Christophe a écrit :Cela n'a même rien à voir du tout
Mais quand on lit ça, on se dit que le coco n'est qu'une "ptite b*te biologiquement parlant" finalement
C'est clair que 1% comparé à 30 à 60 on joue plus dans la même division
Christophe a écrit :Cela n'a même rien à voir du tout
Mais quand on lit ça, on se dit que le coco n'est qu'une "ptite b*te biologiquement parlant" finalement
La cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine explique que la deuxième vague du Covid révèle des premiers cas de patients ayant contracté pour la deuxième fois la maladie.
Détection d’anomalies cérébrales post-COVID, dont certaines restent incomprises
Parmi les nombreux symptômes sévères ou inquiétants de la COVID-19, les effets neurologiques ressentis par de nombreux patients comptent probablement parmi les plus mystérieux. Une perte soudaine de l’odorat et du goût a été l’un des premiers symptômes inhabituels signalés par les patients atteints de COVID-19, mais des AVC, des crises cardiaques et des encéphalites ont également été régulièrement décrits. Récemment, des chercheurs étudiant les anomalies EEG détectées chez des patients, s’interrogent sur les séquelles cérébrales que le virus pourrait laisser.
Certains patients diagnostiqués avec la COVID-19 souffrent également de confusion, de délire, d’étourdissements et de difficultés de concentration, selon les rapports et les études de cas. Depuis plusieurs mois, les médecins tentent sans relâche de comprendre cette maladie et ses nombreuses manifestations qui semblent affecter le cerveau d’une manière que nous ne pouvons pas encore expliquer complètement.
Pour synthétiser certaines des données (qui arrivent très rapidement), deux neurologues ont passé en revue les recherches explorant la manière dont la COVID-19 perturbe les schémas de fonctionnement normal du cerveau, qui peuvent être mesurés par un EEG. Un EEG (abréviation pour électroencéphalogramme) enregistre l’activité électrique dans différentes zones du cerveau, généralement en utilisant des électrodes placées sur le cuir chevelu du sujet testé. L’étude a été publiée dans la revue Seizure : European Journal of Epilepsy.
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Un mécanisme de réparation
Lors de la deuxième visite, six semaines plus tard, ces lésions pulmonaires n’étaient plus présentes que chez 56% des patients et seulement 15% des patients toussaient toujours."La mauvaise nouvelle, c'est que les gens présentent une déficience pulmonaire due au covid des semaines après leur sortie de l'hôpital ; la bonne nouvelle, c'est que la déficience a tendance à s'améliorer avec le temps, ce qui suggère que les poumons ont un mécanisme de réparation", déclare la docteure Sabina Sahanic, co-autrice de l'étude, dans un communiqué de l’ERS.
Du côté du cœur, à la visite des six semaines, près de 60% des patients présentaient un dysfonctionnement du ventricule gauche. Un "signe de gravité de la maladie" plus qu’une atteinte cardiaque spécifique du covid-19, selon la docteure Sahanic, dont la proportion baisse aussi avec le temps.
Ces résultats restent préliminaires et devraient être complétés par un suivi à 24 semaines (six mois) et par davantage de données, puisque cette étude compte actuellement plus de 150 participants.
Mais en attendant, les premières conclusions "montrent l'importance de mettre en place un suivi structuré des patients atteints d'une forme grave du covid-19", d’autant que "le scanner a révélé des lésions pulmonaires qui n'ont pas été identifiées par les tests de fonction pulmonaire" avertit la docteure Sahanic, avant de conclure : "le fait de savoir comment les patients ont été affectés à long terme par le coronavirus pourrait permettre de traiter les symptômes et les lésions pulmonaires beaucoup plus tôt"...
Poumons : la gêne respiratoire
Le coronavirus étant un virus respiratoire, il est effectivement fréquent qu’il s’en prenne aux cellules des voies respiratoires. Dans les bronches, le virus attaque les cellules productrices de mucus, essentielles pour protéger le tissu pulmonaire, et les cils cellulaires, en charge de balayer les débris et virus hors de nos poumons. Il affecte aussi les pneumocytes, cellules des alvéoles pulmonaires, et empêche donc les échanges d’air, ce qui cause la gêne respiratoire rapportée par de nombreux patients.
Dans les cas les plus graves, le SARS-CoV-2 peut entraîner un syndrome de détresse respiratoire aiguë. Ce syndrome survient lorsque le poumon ne parvient plus à assurer son travail d’oxygénation du corps.
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Nez, gorge et yeux : des zones d’inflammation
Au niveau du nez, le coronavirus s’attaque aux filets nerveux olfactifs et aux fosses nasales. Les symptômes associés sont un écoulement nasal, une sensation de nez bouché, des maux de gorge mais aussi une perte de l’odorat (anosmie) et éventuellement du goût (ageusie).
Le SARS-CoV-2 attaque également les yeux et provoque une conjonctivite, c’est-à-dire une inflammation de la membrane muqueuse transparente qui tapisse l’œil.
Système digestif : diarrhées, vomissements, nausées…
Des symptômes digestifs ont également été décrits dans 5 à 25% de cas : des diarrhées, des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales. Les cellules de l’intestin pourraient donc elles aussi être affectées par le virus, qui a déjà été retrouvé dans les selles des patients.
Cerveau et moelle épinière : des inflammations neurologiques
Autre zone touchée par le virus : le système nerveux central, qui comporte le cerveau et la moelle épinière. Cette atteinte explique les troubles de la conscience et de la vigilance, la somnolence, l’apathie, l’épilepsie voire les accidents vasculaires cérébraux (AVC) enregistrés chez certains patients souffrant de la maladie.
Le système nerveux périphérique peut aussi être attaqué : des médecins ont en effet rapporté plusieurs cas de syndrome de Guillain-Barré apparemment liés au Covid-19. Cette pathologie neurologique inflammatoire qui attaque les nerfs périphériques et qui entraîne des périphéries semble survenir le plus souvent après une infection virale.
Système sanguin : inflammation et formation de caillots
Après le cerveau, le cœur. Le coronavirus semble en effet aussi pouvoir toucher le système sanguin. Des cas de myocardite (inflammation du tissu musculaire du cœur), de troubles du rythme cardiaque, de péricardite (inflammation de la membrane qui recouvre le cœur) et d’inflammations des parois de vaisseaux sanguins ont en effet été rapportés chez certains patients souffrant du Covid-19.
Plus récemment, une autre complication a été relevée : la formation de caillots sanguins, liée à l’inflammation de la paroi des vaisseaux. Ces caillots semblent bloquer des petites artères et empêcher la bonne oxygénation des organes.
Dans certains cas, ces caillots sont à l’origine d’une embolie pulmonaire, une obstruction d’une ou plusieurs artères irriguant le poumon.
Peau : engelures, rougeurs et urticaires
Autre conséquence d’une altération de la circulation : des lésions cutanées. Les dermatologues ont en effet alerté sur des engelures au niveau de la peau des extrémités (mains et pieds), des rougeurs et des urticaires associés ou non à des difficultés respiratoires.
Foie et reins : altération hépatique et insuffisance rénale
Les atteintes des vaisseaux sanguins pourraient aussi expliquer les atteintes observées au niveau du foie et des reins, à savoir des altérations des fonctions hépatiques et des insuffisances rénales aiguës parfois associées à des complications urinaires.
Etats inflammatoires chez les enfants
Chez les enfants également, les médecins soupçonnent le Covid-19 d'être responsable d’états inflammatoires "multi-systémiques" rares, évoquant une forme atypique de la maladie de Kawasaki ou un syndrome du choc toxique, qui s'attaque aux parois des artères et peut provoquer une défaillance d'organes.
Emballement immunitaire chez les adultes
Chez les adultes, enfin, dans ses formes les plus sévères, le Covid-19 peut déclencher des "tempêtes de cytokine". Cet emballement de la réponse immunitaire associé à un état d’hyper-inflammation survient lorsque le système de défense de l’organisme est sollicité à l’excès. Il peut entraîner une dégradation rapide de l’état des patients, jusqu’à leur décès.
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