janic a écrit :...
Tout ce que l'être humain peut manger, en harmonie avec sa physiologie, a été essayé depuis l'aube de l'humanité et ce qui s'est révélé toxique a été répertorié de générations en générations...
Affirmation gratuite et argutie. Des traitements peuvent par exemple rendre comestibles des choses qui ne le sont pas au départ, et cela peut évoluer avec les connaissances et les techniques. Je ne vois pas pourquoi je me priverais de bolets à pied rouge ou de golmottes, sous prétexte qu'ils sont toxiques crus.
Elle est bonne celle-là!
Dans le discours sur l’évolution, auquel tu es obligé de croire pieusement, il est dit (plutôt supposé) que les hominidés n’ont pas inventé le feu comme ça, par miracle, et donc jusque là, ils ont fait comme les autres animaux, c'est-à-dire manger cru et, pas de bol, à chaque fois qu’ils mangeaient des bolets à pied rouge ou des golmottes, ils en claquaient. Mais, c’est bien connu, comme ils étaient cons comme des balais (ou tout autre instrument aussi con) ils ont continué à en boulotter pendant des millions d’années et même au bout de ce temps, ils ne comprenaient toujours pas que c’était poison. Nazes les mecs dont nous sommes supposés être les descendants ! Mais à force d’insistance, de persévérance, ils se sont dit : «
et si on inventait le feu, ça permettrait de les cuire ce qui supprimerait leur toxicité (le début de la science !) et Euréka, ça a marché !
On prend vraiment les gens pour des nuls !
Enfin tu réponds au pied de la lettre à propos du choux, et pas à l'esprit qui l'a amené sur le tapis, oubliant le sujet comme un poisson rouge le paysage après un tour de bocal, qui était ton erreur de raisonnement consistant à suggérer que ce qui ne serait pas nécessaire (selon toi, comme le glyphosate) devrait être interdit.
Encore une prose vide de sens et de rigueur intellectuelle. Tu évoques le choux, je réponds choux en bon matérialiste tel que tu les aimes. Quand à l’esprit ce n’est pas ta tasse de thé habituellement, alors difficile de croire que tu t’y intéresse.(Tu vois le poisson rouge se rappelle de quelque chose)
Maintenant ça !
était ton erreur de raisonnement consistant à suggérer que ce qui ne serait pas nécessaire (selon toi, comme le glyphosate) devrait être interdit.
Il ne me semble pas avoir dit quoi que ce soit de ce genre ! Mon infinie tolérance vis-à-vis d’autrui, n’est pas pour les interdit, pas plus que pour les obligations. Faire appel à la raison , à l’histoire humaine proche et lointaine devrait suffire pour inciter à la réflexion vis-à-vis de ce qu’il est judicieux ou raisonnable de faire et de ce qui peut être dommageable ou dangereux (comme les vaccins évidemment)
Concernant le glyphosate, je ne suis pas chimiste, ni les agriculteurs non plus, mais les dommages causés par divers produits considérés en leur temps comme sans dangers(par exple le DDT) ont conduit des Etats à considérer le principe de précaution comme majeur et impératif et non plus attendre des catastrophes sur les générations futures (mais certains Etats s’en foutent complètement.) Donc si l’Etat français a reconnu
aussi sa dangerosité et a décidé de retirer, à court terme, ce produit, c’est à lui de te répondre. Personnellement, je considère que tous les produits de synthèse (dont le glyphosate et pas forcément le pire effectivement) sont dommageables pour la santé humaine, mais plus globalement pour le vivant (sa fonction n’est-elle pas de détruire la vie végétale ?)
Reste effectivement la problématique des agriculteurs qui sont déjà en difficultés financières, mais suite seulement au système agricole qui a dévalorisé l’agriculture en étranglant ces professionnels, mais c’est avant tout du ressort des responsables politiques (qui sont généralement sous pression des financiers et des lobbies industriels) peu enclins à prendre en considération le sort des individus concernés, non seulement les producteurs mais aussi les consommateurs exploités par les lobbies marchands. Notre écolo national a fini par se rendre compte que tous ses efforts pour y changer quelque chose ont été et seront vains.
Les temps changent, le vent tourne, l’AB hier décriée, vilipendée, devient actuellement le top du top et tous s’y mettent et on en vient à se demander comment tous les adversaires devenus aujourd’hui les partisans du BIO, du sans colorants, sans pesticides, sans conservateurs, etc… trouvent leurs produits quant la politique et la finance ont empêché le plus possible, l’émergence de cette façon culturale plus respectueuse de la vie… Mystère !
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré