqueur (procédé pétrochimique qui consiste à obtenir un plastique complexe mieux valorisé), situé dans son usine d'Anvers (Belgique) et de le transformer en polystyrène certifié recyclé chimiquement. "Le rPS présente des qualités identiques à celle du polystyrène vierge et est notamment apte au contact alimentaire destiné aux acteurs de l’emballage agroalimentaire", indique le groupe français.

La matière a ensuite été expédiée au Portugal, dans les usines d'Intraplás à Rebordões. La PME ibérique a converti le rPS en feuilles plastiques laitières, avant de les renvoyer dans l'usine Yoplait de Vienne (Nouvelle-Aquitaine). La marque a ainsi pu produire ses premiers pots de yaourt en polystyrène entièrement recyclé. "Cela constitue une avancée majeure pour construire (…) une économie circulaire du polystyrène en France, et ainsi contribuer à la réalisation de notre ambition d’atteindre 100% d’emballages recyclables ou réutilisables à horizon 2025", s'est félicité Frédéric Chapuis, responsable Stratégie Emballages durables de Yoplait.

Total annonce la construction de la première usine de recyclage chimique à Grandpuits

Le 24 décembre, le champion des énergies fossiles, qui vise la neutralité carbone en 2050, annonçait la conversion de sa raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) en plate-forme "zéro pétrole", produisant à la fois des agrocarburants et des bioplastiques, ainsi que du plastique recyclé. Un investissement de plus de 500 millions d’euros, qui sera réalisé en deux étapes. L’arrêt, au premier trimestre 2021, des activités de raffinage de pétrole à Grandpuits et, à compter de 2023, du stockage de produits pétroliers à Gargenville (Yvelines).


https://www.usinenouvelle.com/editorial ... t.N1037394
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Re: Les déchets sont la matière première du XXIe siècle




par moinsdewatt » 14/03/21, 15:28

AMP Robotics looks to push the boundaries of artificial intelligence in sorting
T
Kirstin Linnenkoper – March 4, 2021

US recycling technology company AMP Robotics Corp. has launched a second pilot to advance robotic sorting systems. The Denver-based artificial intelligence sorting specialist says the solution tackles ‘difficult-to-recycle’ scrap, like co-mingled plastics, paper and metals.

Image
AMP robots are average 80 picks per minute, which is twice as fast as humans.



voir 2 mn de vidéo de cette société et des machines de tri en action :

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Re: Les déchets sont la matière première du XXIe siècle




par moinsdewatt » 14/03/21, 15:40

Une nouvelle usine de recyclage de piles en UK.
capacité de traitement de 25 000 tonnes par an.

WasteCare invests in UK battery recycling hub

Batteries, E-scrap – Kirstin Linnenkoper – January 19, 2021

Image

The EUR 2.2 million facility in Elland, West Yorkshire can handle 25 000 tonnes of household batteries per year. The site is fully automated and will process mixed consumer batteries from collection points across England, Scotland and Wales.

This means it can recycle 100% of the UK’s spent alkaline and zinc carbon batteries, allowing them to be treated domestically rather than being exported. WasteCare estimates that alkaline and zinc carbon batteries account for approximately 80% of those sold in the UK.

The recycler anticipates great results from an innovative sorting process that first separates batteries by size and type. They then enter a processing unit that boasts specially designed filtration and environmental monitoring systems. The batteries are pulverised before moving on to a multi-staged separation and extraction process. WasteCare says this allows the component materials to be separated and reused by manufacturers as secondary raw materials.

Company coo Graeme Parkin says he is proud to have delivered a world-class facility. ‘It represents the first phase of our ambitious investment programme to develop UK-based recycling solutions for other battery chemistries to meet the projected demand in the UK. We are already at an advanced stage in developing a downstream process that will allow raw materials to be reused directly in battery manufacturing and this plant should be operational towards the end of 2021.’

Parkin claims WasteCare has played an integral part in increasing the UK’s consumer battery collection rate from 3% to 45% over the past decade. The company has become one of the UK’s largest collectors of household batteries making more than 50 000 collections per annum from major retailers, businesses and schools.



https://recyclinginternational.com/batt ... hub/32540/

ils sont 67 millions d'habitants en UK les 25 000 tonnes font donc 0.373 kg de pile par habitant et par an.
Cette usine me semble donc capable de traiter toutes les piles en fin de vie en UK.
Perso je n' en utilise pas autant annuellement.
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