Le nucléaire continue dans le monde

Pétrole, gaz, charbon, nucléaire (REP, EPR, fusion chaude, ITER), centrales électriques thermiques gaz et charbon, cogénération, tri-génération. Peakoil, déplétion, économie, technologies et stratégies géopolitiques. Prix, pollutions, coûts économiques et sociaux...
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Re: Le nucléaire continue dans le monde

Message non lupar janic » 19/05/25, 08:29

18/05/25, 20:37

simplet
Oui, oui, tu as raison.
Non, non, tu as tort! Quel haut niveau de réflexion! :roll:
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gildas
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Re: Le nucléaire continue dans le monde

Message non lupar gildas » 19/05/25, 10:25

sen-no-sen a écrit :....
Nous pourrions ainsi produire un maximum d’énergie libre par unité de surface tout en minimisant l'entropie.
Toutefois cette mesure n'aurait d’efficacité que si elle était déployé dans le cadre d'une politique de diminution de l'entropie(ex décroissance).

Si l'énergie nucléaire /pétrolière est un empire en papier, il sera prudent de s'entendre dire que l'énergie libre est un empire en carton...
Se servir de notre 2eme prénom, tel est le défi en ce temps de pré-apocalysme...
Je devrais signer "ne croyez surtout pas ce que je vous dit" :(
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Ahmed
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Re: Le nucléaire continue dans le monde

Message non lupar Ahmed » 19/05/25, 11:23

Par énergie libre, il faut simplement entendre énergie utilisable, rien à voir avec les fantasmes d'énergies perpétuelles qui n'existent que sur Youtube.
Il n'est donc pas possible de comparer énergies fossiles et énergie libre, les premières faisant référence à leur origine et la seconde à un qualificatif. Ainsi, du pétrole il est possible de tirer une certaine quantité d'énergie libre.
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Re: Le nucléaire continue dans le monde

Message non lupar janic » 19/05/25, 19:57

https://www.notreterre.org/article-en-1 ... 47473.html
http://quanthomme.free.fr/energielibre/ ... labio.html
INTRODUCTION
Nikola Tesla écrivit les 6 articles pour magazine qui constituent Mes Inventions, en 1919. Il avait alors 63 ans et c'était bien après l'apogée de sa carrière. Toutefois, il bénéficiait toujours d'une grande notoriété publique qui avait de profondes racines : à 31 ans, soit quatre ans après qu'il eut émigré en 1884d'Europe aux États-Unis, il avait présenté en grandes pompes son système à courant alternatif polyphasé au monde entier - le système électrique qui aujourd'hui est utilisé universellement. *1 (cf. Annexe 1). Le système à courant continu d'Edison, qui lui-même venait à peine d'être inauguré au début des années 1880, fut détrôné au tournant du siècle par le système de Tesla. Les dernières années du XIXe siècle furent pour Tesla sa période la plus féconde. L'inauguration retentissante de l'énorme centrale hydroélectrique polyphasée sur les chutes du Niagara, en 1895, était en soi un gage de célébrité, mais à cette époque déjà il avait entamé ses recherches dans le domaine éblouissant des vibrations électriques et mécaniques de "hautes fréquences". Tesla étonna ses pairs avec des oscillateurs mécaniques qui vibraient plusieurs milliers de fois par seconde et qui étaient capables de désintégrer de l'acier ; ses oscillateurs électriques, affranchis de l'inertie mécanique, produisaient des courants vibrant encore plus vite (ou alternatifs) qui semblaient pourvus de propriétés magiques. Durant les années 1890, ces courants électriques de hautes fréquences furent très connus sous l'appellation "courants Tesla".

ETC...
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Re: Le nucléaire continue dans le monde

Message non lupar sen-no-sen » 19/05/25, 20:52

Ahmed a écrit :Par énergie libre, il faut simplement entendre énergie utilisable, rien à voir avec les fantasmes d'énergies perpétuelles qui n'existent que sur Youtube.
Il n'est donc pas possible de comparer énergies fossiles et énergie libre, les premières faisant référence à leur origine et la seconde à un qualificatif. Ainsi, du pétrole il est possible de tirer une certaine quantité d'énergie libre.


Oui merci pour cette précision!
L'énergie libre, en physique, c'est l'énergie que l'on peut intégralement convertir en travail mécanique,ou plus largement ,technologie numérique oblige en travail utile c'est à dire mécanique et/ou computationnel.
L'entropie c'est l'inverse,elle correspond dans sa définition originelle à la quantité d'énergie qui ne peut pas être intégralement convertie.Songé ainsi à la chaleur perdue d'une centrale nucléaire,au moteur d'une automobile thermique ou électrique ou encore de la batterie d'un smartphone.
La ou cela se complique c'est lorsque l'énergie utile(exemple le mouvement d'un véhicule)est utilisé.L'action qui en résulte entraine alors une augmentation d'entropie de l'écosystème dans lequel elle est déployé,car à l'échelle des systèmes on parle alors d'entropie de l'information.La perte d'information d'un écosystème constitue selon ce point de vue à une augmentation d'entropie car une partie du vivant n'est plus en fonction pour exercer sont travail(au sens thermodynamique j’entends!).
Nous pouvons ainsi aisément comprendre que quelle que soit la source d'énergie exploité,l'entropie écosystémique qui en résulte est absolument incontournable.
Il n'existe ainsi aucune énergie verte,bio ou sympa.C'est en réalité la dose qui fait le poison.La "vertue" d'une source de production doit à cet égard être considéré a partir de la capacité de résilience d'un écosystème et du système sociale qui la met en œuvre.
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Re: Le nucléaire continue dans le monde

Message non lupar Ahmed » 19/05/25, 21:15

Oui, la difficulté de la notion d'entropie est qu'une réduction à un niveau se traduit automatiquement par une augmentation au niveau supérieur. C'est une caractéristique qui doit être prise en compte pour évaluer correctement l'impact de toute mesure, or c'est rarement le cas puisqu'est surtout souligné l'avantage ponctuel d'un nouveau dispositif.
Ayant cela en tête, l'équilibre entre la résilience d'un écosystème et l'action d'un système social semble assez périlleux à concilier lorsque le deuxième terme est une civilisation industrielle... :roll:
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Re: Le nucléaire continue dans le monde

Message non lupar sicetaitsimple » 19/05/25, 21:31

Ahmed a écrit :Oui, la difficulté de la notion d'entropie est qu'une réduction à un niveau se traduit automatiquement par une augmentation au niveau supérieur. C'est une caractéristique qui doit être prise en compte pour évaluer correctement l'impact de toute mesure, or c'est rarement le cas puisqu'est surtout souligné l'avantage ponctuel d'un nouveau dispositif.
Ayant cela en tête, l'équilibre entre la résilience d'un écosystème et l'action d'un système social semble assez périlleux à concilier lorsque le deuxième terme est une civilisation industrielle... :roll:


désolé, je n'ai rien compris....
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Ahmed
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Re: Le nucléaire continue dans le monde

Message non lupar Ahmed » 19/05/25, 21:47

Quel est le point précis que tu ne comprends pas? ...ou est-ce l'ensemble?
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Re: Le nucléaire continue dans le monde

Message non lupar sicetaitsimple » 19/05/25, 21:50

c'est principalement:
Oui, la difficulté de la notion d'entropie est qu'une réduction à un niveau se traduit automatiquement par une augmentation au niveau supérieur. C'est une caractéristique qui doit être prise en compte pour évaluer correctement l'impact de toute mesure, or c'est rarement le cas puisqu'est surtout souligné l'avantage ponctuel d'un nouveau dispositif.
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Re: Le nucléaire continue dans le monde

Message non lupar sen-no-sen » 19/05/25, 21:54

Ahmed a écrit :Ayant cela en tête, l'équilibre entre la résilience d'un écosystème et l'action d'un système social semble assez périlleux à concilier lorsque le deuxième terme est une civilisation industrielle... :roll:


Absolument,et c'est tout le défi actuel et futur.Il est à noter que le non respect de cet alignement écosystème/système sociaux se traduit irrémédiablement par des "réalignements". On peut constater que les pays les plus dissipatifs en énergie(et donc techno-productiviste)tendent naturellement a se rééquilibrer par le biais d'une natalité en chute libre(cas de la Corée du Sud avec un score à 0,8,Le miracle ou plutôt mirage Chinois avec 1,1 enfants par femmes,le Japon 1,2,La Russie 1,4,Les USA 1,6 La France 1,6 etc...).
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