Ah, cette chère secte de pseudo science et sa manie de tronquer, déformer, la réalité des faits pour satisfaire l’ego de ses lecteurs.
Par exemple :
Les trois premières causes d’augmentation du nombre de cancers citées par l’OMS sont l’augmentation de la population mondiale, l’allongement de l’espérance de vie et la propagation du tabagisme dans les pays en voie de développement.Fausses raisons .
En effet il n’est pas possibles de comparer, mondialement, des sociétés aussi disparates que les pays hautement développés (et ses polluants) et des sociétés dites en voie de développement où apparaissent progressivement les mêmes pathologies que les autres pays, ce qui permet réellement des comparaisons valables
Ensuite l’allongement de l’espérance de vie A LA NAISSANCE ne fait que montrer une baisse importante de la mortalité infantile (déja vu). Mais là, effectivement, les cancers qui ne touchaient quasiment pas les petits enfants ont explosés. Mais encore faut-il avoir des éléments de comparaisons entre les diverses couches de populations et leur mode de vie dans un même pays et voire même de régions.
Enfin s’il est vrai que la propagation du tabagisme dans le monde est un fait indiscutable. Là encore c’est extrêmement disparate car sans comparer, par exemple, la consommation, à l’occidentale, de tabac qui va être maximum dans les grandes agglomérations et minimales dans le reste d’un territoire, ça ne veut rien dire.
Autre exemple :
« De plan cancer en plan cancer, on nous prédit un avenir meilleur, alors que loin de reculer le fléau persiste et même s’accroît ».
Clé de voûte du discours alarmiste de Dominique Belpomme, cette affirmation ne tient pas. Voici ce qu’on peut lire sur le site de l’institut de veille sanitaire (INVS). En France, « le nombre de nouveaux cas de cancers a considérablement augmenté entre 1980 et 2012 chez l’homme comme chez la femme (respectivement +107,6 % et +111,4 %) », mais « cette augmentation s’explique en grande partie par l’accroissement de la population, qui mécaniquement augmente le nombre de cas, et par son vieillissement, la majorité des cas survenant chez les sujets âgés ». Le dépistage plus systématique joue également. « Le risque de décéder », quant à lui, « a diminué notablement » entre 1980 et 2012 ! Le taux standardisé de mortalité, corrigé des effets de l’âge et de l’augmentation de la population, a « diminué en moyenne de 1,5 % par an chez les hommes et de 1 % chez les femmes au cours de la période 1980-2012 ». Épidémiologiste et biostatisticienne, spécialiste de l’étude de la fréquence et des causes du cancer, Catherine Hill fait le point sur cette question dans le numéro 316 de SPS (avril 2016). Mme Hill a raison sur ce point. Il y a des facteurs de cancérisation reconnus, sans conteste
maintenant après avoir été niés, comme le tabac et l’alcool qui par leur importance et prédominance cachent le reste. Et elle insiste sur la multiplication des facteurs qui se manifestent surtout chez les populations prenant de l’âge par cumul( avec d’autres facteurs environnementaux) aujourd’hui minimisés comme l’ont été la tabac et l’alcool, l’amiante récemment et les vaccins et médicaments chimiques depuis l’ère industrielle; c'est un tout!
Ainsi de 1980 à 2012 la population est passée de 53 M à 63 M soit 20% de plus alors que les cancers augmentent de plus de 100%. L’augmentation mécanique suit normalement, sans intervention extérieure particulière, dans les mêmes proportions (mais Belpomme met justement en cause cet extérieur) et
la plupart des cas interviennent chez les personnes âgées c’est une mauvaise analyse justement car ce n’est qu’un effet dont les origines sont bien en amont et dont les effets de cumul se font ressentir plus particulièrement en fin de parcours et non pas parce qu’une classe d’âge plus particulière serait visée.
http://www.e-cancer.fr/ressources/cance ... ce/#page=1 Donc cet article, comme tous les autres de cette secte, sont à l’avenant.... comme d'habitude.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré