foutu ou foutu, choisissez votre avenir!
Voila qui demande réflexion!
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Par un effet domino, l'extinction d'une espèce peut en entraîner d'autres. Des chercheurs montrent qu'il y a plus de risque d'extinctions en cascade lorsqu'aucune espèce ne vient boucher le trou laissé par la disparition d'une autre.
Les activités humaines continuent de causer la disparition d’espèces, au point de provoquer la sixième extinction de masse de l'histoire de la planète. Or, cette perte de biodiversité pourrait avoir des conséquences dramatiques. Des chercheurs de l'université d'Exeter (Royaume-Uni) ont réalisé des prédictions en travaillant sur des communautés de plantes et d'insectes, notamment la guêpe parasitoïde Aphidius megourae. S'ils retiraient une espèce de guêpes de l'écosystème, d'autres espèces indirectement liées pouvaient disparaître.
Pour Dirk Sanders, de l'université d'Exeter, « les interactions entre les espèces sont importantes pour la stabilité de l'écosystème ». Il ajoute : « Et parce que les espèces sont interconnectées par de multiples interactions, un impact sur une espèce peut également affecter les autres ». Tout dépend de l'importance du réseau de la chaîne alimentaire dans laquelle se trouve l'espèce qui disparaît.
La perte de biodiversité accroît la vulnérabilité de l'écosystème
Quand un réseau alimentaire est complexe, avec une biodiversité importante, une espèce peut plus facilement en remplacer une autre : il y a moins de risque d'extinctions en cascade. En revanche, si des espèces disparaissent et que l'écosystème devient plus simple, les espèces restantes sont plus vulnérables et le risque de nouvelles extinctions est plus grand.
Le communiqué de l’université prend aussi l'exemple des prédateurs : si le loup disparaît dans un massif montagneux, les grands herbivores comme les cerfs seront plus nombreux et mangeront ainsi plus de plantes. La végétation va alors manquer pour nourrir d'autres espèces, comme des lapins ou des insectes, qui seront alors menacés.
Le plancher de la vallée centrale s'affaisse, et il y a de l'arsenic dans l'eau du robinet. Maintenant, il semble que les deux problèmes sont connectés
Isabel Solorio peut voir la station d'épuration de son jardin de l'autre côté de la rue. Construit pour filtrer l'arsenic dans l'eau potable, il n'a pas été actif depuis 2007 - il a fermé ses portes six mois après son ouverture, lorsque la ville californienne de Lanare s'est endettée en essayant de faire face aux coûts d'entretien.
"C'est cruel de vivre dans un état si puissant, si riche, mais nous ne pouvons pas compter sur l'eau potable", a déclaré Solorio https://www.theguardian.com/environment ... griculture
Le Japon tue 134 rorquals boréals, « en danger » d’extinction
Publié le 23/08/2018 lemarin.fr
Après la campagne en Antarctique, qui avait mené à la mort de 333 cétacés l’hiver dernier, les baleiniers japonais viennent de rentrer d’une nouvelle opération de chasse, dans le Pacifique. Ils ont, cette-fois, tué 177 animaux, a annoncé, mercredi 22 août, l’Agence japonaise des pêches : 43 baleines de Mincke et 134 rorquals boréals.
Le Japon fait partie des trois derniers pays de la planète à pratiquer la chasse au cétacé, en se cachant derrière des motifs scientifiques. (Photo : Whale and dolphin conservation)
Les symptômes de la crise sont nombreux et se cumulent : « En plus du changement climatique rapide, de la perte de biodiversité et d’autres risques courus par l’environnement, les sociétés sont confrontées à une augmentation des inégalités et du chômage, une croissance ralentie, des niveaux de dettes en hausse ainsi qu’à l’impuissance des politiques. » Or, précisément, les paradigmes économiques ont été conçus en fonction d’un contexte désormais obsolète.
La moitié des orques de la planète risquent de disparaître à cause de la pollution des océans
28/09/2018
Plus de la moitié des orques dans le monde sont menacés d'extinction révèle une nouvelle étude publiée dans le journal Science et relayée par The Guardian. Le principal responsable: les PCB, aussi appelés polychlorobiphényles, des substances toxiques longtemps utilisées dans l'huile, le plastique ou encore la peinture.
En 2001, 152 pays ont signé un accord pour arrêter d'utiliser ces PCB, prenant conscience des effets néfastes sur l'environnement. Pourtant, ces derniers sont encore présents notamment dans les océans. Et les orques en sont les premières victimes. Pour cause, en tant que grands prédateurs, ils mangent d'autres poissons qui possèdent une grosse concentration de PCB dans leur organisme.
Cela entraîne des malformations de leurs organes reproducteurs et mettent à mal leur système immunitaire. Selon l'étude, dans les régions industrialisées, les orques pourraient ainsi complètement disparaître d'ici 30 à 50 ans.
Alors que les orques étaient initialement présents dans presque tous les océans, ils ont déjà disparu de la Mer du Nord et des eaux espagnoles. On ne voit par ailleurs plus de bébés orques dans les zones les plus polluées depuis plusieurs années. "Les populations d'orques au Japon, au Brésil, dans le Nord-Est du Pacifique, dans le Détroit de Gibraltar et au Royaume-Uni tendent à disparaître", ont-il conclu. A présent, les orques se trouvent principalement dans le Nord, à proximité de la Norvège, de l'Islande et du Canada, c'est à dire loin des zones les plus polluées en PCB.
"Notre échec à contrôler les polluants qui terminent dans nos océans a provoqué une tuerie à grande échelle", a déploré Lucy Babey, directrice du groupe Orca. "Notre seul espoir c'est qu'effectivement, nous perdions toutes les populations d'orques dans les zones industrialisées, mais que les populations de l'Arctique subsistent et empêchent la disparition complètement de l'espèce", conclut Paul Jepson.
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