Un article intéressant sur l'accidentologie sociale et le traitement actuel de la prévention routière en mode "désincarné".
cet article, pour intéressant qu'il soi,t tombe dans une analyse excessivement axé sur la partie sociale des accidents. Les grosses bagnoles n'offrent une sécurité physique supplémentaire qu'à de basses vitesses (c'est toujours ça bien sur) mais deux véhicules s'emplafonnant à 80 ou 90, chacun, ne changent rien au résultat final: des morts de chaque coté. De plus les classes sociales les moins favorisées augmentent le nombre de conducteurs sur les routes, sans modifications de celles-ci, prévues pour un nombre moindre, avec des camions à la file, des signalisations invisibles ou en dépit du bon sens et cela n'est pas dépendant des classes sociales non plus. Disons que l'intendance ne suit pas et les radars ne sont que des emplâtres sur jambe de bois.: ça aide, mais ça ne remplace pas une vraie jambe.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré