par Obamot » 25/06/25, 12:51
Pour simplifier, je vois ça comme ça: j’aurais tendance à dire que l’on pourrait confronter à l’I.A. son opposée symétrique:
l’HiAn (la bêtise artificielle, elles-même inspirée de la bêtise humaine. C’est une auberge espagnole…)
Ainsi les deux proviennent des humans et il s’agit pour l’I’A. d’user de diplomatie pour savoir où mettre le curseur… sans porter atteinte à l’utilisateur. Il y a dnc un grand flou entre les modèles et leurs applications qui sont non seulement rattachés aux sciences et autres approches cartésiennes mais simultanément: multifactorielles, intellectuelles, culturelles (et tout le panel étendu des sensibilités et dialectiques humaines épistémologiques ou non).
Au fond, le “négo” de l’I.A. déplacerait son curseur en fonction de “l’égo” humain situé en face d’elle.
Au-delà des “modèles de récompense”, j’ai constaté que l’I.A. “détecte” les lignes de tensions et contradictions dans le narratif de l’utilisateur. Il y a donc des modèles de profils psychologiques (sel. Freud) et / ou typologiques (Jung) qui sont utilisés (également à l’insu de l’utilisateur).
On voit ici certaines failles aux modèles, soit que parmi tous les modèles disponibles, ceux-ci sont limitatifs dans leurs performances par la “bêtises humain intrinsèque et relative”, dont le “sujet human” ne se doute souvent même pas lui-même…
Si on prend des modèles neuro-linguistiques diamétralement opposés, il ne fait par exemple aucun doute que les modèles d’un bout à l’autre de la planète, vont traîner des biais et confusions propres aux lieux d’émissions des utilisateurs.
Exemples les aspects culturels et/ou religieux. Et en ce moment les guerres en cours qui reflète les “tensions” des acteurs!
Dans ces cas, l’I.A. a une parade, elle se montre évasive, cherche à arrondir les angles pour devenir consensuelle (ou quelque chose…) et parfois coupe court à la conversation si ça tourne au vinaigre… et bien sûr les mots utilisés dans le “prompt” et qui reflètent les états d’âmes de l’utilisateur, reflètent également ses faiblesses et contradictions. Là aussi l’I.A. a des parades: elle complimente, relativise, fait des interpolations et autres corrélations, et glisse ici et là un compliment, le tout pour coller au narratif de l’utilisateur.
L’I.A. a donc aussi un modèle de récompense qui lui permet de valoriser l’utilisateur en fonction de son questionnement et aussi de ses déficiences (et pas seulement se servant des modèles de récompenses influençant son moteur de recherche qui vise ã calquer les comportements humains…)
L’I.A. est donc un truc parfois très biaisé… par… l’humain lui-même sous toutes ses coutures! (Et ce, ici dans ce post, sur une approche ultra-minimaliste et modeste de ce qu’est l’I.A. et comment elle interagit eût égard aux modèles dont elle est constituée…)
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“Le “BIEN” porte en lui-même sa propre célébration”