COP28 texte final
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COP28 texte final
Même si l'accouchement semble avoir été difficile, le texte final parle de ""beginning of the end" concernant les énergies fossiles.
Le champagne peut rester encore un peu au frais, il y a encore du chemin, certainement chaotique, mais c'est tout de même réjouissant
https://unfccc.int/news/cop28-agreement ... l-fuel-era
Le champagne peut rester encore un peu au frais, il y a encore du chemin, certainement chaotique, mais c'est tout de même réjouissant
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Re: COP28 texte final
Très réjouissant en effet, "On" autorise des forages dans le Sud-Ouest et la farce se passe chez un des plus gros producteur de pétrole qui en a profité pour faire du business "fossile".
(Traduit)
https://www.bbc.com/news/science-environment-67508331
(Traduit)
Les Émirats arabes unis prévoyaient d’utiliser leur rôle d’hôte des négociations de l’ONU sur le climat comme une opportunité pour conclure des accords pétroliers et gaziers, a appris la BBC.
Des documents d'information divulgués révèlent des projets de discussion d'accords sur les combustibles fossiles avec 15 pays.
L’organisme de l’ONU responsable du sommet COP28 a déclaré que les animateurs de la BBC devaient agir sans parti pris ni intérêt personnel.
L'équipe des Émirats arabes unis n'a pas nié avoir utilisé les réunions de la COP28 pour des négociations commerciales et a déclaré que "les réunions privées sont privées".
Il a refusé de commenter ce qui a été discuté lors des réunions et a déclaré que son travail était axé sur « une action climatique significative ».
https://www.bbc.com/news/science-environment-67508331
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Re: COP28 texte final
GuyGadeboisLeRetour a écrit :Très réjouissant en effet, "On" autorise des forages dans le Sud-Ouest et la farce se passe chez un des plus gros producteur de pétrole qui en a profité pour faire du business "fossile".
(Traduit)Les Émirats arabes unis prévoyaient d’utiliser leur rôle d’hôte des négociations de l’ONU sur le climat comme une opportunité pour conclure des accords pétroliers et gaziers, a appris la BBC.
Des documents d'information divulgués révèlent des projets de discussion d'accords sur les combustibles fossiles avec 15 pays.
L’organisme de l’ONU responsable du sommet COP28 a déclaré que les animateurs de la BBC devaient agir sans parti pris ni intérêt personnel.
L'équipe des Émirats arabes unis n'a pas nié avoir utilisé les réunions de la COP28 pour des négociations commerciales et a déclaré que "les réunions privées sont privées".
Il a refusé de commenter ce qui a été discuté lors des réunions et a déclaré que son travail était axé sur « une action climatique significative ».
https://www.bbc.com/news/science-environment-67508331
OUi, c'est exact, il ne faut pas non plus être naïf, j'ai évoqué un chemin certainement chaotique...
C'est un problème de vision d'un verre à moitié plein ou à moitié vide...
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Re: COP28 texte final
https://reporterre.net/Dubai-est-une-fa ... a-Bordeaux« Dubaï est une farce » : les Scientifiques en rébellion organisent une alter COP à Bordeaux
Le collectif Scientifiques en rébellion organise une COP alternative à Bordeaux afin de dénoncer l’échec de la gouvernance climatique mondiale et d’inventer de nouveaux imaginaires.
« Le message est terrible. La COP28 est témoin d’une faillite : celle de la gouvernance climatique internationale. » Un micro à la main, le biochimiste Jérôme Santolini s’adresse à l’assemblée avec la pédagogie du professeur et la fièvre de l’activiste. Dans ce hall austère de la Base sous-marine de Bordeaux, tout de béton vêtue, la température est un brin plus fraîche qu’à Dubaï. Bienvenue à l’alter-COP des Scientifiques en rébellion. Ces femmes et ces hommes en blouse blanche ont quitté leur laboratoire pour investir ce bâtiment du 30 novembre au 3 décembre, et dénoncer « la farce qui se joue sous nos yeux ».
« La COP28 n’est pas une solution, elle est le problème, assure Jérôme Santolini. Elle sature l’espace politique et empêche l’émergence d’alternatives. » Pour lui, les institutions restent enfermées dans un modèle datant des Trente glorieuses et sont incapables de s’adapter à l’ère de l’anthropocène. Preuve à l’appui, le procès survenu le 30 novembre à Paris : huit scientifiques et militants comparaissaient pour avoir occupé le Muséum national d’histoire naturelle en 2022. « Et pendant ce temps, les vrais criminels climatiques, connus depuis belle lurette, se promènent dans les couloirs d’une COP aux mains plongées dans le pétrole », s’insurge le chercheur.
« Les COP sont des machines à fabriquer une fiction collective »
Historienne des politiques du changement climatique, Amy Dahan tient à rassurer son auditoire : elle non plus ne croit pas en ces COP. « Néanmoins, ce cadre multilatéral a accompagné une certaine prise de conscience de l’urgence. » Avec une vingtaine de participations à son compteur, elle atteste qu’avant le début des années 2000, aucun officiel ou presque ne croyait au changement climatique : « Il y avait un fort climatoscepticisme et, sur ce point précis, ça a évolué. »
Si tout n’est pas à jeter, le constat reste noir à l’heure du vingt-huitième rendez-vous pour le climat : « Il y a eu le protocole de Kyoto, l’accord de Copenhague, celui de Paris… Et qu’en reste-t-il ? » s’interroge Romain Grard, du collectif Scientifiques en rébellion. La Convention-cadre sur les changements climatiques, signée en 1992 à New York, témoignait du désir des parties prenantes de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre à un niveau viable. Trente-et-un plus tard, elles ont grimpé de 60 % : « Les COP sont des machines à fabriquer une fiction collective, dit la collapsologue Agnès Sinaï. Des milliers d’officiels construisent une rhétorique insaisissable pour le commun des mortels et tout cela ne sert qu’à occulter le tabou des énergies fossiles. »
« Aujourd’hui, on n’a plus le luxe d’être simplement contre, estime Romain Grard. On ne peut rester les bras croisés, alors il faut inventer autre chose. » Des alternatives, Agnès Sinaï en a plusieurs à suggérer. À commencer par la création d’une Cour internationale de justice climatique, sur le modèle de la Cour pénale internationale de La Haye : « L’accord de Paris est un traité politique totalement dénué de sanctions. Les États sont à la fois juges et parties, ça n’a aucun sens. » Elle propose en outre d’initier une Convention citoyenne internationale pour le climat, ou encore une COP de la décroissance. Aussi utopistes soient-elles, ces pistes ont le mérite d’inventer de nouveaux imaginaires.
Là est aussi le pari de cette alter-COP : s’approprier le narratif trop longtemps accaparé par les puissants. « On a toujours attendu des scientifiques qu’ils pondent de grands rapports à déposer sur le bureau de tel ou tel ministre », constate Stéphanie Mariette, généticienne des populations. Seulement, à quoi bon si c’est pour les entendre parler de croissance verte ensuite ? « Aujourd’hui, ce cadre institutionnel, créé par l’État, ne suffit plus. On doit s’en libérer et aller directement au contact des citoyens, au plus près des luttes locales. »
Un fossé entre le grand public et les scientifiques
Géographe et contributeur du Giec (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), Wolfgang Cramer partage cette observation : « Je suis fasciné par la figure que l’on a construite du scientifique volontairement naïf. On se contentait de constater. On observait monter et descendre ces courbes, pour les décrire ensuite dans un langage froid et neutre. » Il met au défi quiconque de trouver un seul point d’exclamation dans les travaux du Giec. « Et de retour à la maison, on passait à autre chose, déplore-t-il. On considérait que plus nous étions désengagés, plus nous étions crédibles. C’était un contrat imaginaire avec la société. »
Cette posture a creusé un fossé entre le grand public et les scientifiques. « J’ai le sentiment que nous restons souvent entre nous, confirme l’océanographe François Sarano. Et cet entre-soi confortable rebute les citoyens que l’on devrait convaincre. Nous faisons peur, nos discours effraient. Pourtant, il faut séduire. » Comment ? En cherchant d’autres interlocuteurs que ceux des revues spécialisées où sont publiés les travaux et ceux des colloques internationaux où les chercheurs ne rencontrent que leurs pairs. « Il devient crucial de construire des ponts avec le grand public », abonde Julian Carrey, enseignant physicien à la blouse blanche et aux cheveux ébouriffés.
Plus facile à dire qu’à faire : une petite centaine de personnes à peine, scientifiques et journalistes compris, ont participé aux débats. Et au moins autant de chaises vides. Alors, à la tombée de la nuit, flottait dans l’air le sentiment amer d’un rendez-vous manqué.
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Re: COP28 texte final
sicetaitsimple a écrit :C'est un problème de vision d'un verre à moitié plein ou à moitié vide...
Tu le verrais comment, le verre, si une conférence internationale pour la paix était sponsorisée par les plus grands fabricants d'arme ?
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Re: COP28 texte final
GuyGadeboisLeRetour a écrit :sicetaitsimple a écrit :C'est un problème de vision d'un verre à moitié plein ou à moitié vide...
Tu le verrais comment, le verre, si une conférence internationale pour la paix était sponsorisée par les plus grands fabricants d'arme ?
Ca dépendrait du texte final...Ces conférences "tournent"" entre pays, ce coup là c'était Dubai qui n'est certainement pas une référence.
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Re: COP28 texte final
Cet accord c’est la pire tartufferie de l’écologie moderne : on signe la fin des fossiles mais sans aucune date butoir…ni niveau de baisse !
Le pire c’est tous les tocards qui s’en félicitent, probablement les mêmes qui faisaient la promo du fake vaccin covid…je les hais !
La fin des fossiles est écrite depuis le début : cela s’appelle la fin de la ressource…
En vrai elle ne se produira pas quand il n’y aura plus de ressources mais quand elles ne seront plus rentables…c’est pas demain la veille !
Lire aussi : https://www.econologie.com/cop28-et-ene ... abes-unis/
Le pire c’est tous les tocards qui s’en félicitent, probablement les mêmes qui faisaient la promo du fake vaccin covid…je les hais !
La fin des fossiles est écrite depuis le début : cela s’appelle la fin de la ressource…
En vrai elle ne se produira pas quand il n’y aura plus de ressources mais quand elles ne seront plus rentables…c’est pas demain la veille !
Lire aussi : https://www.econologie.com/cop28-et-ene ... abes-unis/
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Re: COP28 texte final
Ce qui importe à moyen terme, ce n'est pas tellement la fin des fossiles accessibles EROIquement (sic!), mais la difficulté progressive à y accéder, donc la diminution des volumes et les changements majeurs que cela implique.
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Re: COP28 texte final
Vu comme c'est parti j'ai pas l'impression qu'on aura vraiment l'occasion d'aller jusqu’à la fin du fossile économiquement rentable de toutes façons.
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Re: COP28 texte final
C'est une approche très approximatif de parler d'économiquement rentable puisque certains en tiraient l'argument d'une perpétuité des fossiles (suffit d'accepter de payer plus cher), alors qu'il vaut mieux considérer la quantité d'énergie nécessaire à l'extraction des fossiles, sachant qu'à ce coût s'ajoute nécessairement des frais annexes. En clair, ça signifie qu'il faut arrêter l'exploitation bien avant la parité (par ex 1 l consommé pour 1 l extrait).
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
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