Moindreffor a écrit :c'est comme le distinction entre vivant et non vivant, une feuille morte c'est de la matière vivante, par contre on parle de la naissance d'un volcan qui lui fait partie du non vivant, chouette la langue française
Des fois, je ne fais pas assez attention aux termes :
- une feuille morte, comme du foin, c'est de la matière organique (issue du vivant)
- une feuille, l'herbe qui pousse, c'est de la matière organique vivante
- l’herbe fauchée, cela reste de la matière organique vivante, avant de se dessécher au point de mourir ; mais cela reste de la matière organique, même une fois morte ; comme le bois reste de la matière organique même dans la charpente, le plancher ou la commode...
- une pomme reste de la matière organique vivante, même cueillie : il lui reste assez d'eau pour que les cellules vivante ; comme une pomme de terre ou un céleris mis en silo !
- la feuille morte, quand elle tombe, elle est encore vivante, avant de mourir effectivement...
Il y a surtout que le langage courant est la projection de notre anthropomorphisme (on prête nos sentiments aux mécanismes vivants : une feuille qui tombe, c'est qu'elle est morte ; elle a lâché l'arbre !) plus que de la réalité biologique, largement ignorée dans le langage courant. D'où le nombre d'erreurs de raisonnement monumentale qu'on fait. Une terre ne se "repose" pas. Elle sera d'autant plus fertile qu'elle vit ! Etc...