GuyGadebois a écrit :Le gouvernement chinois poursuit son désengagement dans le soutien financier aux énergies renouvelables.
C'est peut-être du réalisme chinois.
Quel est, en France, le bilan des panneaux solaires qui fournissent une énergie intermittente bas carbone, "fatale", en remplacement de l'énergie bas carbone du nucléaire ? Quel en est l'effet sur le réchauffement climatique ? Aucun !
Mais il y a pire encore : puisque ces panneaux n'économisent pas de CO2 en France, ils ne peuvent donc rembourser leurs dettes. Or, ils ont au moins la dette de CO2 de leur fabrication. C'est particulièrement significatif lorsqu'un panneau photovoltaïque est fabriqué en Chine, avec des kWh chinois lourds du CO2 du charbon, et utilisé ensuite en France. À quoi sert de brûler du charbon en Chine, pour fabriquer des panneaux qui viendront en France remplacer l'énergie bas carbone des centrales nucléaires (autre que satisfaire des fantasmes) ? À rien !
C'est le cas de la centrale photovoltaïque de Cestas, "le plus grand parc photovoltaïque d'Europe", inaugurée en 2015 en France, dont les panneaux ont été fabriqués en Chine. Le bilan global de cette centrale "verte" sera une augmentation des émissions de CO2 sur la planète !
Sans compter la forêt disparue dont la centrale a pris la place.
Les panneaux bleu de Chine ne sont pas Verts.
Même si la technologie progresse, même si le coût écologique de la fabrication des panneaux diminue, un panneau fabriqué, en Chine, transporté et installé en France, sera toujours globalement émetteur de CO2.
L'idéal serait que les panneaux soient fabriqués en France avec une électricité légère en CO2 grâce au nucléaire français, puis exportés en Chine pour économiser le charbon chinois.
Mais faut pas rêver...