Merci pour la réponse
1) Oui, le sort est le même, qu'importe qui se nourrit du foin. Mais "classiquement" le fumier des vaches par exemple est ensuite épandu sur les terres, comme un retour de biomasse, non ?
Pour entretenir la fertilité de toute la surface nécessaire au potager du paresseux (potager + prairies), l'idée de déplacer la parcelle cultivée tout les X temps (5 ou 10 ans, je n'en sais rien finalement), serait une idée cohérente ? Je m'intéresse à cela car j'ai moi-même 4 hectares de prairie, dans lesquels je commence à cultiver un potager cette année, et j'ai donc la possibilité de faucher, et de déplacer la parcelle cultivée.
Je trouve que cette question ouvre aussi le sujet de la culture sous couvert vivant. Une culture où l'apport de matière organique pour nourrir la vie du sol se fait au sein même de la parcelle cultivée, où la gestion des adventices est faite par les plantes auxiliaires (adventices cultivées, souhaitées), je pense que cela limite aussi l'érosion, les extrêmes d'eau ou de température, etc ... Et les plantes potagères pourraient etre mélangées et disséminée parmi ce couvert. J'imagine que cela serait une méthode de culture moins productive (puisque moins dense) que la phénoculture. Mais si on cultive sous couvert vivant toute la surface nécessaire au potager du paresseux (comprenant les prairies de fauche) alors peut-etre on rattrape ce manque de productivité par l'ajout de surface cultivée ?
Aussi j'imagine que cela rend la fertilisation de cette surface totale plus homogène.
Une désintensification des cultures devrait aussi réduire aussi les dégâts du aux maladies et autres "parasites" : plus difficile de se propager vers les plants d'espèces identiques (puisqu'il n'y pas cet effet de regroupement de variétés), et la proximité d'une multitude d'autres espèces, peut-etre répulsive. Une attaque de nuisible serait moins ciblée sur une espèce, ainsi on ne perdrait pas la majorité d'une planche de salade par exemple.
Les graines capables de germer directement en terre (semis direct donc) seraient plus à même de "choisir" de germer ou non, selon si l'environnement leur est favorable.
Bref, dans ma tête cela donne un système encore plus résilient (peut-être encore plus paresseux ?) ! Et par curiosité, puisque vous en parlez à la fin de votre livre, j'aurai aimé savoir votre avis la dessus, vos expériences peut-être, votre vision de la chose, et celle de tout econologue d'ailleurs
Je commence à expérimenter dans cette direction cette année.
Merci, au plaisir