Excellent, Barré (complètement barré !)
Moyen-Orient. Israël vivement critiqué après les attaques contre les Casques bleus au Liban
Deux nouveaux Casques bleus de la mission de maintien de la paix au Liban ont été blessés vendredi par des tirs israéliens, suscitant une vague de condamnation internationale.
Les Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) “ont été attaqués ce vendredi pour le troisième jour consécutif, dans la zone où Israël mène une invasion terrestre depuis dix jours”, résume El País. “Deux soldats sri-lankais ont été légèrement blessés”.
L’incident “s’inscrit dans la continuité du harcèlement” infligé ces derniers jours à la mission de maintien de la paix de l’ONU, écrit le titre espagnol. “Israël a tiré jeudi sur l’un de ses chars”, blessant deux soldats indonésiens, endommagé une tour d’observation et ouvert “délibérément” le feu sur les caméras de surveillance, poursuit le quotidien.
“Il s’agit d’une évolution grave et la Finul réaffirme que la sécurité du personnel et des biens de l’ONU doit être garantie et que l’inviolabilité des locaux de l’ONU doit être respectée à tout moment”, ont tonné les responsables de la mission, ajoutant que “toute attaque délibérée contre les soldats de la paix constitue une grave violation du droit international humanitaire”, rapporte Al-Jazeera.
Ces attaques directes contre la Finul – à laquelle participent plus de 50 pays – ont suscité une avalanche de critiques à travers le monde, des États-Unis à l’Union européenne (UE), en passant par la Russie, l’Inde, la Chine ou le Qatar.
“Menace immédiate”
À un journaliste qui lui demandait s’il fallait arrêter de frapper “les forces de maintien de la paix de l’ONU”, le président américain Joe Biden a répondu : “Absolument, tout à fait”, tandis que la France, par la voix d’Emmanuel Macron, a jugé “tout à fait inacceptable” que les Casques bleus soient “visés délibérément par les forces armées israéliennes”.
Ces incidents interviennent alors qu’Israël “a demandé à la Finul, créée en 1978 et chargée d’aider à assurer la sécurité près de la frontière entre le Liban et Israël”, de repositionner ses forces “à au moins 5 km de la frontière” – une requête rejetée par la mission, note Axios.
Tsahal a reconnu vendredi être à l’origine des tirs sur la Finul, faisant part de sa “profonde inquiétude” et affirmant que ses troupes avaient réagi à une “menace immédiate”, située “à proximité d’une position de la mission de maintien de la paix de l’ONU”, selon The Times of Israel.
L’armée israélienne a en outre assuré qu’elle avait “enjoint quelques heurs plus tôt” les Casques bleus “à se mettre à l’abri”, ajoute le titre israélien.
La Finul, un “obstacle” pour Israël ?
Mais pour L’Orient-Le Jour, “les attaques successives des Israéliens” contre des positions de la Finul au Liban à la frontière “ne peuvent pas être considérées comme de simples erreurs, accidents ou opérations limitées”.
Le titre libanais a interrogé plusieurs diplomates, pour qui l’État hébreu souhaiterait “pousser les Casques bleus à se retirer de leurs positions à la frontière pour pouvoir mener des attaques plus violentes contre le Liban-Sud, sans limites et surtout sans témoins”.
Plus généralement, les Israéliens semblent de plus en plus gênés par cette force de 10 000 soldats recevant leurs ordres de l’ONU, et “se sont mis à considérer que la présence de la Finul le long de la frontière avec le Liban, dans le cadre défini pour sa mission, et à cause de la participation de plusieurs États qui ne leur sont pas nécessairement favorables, est devenue un obstacle pour la réalisation de leurs projets militaires”.
L’État hébreu n’est pas le seul à se montrer critique envers la Finul, au Moyen-Orient et au-delà, souligne la Deutsche Welle. Tout comme Israël, les États-Unis estiment que la mission “n’a pas été efficace pour empêcher le Hezbollah d’opérer et de stocker des armes dans le sud du Liban”.
Les gouvernements libanais successifs ont déclaré pour leur part que “la Finul n’avait pas réussi à mettre fin aux violations israéliennes de l’espace aérien libanais”. Quant au Hezbollah, il accuse la mission “d’espionnage au profit d’Israël” et considère sa présence comme une “violation de la souveraineté du Liban”.
Courrier international
https://www.courrierinternational.com/r ... #article-1No limits pour les pourris de Bibi... qui, ne l'oublions pas continue de faire SA guerre pour échapper à la justice de son pays !!!,