par Did67 » 09/05/21, 09:52
Pour ce qui est du calendrier lunaire, je n'en tiens aucun compte.
Mais ma femme fait des essais.
Je ne me bats pas contre, puisque je suis persuadé (je n'ai pas dit que j'ai la certitude) que cela n'a aucun effet. On peut donc suivre un calendrier lunaire. Puisque cela n'a pas d'effet, pour moi, cela ne changera pas grand chose. C'est surtout beaucoup se faire chier... Et souvent, des contraintes insurmontables : comment planter tel jour à partir de 10 h 32 quand tu prends ton boulot à 8 h ??? Tels jours où il faudrait semer, il pleut ! Va donc semer sous la pluie et observe l'état de ton semis.
Et puis un simple bon sens (au sens de réfléchir 2 secondes ; est-ce trop ?) comment penser raisonnablement que du nord au sud, de l'est à l'ouest, tel créneau est, agronomiquement parlant, indiqué pour telle opération ???
Et puis encore 2 secondes de bon sens : une plante-racine, n'est-elle pas d'abord une plante-feuille ? Comment remplirait-elle ses racines (ou tubercules - qui sont d'ailleurs des tiges et relèverait "biologiquement" des feuilles-tiges !) sans avoir beaucoup de feuilles - où se fait la photosynthèse ?
Je le rappelle aussi : faites une enquête chez les vieux avant qu'ils ne meurent, personne, dans les campagnes après la seconde guerre mondiale, ne suivait un calendrier lunaire ! Les vieux n'ont pas toujours raison (cf le labour), mais tout de même, cela interroge...
[La "biodynamie" - qui n'est pas que le respect du calendrier lunaire, qui, au départ d'ailleurs, ne l’était pas du tout, cela s'est greffé dessus via une disciple de Steiner - en revanche, a d'autres aspects intéressants ; même si pour moi, c'est issu d'une réflexion à caractère ésotérique, beaucoup de choses vont dans le bon sens : celui du "plus que bio" ! Un poète romantique n'a pas toujours raison, mais il n'y a pas de raison qu'il ait forcément tort !]
Tu ne peux pas jardiner efficacement en étant tétanisé par la peur... Tu l'écris, le risque zéro n'existe pas. Ou alors, si tu ne veux prendre de risque assumé, tu plantes tes tomates très tard. Et en fait, sans le savoir, tu as pris un autre risque : plantés trop tard, tu récoltes moins... Donc tu "payes" cher le "zéro risque". Comme toute assurance, cela a simplement un coût.
Alors, face à un risque, jamais "tous les oeufs dans le même panier" : j'ai des tomates plantés dans la serre-tunnel, j'en ai en extérieur et j'ai encore des plants en godets dans le châssis "sécurisé". Une chance au tirage. Une au grattage...
Hier matin : + 1° C.
Ce matin : + 6,5 ° C
Pas si mauvaises, les prévisions.
A propos des prévisions, les français sont des râleurs. Oui, il y a des "erreurs". Mais si les français étaient honnêtes, ils admettraient que c'est souvent dans le timing ! Le soleil prévu le dimanche matin, à tel endroit, ne se pointe que l'après-midi. Et on hurle, "la météo s'est encore trompée !". D'un point de vue agricole, cela peut certes jouer sur les gelées radiatives au petit matin : que le ciel se découvre brutalement, après 3 journées grises, à minuit au lieu de 7 h du matin, et la temp minimale ne sera plus + 1° C mais - 3° C ! Et là, ce jour-là, cela changera tout. Donc oui, un certain risque existe. Et les professionnels ont des alarmes sur leur station météo pour ça...
Après, oui, chacun apprécie le risque qu'il veut prendre ou pas. Pour moi, j'ai décrété, je l'ai décrété pour moi (chacun fera ce qu'il veut), que les "Saints de Glace" sont passés. N'en déplaise au calendrier et aux bigots.
Il y a aussi des endroits (montagne) où les microclimats sont bien plus marqués. Les prévisions plus difficiles et moins fiables... Les "montagnards" devront en tenir compte...
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