Did67 a écrit :Tout de suite deux précisions de taille.
Je me suis attelée à la tâche d'envisager une voie un peu différente pour les potagers (c'est dans les titres de mes deux livres). Une voie consistant à ne pas gaspiller l'énergie de la biomasse par le compostage, [...]
Merci pour vos réponses.
Ainsi, il y a au moins 3m² de prairie par m² de jardin, ce qui est loin d'être négligeable. Ce pour un rendement par m² de potager du même ordre que la cutlure, bon.
Le foin en grande épaisseur chaque reste t-il nécessaire nécessaire dans le temps? Il permet d'augmenter chaque année le taux de carbone, en tout cas, dite vous. il semble qu'on n'a pas à baisser les doses chaque année : il n'y a pas de diminution d'exploitation de surface de prairie à attendre à long terme.
Vous parlez aussi d'herbe spontannée qui apporte son leur énergie. J'ai eu un jardin avec d'épaisse couche de mourron des oiseaux. Le mourron vient sur une terre bien équilibrée. Il est facile à retirer et fait une bonne salade.
Mais à ce que je comprend, ça ne fera pas assez d'épaisseur. Il faut cumuler les plantes de plusieurs m² sur un m².
Je ne parlais certainement pas de revenir au moyen age. J'évoquai qu'à ce que j'ai compris, un épuisement de sols a fini en baisse de rendement , pas besoin de moyen industriel pour faire un naufrage écologique donc, et je ne sais pas ce qu'il en est d'un système basé sur de la fauche de prairie..
Effectivement par la suite de l'histoire agricole européenne, la culture de légumineuse a pallié au problème. (Les engrais industriels sont venus encore après pour aller encore plus haut en rendamant surfacique)
Mais donc, vous ne proposez pas de fonder un système nourricier, le foin se limiterait à des potager, cette question de durabilité en cas de généralisation se pose moins.
J'ai bien noté de votre livre que ce qui sort des mines altérer à long terme, notament l'accumulation irréversible de cuivre dans le sol (mais aussi plein d'autre métaux). à ce que vous indiquez là, ce qui a été sorti des mines et dispersé a aussi à l'inverse un effet bénéfique pour la croissance de plantes quand il s'agit d'éléments nutritifs.