Déplétion: début de pénurie de pétrole en 2015 ?

Pétrole, gaz, charbon, nucléaire (REP, EPR, fusion chaude, ITER), centrales électriques thermiques gaz et charbon, cogénération, tri-génération. Peakoil, déplétion, économie, technologies et stratégies géopolitiques. Prix, pollutions, coûts économiques et sociaux...
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Déplétion: début de pénurie de pétrole en 2015 ?




par Christophe » 21/04/10, 10:37

Mailing de Pierre Langlois reçu hier.

Le titre du sujet est un peu provocateur car on sera loin de la pénurie généralisée mais des tensions "durables" sur les prix du pétrole pourraient apparaitre: le fondamental de la cotation pourrait bien être affecté.

Aujourd'hui c'est plus la spéculation, la géopolitique, les tensions politiques et les attentats qui définissent la cote du pétrole que la loi de l'offre et de la demande...

Donc une certitude : ca va grimper...mais peut être pas autant en proportionel qu'entre 2000 et 2010 !

Bonjour à tous

(...)

Aujourd’hui, je veux partager avec vous une information cruciale concernant le futur proche des 5 prochaines années, tel que transmise par le réputé journal britannique «The Guardian», la semaine dernière. L’article en question est accessible à

http://www.guardian.co.uk/business/2010 ... ion-supply

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Cet article fait écho d’un rapport récent du United-States Joint Forces Command, intitulé «The Joint Operating Environment 2010 (JOE 2010)». On peut télécharger le rapport en entier à l’adresse suivante

http://www.peakoil.net/headline-news/us ... es-by-2015

Voici la phrase clé qu’on retrouve à la page 29 du rapport JOE 2010.

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Soit en français:

«D’ici 2012, le surplus de capacité de production de pétrole pourrait disparaître complètement, et aussitôt qu’en 2015, l’insuffisance de production pourrait atteindre presque 10 millions de barils par jour.»

Un tel manque signifie qu’en 2015 environ 10% de la demande en or noir ne pourra être satisfaite. Considérant qu’en 2008 la demande et l’offre s’équilibraient et qu’on a atteint un prix de l’essence au Canada de 1,40$ le litre, imaginez ce que peut faire un une pénurie de 10%. Une fragilisation importante des économies est à prévoir. Cet avertissement provient, ne l’oublions pas, du plus gros consommateur de pétrole au monde, l’armée étatsunienne. Voici ce qu’on peut lire dans le rapport concernant les conséquences de cette pénurie:

«While it is difficult to predict precisely what economic, political, and strategic effects such a shortfall might produce, it surely would reduce the prospects for growth in both the developing and developed worlds. Such an economic slowdown would exacerbate other unresolved tensions, push fragile and failing states further down the path toward collapse, and perhaps have serious economic impact on both China and India. At best, it would lead to periods of harsh economic adjustment.»

Soit en français

«Bien qu'il soit difficile de prédire avec précision les effets économiques, politiques, et stratégiques qu’un tel déficit pourrait produire, il réduirait certainement les perspectives de croissance tant dans les pays en développement que dans les pays développés. Un tel ralentissement économique ne ferait qu'aggraver les autres tensions non résolues, pousser les États fragiles en déroute plus loin sur la voie de l'effondrement, et peut-être engendrer de graves répercussions économiques sur la Chine et l'Inde. Au mieux, il conduirait à des périodes d'ajustement économique difficiles.»

Il faut savoir également, que l’ex président de GM, Rick Wagoner, avait déclaré au Salon de Détroit de 2008 que désormais on avait dépassé les capacités de production de pétrole de la Planète et qu’en décembre 2009, lors de la présentation de la Prius branchable, le vice président de Toyota montrait dans sa présentation une courbe de production et de demande pour le pétrole sur laquelle on pouvait voir que la compagnie japonaise anticipait un déficit de production de 4 millions de barils par jour en 2015. Voici d’ailleurs, à cet effet, l’une des diapos de ma conférence «Rouler sans pétrole».

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L’avertissement de l’armée étatsunienne n’est certainement pas à prendre à la légère, surtout que déjà en 2005 le Pentagone avait commandé une étude sur le pic pétrolier «Le rapport Hirsch» et qu’ils ont toujours suivi la question de près.

Maintenant, au Québec, lorsque le baril de pétrole est à 100$ (il est à 81$ présentement, et a monté jusqu’à 144$ en 2008), on envoie environ 8 milliards de dollars (8 G$) par année à l’extérieur du territoire québécois pour acheter le pétrole nécessaire à nos transports routiers. À 200$ le baril, c’est 16 G$ qui s’envole vers des pays lointains et qui fragilise notre économie. Pour relativiser ce montant, il suffit de réaliser que le budget actuel du ministère de l’éducation du Québec est de 14 G$ ! On le dépasserait donc. Voici une autre diapositive de ma conférence qui illustre la situation.

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D’ici 10 ans, on pourrait même dépasser le budget de la santé, si le prix du pétrole triple!

Devant l’ampleur de ce qui s’en vient, on ne peut se mettre la tête dans le sable. Il est désormais minuit ET cinq, et on doit RAPIDEMENT mettre en place des politiques incitatives pour augmenter l’offre en transports collectifs, aider à l’achat de nouveaux véhicules hybrides branchables principalement et tout électriques (via un système équitable de bonus malus), valider les dispositifs après vente réduisant la consommation de carburant, favoriser la fabrication de composants et conversion de véhicules traditionnels...

Par ailleurs, l’heure n’est plus aux dépenses outrageuses dans des megaprojets non rentables comme un TGV qui engloutirait 15 à 20 G$ pour le Québec seulement, tout en roulant vide au 3/4 la majorité du temps. On se doit également d’arrêter les dépenses sur l’hydrogène, qui ne conduit nulle part. À cet effet, il est déplorable de constater que le gouvernement du Québec veut encore promouvoir cette technologie à l’aéroport Pierre-Éliot Trudeau de Montréal. Une aberration! Pour plus d’information sur l’inefficacité de la filière hydrogène, je vous réfère à l’extrait thématique «Hydrogène» de mon infolettre Transport 21, à l’adresse suivante

http://web.mac.com/pierrelanglois/PLang ... ort21.html

Malheureusement, beaucoup de gens d’affaires et de politiciens sont encore confus en ce qui concerne les transports durables de demain, et trop enclins à écouter le lobbies. Par ailleurs, la population en général est très peu informée également.

Si vous pouvez contribuer à diffuser l’information et à expliquer à votre entourage les enjeux très importants de ce courriel et les solutions à apporter, je vous encourage à la faire. Ensemble on va y arriver! :-)


Bien cordialement

Pierre Langlois, Ph.D.
Physicien: consultant / auteur
Site Internet: http://www.planglois-pca.com


ps: les numéros de transport 21 sont également disponibles ici transport-21-moteur-carburant-et-voitures-du-futur-proche-t8306.html
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par dirk pitt » 21/04/10, 10:49

depuis le temps qu'on vous le dit !
une fois passé le pic de production, l'extraction de pétrole diminuera environ de 4% par an. c'est geologique, on n'y peut rien.
au début de cette phase, comme la demande ne chute pas tout de suite, le déficit entre offre et demande peut devenir assez grand, puis ça provoque une crise, la demande chute, s'equilibre a peu près a l'offre, etc...
aujourd'hui, la conso de petrole est environ de 85M de barrils/jours
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par Christophe » 21/04/10, 10:56

Ben whoui mais on est tétus! :mrgreen:
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par Obamot » 21/04/10, 11:38

Têtus, mais "on_ne_nous_dit_pas_tout...!"

D'après ce que j'avais vu (lors d'émissions "très sérieuses" à la TSR). Le peak oil n'arrivera pas comme ça. L'arrivée au peak suivit de sa courbe descendante sera beaucoup plus longue (très longue) et le prix du baril va progressivement encore monter ce qui va rendre rentables d'énormes gisements de pétrole mélangés à différents sédiments que l'on n'extrayait pas jusque là parce que jugés inexploitables. Or certains de ces gisements seraient faramineux.

Quand bien même on ne peut pas nier que le "peak oil" sera tôt ou tard une réalité. Toute cette affaire va surtout être entourée d'une gigantesque spéculation boursière. Car d'une part il n'est pas sûr qu'une seule génération suffise ne serait-ce que pour passer le peak (un ou deux siècles? Seules les grandes compagnies en savent un bout...) et d'autre part, les compagnies pétrolières elles-mèmes ne manqueront pas de se reconvertir dans d'autres crénaux lucratifs...

Par contre il y a d'autres vecteurs de "changement": il me semble que la pression des consommateurs vers des voitures "propres" (le sont elles ...c'est une autre question), par de là l'émergeance des voitures hybrides, le potentiel de projets gigantesques de type Désertec, le fait que l'on parle du réchauffement et que les populations en aient peur, mais surtout l'instabilité politique mondiale autour de cette question depuis 9/11, et l'émergeance de nouveaux pays "nucléaires" sont autant de bras de leviers contre les "faucons" qui poussent vers des changements relativement puissants de la société à contrario du "peak oil" lui-même, qui est entouré d'une opacité extrême voire d'une omerta. En effet, si les solutions "colombes" que l'on connaît étaient mises en œuvre pour nous sortir du pétrole il faudrait alors ...pour certains groupes "baisser les armes" et là il y a des "faucons" qui ne sont pas d'accord.

Si on voulait la fin des guerres du pétrole, il faudrait que les "colombes qui sont en nous se réveillent..." :?
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par Christophe » 21/04/10, 12:08

Le débat sur le peakoil est sans fin et surtout basé sur des théories et des chiffres "qu'on veut bien nous donner"...

Bref avoir de la précision dans la datation du peakoil est illusoire...personne ne le sait, on peut juste établir une "tendance"!

Cette nouvelle du jour est-elle liée à l'info de ce sujet?

Pour réduire son empreinte écologique, l'armée américaine se met au vert

Des systèmes de purification d'eau fonctionnant à l'énergie solaire jusqu'au biocarburant des avions de chasse, l'armée américaine redouble d'efforts pour diminuer son empreinte écologique, selon un rapport américain publié mardi.

Le département de la Défense, premier consommateur de carburant au monde et qui compte pour 80% dans la consommation d'énergie du gouvernement américain tout entier, tire son énergie principalement des hydrocarbures, indique un rapport du Pew Research Center. Mais dans ce domaine, un vent de changement souffle sur tous les corps d'armée.

(...)

La Marine s'est quant à elle donnée le but de remplacer d'ici 2020 la moitié de son fuel utilisé sur terre et sur mer par autre chose que des hydrocarbures, a indiqué le secrétaire à la Marine, Ray Mabus, lors d'une conférence de presse après la publication du rapport.

La Marine va en outre tester cette semaine un "Hornet vert", un avion de combat F18 fonctionnant avec un mélange de cameline, une plante de la famille de la moutarde, et de kérosène, a-t-il indiqué.

"Contrairement à la première génération de carburant à l'éthanol de maïs, la cameline est une plante qu'on peut cultiver alternativement avec autre chose comme du blé sans mettre le sol en jachère", a affirmé M. Mabus. Il a ajouté que la production d'une telle plante "ne pèserait ainsi pas trop dans la chaîne alimentaire tout en fournissant une nouvelle culture aux fermiers américains".

Le corps des Marines, qui travaille avec l'armée de Terre, a, lui, utilisé des mousses isolantes dans ses structures temporaires installées en Irak afin de réduire la consommation d'énergie de 75%.


http://www.lesechos.fr/depeches/science ... 246269.htm

Pas mal le coup de l'isolation thermique...fallait y penser :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
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par yoananda » 21/04/10, 12:23

Le pic pétrolier du brut est arrivé averité l'agence de l'énergie US
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3017

Obama souhaite relancer le forage en mer (comme par hasard)
http://fr.wikinews.org/wiki/%C3%89tats- ... age_en_mer

World Oil Capacity to Peak in 2010 Says Petrobras CEO
http://www.theoildrum.com/node/6169

World crude oil production may peak a decade earlier than some predict
by American Chemical Society press release

http://www.energybulletin.net/node/51904

et surtout :
Washington envisage un déclin de la production de pétrole mondiale à partir de 2011
http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/03/ ... r-de-2011/

Sachant que la production de brut stagne a 84 millions de barils par jour depuis 5 ans déjà !!!

Pour moi, on y est clairement !
S'ils en parlent "officiellement", c'est que y a plus moyen de le cacher.
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par Remundo » 21/04/10, 12:45

dirk pitt a écrit :depuis le temps qu'on vous le dit !
une fois passé le pic de production, l'extraction de pétrole diminuera environ de 4% par an. c'est geologique, on n'y peut rien.
au début de cette phase, comme la demande ne chute pas tout de suite, le déficit entre offre et demande peut devenir assez grand, puis ça provoque une crise, la demande chute, s'equilibre a peu près a l'offre, etc...
aujourd'hui, la conso de petrole est environ de 85M de barrils/jours

J'abonde dans le sens de Dirk Pitt et de Yoananda...

D'ailleurs, jusqu'à nouvel ordre, le peak date de 2008 à 88 Mbpd (millions barrils per day) et nous sommes maintenant sur le plateau ondulé.

A noter aussi que les incertitudes données sur les estimations de productions futures ne sont plus maintenant en dizaines de Mbpd, mais en unité de Mbpd... c'est très remarquable car cela signifie que les 100 Mbpd clamés il y a qq années comme faciles à atteindre pour répondre à la demande croissante n'auront très probablement jamais lieu... :idea:
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par Obamot » 21/04/10, 13:08

Eh bien alors...! Qu'est-ce qu'ils attendent pour s'y mettre? :shock: :shock: :shock:

Ils n'ont pas assez de «cerveaux», il y en a par ici...? :mrgreen: :cheesy: "Yaka" demander :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

[mode parano: "ON"]

...aaaah oui, mais si "LA" solution arrive sur un plateau on ne pourrait plus trop spéculer...

....et puis alors il n'y aurait plus de «menace» permanente et on ne pourrait plus écouler nos armes à l'étranger pour rentabiliser notre propre production afin d'assurer «la sécurité intérieure»... c'est fâcheux...

...et il faudra trouver d'autres moyens pour «contenir les populations»... pas capable de raisonner par elles-même n'est-ce pas....

...ainsi il y a le risque de voir émerger des centrales solaires suffisament puissantes pour rendre des pays émergeants "indépendants" point de vue énergie... encore plus fâcheux, ils pourraient bien se tourner alors vers "l'auto-suffisance"... et ne plus exporter leurs matière premières... que deviendrait alors le "train de vie" de la société oxydentale...

Vous n'y pensez pas! Vous voulez quoi? La révolution? :mrgreen:
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par Remundo » 21/04/10, 14:37

Cet article résume la situation (en Anglais)

Peu de personnes sont conscientes du problème.

Le peak oil, et surtout la période post peak oil, c'est demain... même aujourd'hui.

Le monde est comme une voiture lancée à pleine vitesse qui ne voit pas le mur invisible face à elle.

Mais certains le voient... rares.
juillet 2008

At this point, the oil age will be closing down. Worldwide production will be declining rapidly through a combination of lower demand and then depletion. In four years sustainable production capacity is likely to be down from 87 million b/d to the vicinity of 80 million. In 10 or 15 years world production is likely to be in the vicinity of 50 million b/d and by mid-century 20 or 30 million.

By the end of the century, oil production will be nearly gone and will be restricted to high-value uses for which there is no alternative. Future generations will either adopt alternative forms of energy, far more efficient machines, or do without. And it all started last July.


Ce qui est fascinant, c'est l'énorme contraste entre les structures énergétiques mondiales, bien calées sur le modèles des 30 glorieuses (pétrole et charbon bon marché et sans fin) et la situation de pénurie imminente (à l'échelle d'une ou deux décennie), qui techniquement est incontestable et demande une modernisation et une réorientation complète du mix énergétique.

Et pourtant, personne ne semble bien appréhender ce contraste, ni l'intensité de ses conséquences :
1) le plus grand séisme économique de l'histoire,
2) qui va impliquer du très mauvais (Obamot l'évoque)
3) mais aussi du très bon : la révolution des EnR massives et de l'efficacité énergétique...

Malheureusement, la déplétion pétrolière va amener provisoirement l'essor du gaz, du charbon et du nucléaire, dont chacun connaît les "qualités" éconologiques...

tout un programme.
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par yoananda » 21/04/10, 15:36

@Remundo

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2792
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1358

Robert Hirsch donne un éclairage très intéressant :
Robert Hirsch est un éminent spécialiste des questions énergétiques qui a travaillé durant toute sa carrière dans les différents secteurs de cette industrie, d’abord en tant que serviteur de l’Etat, puis dans le privé. M. Hirsch est à l’initiative d’une célèbre étude sur le pic pétrolier publiée en 2005 par le Ministère de l’Energie des USA (DOE). Répondant ici aux questions de Steve Andrew, pour l’ASPO, il revient sur son parcours professionnel, les circonstances de la publication du rapport du DOE, et la réaction pour le moins embarrassée des autorités devant les résultats de son étude. M. Hirsch estime qu’entre 10 et 20 ans seront nécessaires pour effectuer les transformations des infrastructures, équipements, processus et modes de vie qui seront requises avec la raréfaction du pétrole. Après plusieurs années passées à étudier ce dossier, il estime aujourd’hui que nous disposons de moins de cinq ans avant que la production pétrolière mondiale ne commence à décliner, provoquant à coup sûr une récession de grande ampleur. Il est grand temps, dit-il, que les responsables politiques aient le courage de faire face aux mauvaises nouvelles en provenance du secteur énergétique et osent enfin aborder cette question de front.


Je pense que c'est un "optimiste", il s'adresse a des dirigeants et ne peut pas être trop alarmiste. Je suis plus sévère que lui.

Mais dors-et-déjà, nous avons 20 ans de retard. Donc, le pire scénario est lancé.
Fasten your seatbelt.
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