Geobiologie ésotérisme d'Etat

[GuyGadeboisLeRetour]

Preuve d'un sens géomagnétique humain

Date:
21 mars 2019
Source:
Institut de technologie de Californie
Résumé:
Les scientifiques développent une expérience robuste qui montre que les ondes cérébrales humaines réagissent aux changements des champs magnétiques terrestres.



Les scientifiques développent une expérience robuste qui montre que les ondes cérébrales humaines réagissent aux changements des champs magnétiques terrestres.

De nombreux humains sont capables de détecter inconsciemment des changements dans les champs magnétiques terrestres, selon des scientifiques de Caltech et de l'Université de Tokyo.

L'étude, dirigée par le géoscientifique Joseph Kirschvink (BS, MS '75) et le neuroscientifique Shin Shimojo de Caltech ainsi que le neuro-ingénieur Ayu Matani de l'Université de Tokyo, offre des preuves expérimentales que les ondes cérébrales humaines réagissent aux changements contrôlés des champs magnétiques terrestres. . Kirschvink et Shimojo disent qu'il s'agit de la première preuve concrète d'un nouveau sens humain : la magnétoréception. Leurs conclusions ont été publiées par la revue eNeuro le 18 mars.

"Beaucoup d'animaux ont une magnétoréception, alors pourquoi pas nous ?" demande Connie Wang, étudiante diplômée de Caltech et auteur principal de l' étude eNeuro . Par exemple, les abeilles, les saumons, les tortues, les oiseaux, les baleines et les chauves-souris utilisent le champ géomagnétique pour les aider à naviguer, et les chiens peuvent être dressés pour localiser les aimants enfouis. Il existe depuis longtemps une théorie selon laquelle les humains pourraient partager une capacité similaire. Cependant, malgré de nombreuses recherches visant à le tester dans les années 80, cela n’a jamais été démontré de manière concluante.

"Aristote a décrit les cinq sens de base comme comprenant la vision, l'ouïe, le goût, l'odorat et le toucher", explique Kirschvink, auteur co-correspondant de l' étude eNeuro et professeur de géobiologie Nico et Marilyn Van Wingen. "Cependant, il n'a pas pris en compte la gravité, la température, la douleur, l'équilibre et plusieurs autres stimuli internes dont nous savons maintenant qu'ils font partie du système nerveux humain. Nos ancêtres animaux soutiennent que les capteurs de champ géomagnétique devraient également être là, représentant non pas le sixième sens mais peut-être le 10ème ou 11ème sens humain à découvrir."

Pour tenter de déterminer si les humains détectent les champs magnétiques, Kirschvink et Shimojo ont construit une chambre isolée protégée par radiofréquence et ont fait asseoir les participants dans le silence et dans l'obscurité totale pendant une heure. Pendant ce temps, ils ont déplacé silencieusement le champ magnétique autour de la chambre et ont mesuré les ondes cérébrales des participants via des électrodes positionnées à 64 endroits sur leur tête.

Le test a été réalisé auprès de 34 participants humains appartenant à une large tranche d’âge et à diverses ethnies. Au cours d'une séance donnée, les participants n'ont consciemment rien vécu de plus intéressant que d'être assis seuls dans le noir. Cependant, chez de nombreux participants, les changements dans leurs ondes cérébrales étaient corrélés aux changements dans le champ magnétique qui les entourait. Plus précisément, les chercheurs ont suivi le rythme alpha dans le cerveau, qui se produit entre 8 et 13 Hertz et permet de mesurer si le cerveau est engagé ou est en mode repos ou « pilote automatique ». Lorsqu’un cerveau humain n’est pas engagé, le pouvoir alpha est élevé. Lorsque quelque chose attire son attention, consciemment ou inconsciemment, son pouvoir alpha diminue. Plusieurs autres stimuli sensoriels comme la vision, l’audition et le toucher sont connus pour provoquer des chutes brusques de l’amplitude des ondes alpha dans les premières secondes suivant le stimulus.

Les expériences ont montré que, chez certains participants, la puissance alpha a commencé à chuter par rapport aux niveaux de base immédiatement après la stimulation magnétique, diminuant jusqu'à 60 % sur plusieurs centaines de millisecondes, puis revenant à son niveau de base quelques secondes après le stimulus. "Il s'agit d'une réponse classique et bien étudiée des ondes cérébrales à une entrée sensorielle, appelée désynchronisation liée à un événement, ou alpha-ERD", explique Shimojo, professeur Gertrude Baltimore de psychologie expérimentale et membre affilié du corps professoral de l'Institut Tianqiao et Chrissy Chen pour Neurosciences à Caltech.

Les tests ont en outre révélé que le cerveau semble traiter activement les informations magnétiques et rejeter les signaux qui ne sont pas « naturels ». Par exemple, lorsque la composante verticale du champ magnétique pointait régulièrement vers le haut au cours des expériences, il n’y avait aucun changement correspondant dans les ondes cérébrales. Parce que le champ magnétique pointe normalement vers l’hémisphère nord, il semble que le cerveau ignore les signaux qui sont manifestement « faux ». Cette composante de l’étude pourrait être vérifiée en reproduisant l’expérience dans l’hémisphère sud, suggère Kirschvink, où la tendance inverse devrait se maintenir.

"Alpha-ERD est une signature neuronale forte de la détection sensorielle et du changement d'attention qui en résulte. Le fait que nous le voyons en réponse à de simples rotations magnétiques, comme nous le ressentons lorsque nous tournons ou secouant la tête, est une preuve puissante de la magnétoréception humaine. Les grandes différences individuelles que nous avons trouvés sont également intrigants en ce qui concerne l'évolution humaine et les influences de la vie moderne", explique Shimojo. "Quant à la prochaine étape, nous devrions essayer de la faire prendre conscience."

L’un des défis des premières tentatives visant à tester la magnétoréception humaine était de s’assurer que ces changements dans les ondes cérébrales étaient effectivement corrélés au champ magnétique et non à un autre effet confondant. Par exemple, si les bobines générant le champ magnétique autour de la chambre créaient un bourdonnement audible, cela pourrait suffire à déclencher un changement de puissance alpha chez les participants.

Pour résoudre ces problèmes, la chambre utilisée dans cette étude était non seulement noire et isolée, mais les fils de cuivre destinés à modifier le champ magnétique étaient enroulés et cimentés en double : chaque bobine comporte une paire de fils plutôt qu'un seul brin. Lorsque le courant traverse ces paires de fils dans la même direction, le champ magnétique dans la chambre est modifié. Cependant, faire passer le courant dans des directions opposées à travers les fils des paires annule leurs champs magnétiques, tout en produisant le même échauffement électrique et les mêmes artefacts mécaniques. Les ordinateurs contrôlaient entièrement les expériences et enregistraient les données. Les résultats ont été traités automatiquement avec des scripts informatiques clé en main et sans étapes subjectives. De cette manière, l’équipe a pu montrer que le cerveau humain réagissait effectivement au champ magnétique, et non à la simple activation des bobines elles-mêmes.

"Nos résultats excluent l'hypothèse de l'induction électrique et de la" boussole quantique "pour le sens magnétique", explique Kirschvink, citant deux possibilités proposées pour expliquer le mécanisme derrière la magnétoréception. Kirschvink suggère plutôt que les résultats impliquent la magnétite biologique comme agent sensoriel pour la magnétoréception humaine. En 1962, Heinz A. Lowenstam, professeur à Caltech de 1954 jusqu'à sa mort en 1993, a découvert que la magnétite, un minéral naturellement magnétique, est présente dans les dents des mollusques. Depuis lors, on a découvert que la magnétite biologique existait dans des organismes allant des bactéries aux humains et a été liée au sens géomagnétique de beaucoup d'entre eux.

En développant et en démontrant une méthodologie robuste pour tester la magnétoréception humaine, Kirschvink espère que cette étude pourra servir de feuille de route pour d'autres chercheurs intéressés à tenter de reproduire et d'étendre cette recherche. "Étant donné la présence connue de systèmes de navigation géomagnétiques très évolués chez les espèces du règne animal, il n'est peut-être pas surprenant que nous puissions conserver au moins certains composants neuronaux fonctionnels, en particulier compte tenu du mode de vie nomade de chasseurs-cueilleurs de nos ancêtres pas trop lointains. "Il reste à découvrir toute l'étendue de cet héritage", dit-il.

L'article s'intitule "Transduction du champ géomagnétique comme en témoigne l'activité de la bande alpha dans le cerveau humain". Outre Kirschvink, Shimojo et Wang, les co-auteurs incluent Ayumu Matani de l'Université de Tokyo, les membres du personnel de Caltech Daw-An Wu (PhD '06) et Isaac Hilburn (BS '04), les anciens étudiants de premier cycle de Caltech Christopher Cousté (BS '17) et Jacob Abrahams (BS '17), Yuki Mizuhara, ancien étudiant diplômé de l'Université de Tokyo, et Sam Bernstein, étudiant à l'Université de Princeton. Cette recherche a été soutenue initialement par le Human Frontiers Science Program et plus récemment par le programme RadioBio de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) au groupe Caltech, par l'Agence japonaise pour la science et la technologie (CREST) ​​à Wang et Shimojo, et par la Société japonaise pour la promotion de la science auprès du groupe de l'Université de Tokyo.

https://www.sciencedaily.com/releases/2 ... 132646.htm

[GuyGadeboisLeRetour]

Les effets des champs magnétiques faibles en biologie sont mesurables : l'embryogenèse accélérée de Xenopus en l'absence de champ géomagnétique.

9. Conclusion

Nous avons suivi individuellement le développement de plus de 2 750 embryons de Xenopus laevis pendant trois jours dans des conditions de champ magnétique extrêmement soigneusement contrôlées. Nous estimons que d'autres facteurs environnementaux tels que la température et la lumière ont été contrôlés à un niveau tel que leur variation ne serait pas à l'origine des effets biologiques observés. Grâce à une analyse statistique robuste, nous avons observé des changements morphologiques évidents chez les têtards lors d'essais expérimentaux dans des conditions hypomagnétiques inférieures à 1 nT ; ceux-ci disparaissent en grande partie dans les essais de contrôle positif.

Nous concluons que l'exposition à un environnement hypomagnétique accélère le développement des têtards de manière mesurable. Par conséquent, les embryons de Xenopus laevis peuvent détecter et réagir à l'absence du minuscule champ magnétique terrestre CC d'environ 50 µT dès le jour 1 pf.

Nos données sont accessibles au public et suffisamment robustes pour faire progresser le consensus scientifique selon lequel les champs magnétiques faibles exercent effectivement des effets biologiques mesurables.

https://www.biorxiv.org/content/10.1101 ... 626v2.full

[sicetaitsimple]

Ah, les tétards!
C'est vrai qu'ils sont prolixes dans le domaine!
inventions-innovations/energie-de-nikola-tesla-christophe-tetard-t16562.html

[GuyGadeboisLeRetour]

Effets biologiques des tempêtes magnétiques et des champs magnétiques ELF

Résumé simple
L'étude des effets biologiques des champs magnétiques variables dans le temps attire de plus en plus l'attention des chercheurs et le nombre de publications sur ce sujet augmente chaque année. Dans cet article, nous prévoyons de présenter brièvement au lecteur les résultats de la recherche, les idées et les discussions sur les effets biologiques des champs magnétiques variant dans le temps. Cet article est illustré d’un grand nombre de chiffres généralisants et contient de nombreuses données factuelles. Cette revue présente les principaux effets biologiques observés lors d'orages magnétiques et lors d'études en laboratoire. Les concepts généraux de l'étude de l'influence des orages magnétiques sur les humains sont décrits. Des approches possibles pour modéliser les effets magnétobiologiques à différents niveaux de l'organisation des êtres vivants sont présentées. Les résultats de l'impact des champs anthropiques sur l'homme (études épidémiologiques) sont présentés. Les mécanismes d'action des champs magnétiques variant dans le temps sur les objets vivants sont discutés. Les dépendances des caractéristiques quantitatives de l'action biologique des champs magnétiques variant dans le temps sur leur fréquence, leur induction et leur durée sont discutées. Les informations présentées dans ce manuscrit peuvent être utiles à un large éventail de lecteurs lors de l'évaluation initiale des risques associés à l'influence des champs magnétiques variant dans le temps sur le corps.
(Je mets les images pour Izy, c'est plus facile à comprendre et comme il ne lit pas les études...)

https://www.mdpi.com/2079-7737/12/12/1506

(Ah non hein, pas Christophe Térard !!!! )

[izentrop]

Les géobiologues se rebiffent https://argemaformation.com/desinformation/

[izentrop]

Les "géobiologues" se défendent en écrivant " la géobiologie n’est pas une science" c'est bien de l'avouer, mais en même temps ne pas parler de désinformation quand on la qualifie de pseudoscience.

Guy qu'as tu voulu apporter avec tes belles images ? En tout cas rien en faveur de cette pseudoscience

[GuyGadeboisLeRetour]

Même les images tu les comprends pas ? Je t'explique: Les ondes électro-magnétiques on des effets sur le vivant.

[izentrop]

Tu as raison

[gildas]

Un petit HS, en physique quantique, il paraît qu'on serait juste des ondes...
Ça explique les changements d'état de la matière qu'Imad le magicien sait faire (?)

Je trouve que ça a un côté rassurant avec cette vidéo...
Toutefois on ne sait pas grand-chose de ce monsieur...

[GuyGadeboisLeRetour]

Tu as raison

Je sais, c'est démontré dans les études scientifiques que j'ai postées.