Je présume que ce que l'histoire a montré au fil du temps, c'est quelque chose comme:Remundo a écrit :était de faire de ce sujet un cloaque antistremedroate à la gloire de la pensée gaucho-progressiste...
1) la gauche s'est "droitisée", même déjà à l'époque des discours Jospin-Mitterand, on sentait qu'ils avaient un narratif "patronalement compatible", donc qui n'allait pas jusqu'à complètement saigner la "vache à lait" (le monde des entreprises et de l'économie).
2) puis après Chirac(*) la droite s'est "en quelque sorte" faite hara kiri (c'était un peu comme il n'y avait plus eu de "pointures" pour assurer la relève, comme si la pipo-lease-a-sion avait bouffé le cerveau des nantis(???) !!! (on devait se pincer pour le croire... Et durant les 30 années qu'a duré le phénomène, la Chine et la Russie montaient en puissance à bas bruit. J'ai toujours dit, qu'un beau jour, émergerait un système intermédiaire entre "Est" VS "Ouest", mais hélas (mille fois hélas) il n'est pas né de la concertation entre les 2 entités. Il y a eu scission avant la guerre: OTANO VS EST.
3) Le centre de gravité économique du globe a commencé à être conceptualisé et se déplacer vers l'EST avec les BRICS (qui n'est pas un modèle de classification russe au départ). C'est l'un des grands dilemme de notre époque que de n'avoir pas écouté la/les puissances montantes alors que l'Occident était encore en domination complète et quasi totale de l'économie du monde. En fait , si j'osais, je dirais que nous sommes déjà entré dans une ère "post-mondialisation"(*) puisque les BRICS y feront barrage.
4) ce que beaucoup n'ont toujours pas compris (au point d'ébranler le fo-fo) c'est que le "souverainisme" N'EST PAS une dérive vers des extrêmes et n'est pas un recentrage non plus (dans le sens d'une acceptation du fait que ce que l'on appelait "le centrisme" était juste du bon sens, ce serait un "état de fait" (et un signe de profond raz le bol, d'une sorte de conscience de non-existance effective de démocratie réelle) et non une récup. politique dudit état de fait. Et donc ce que l'on appelle "souverainisme" a des racines non seulement identitaires mais au-delà, bien plus profondes qu'il n'y paraît. Une recherche de quelque chose de beaucoup plus authentique. Et le hic, c'est qu'on ne sait pas de quoi serait-il fait en raison du chantage au RN (ex Front National) qui pousse à chaque fois les Français à voter pour ceux qu'ils ne voudraient/voulaient pas. Et ça brouille les pistes (mais est-ce bien volontaire, cause ou conséquences?)
(*) tel qu'on le pensait/conceptualisait au départ.
