CO2: le scandale des bourses au carbone

Le réchauffement et les changements climatiques: cause, conséquences, analyses...Débat sur le CO2 et autres gaz à effet de serre.
Christophe
Modérateur
Modérateur
Messages : 79126
Inscription : 10/02/03, 14:06
Localisation : Planète Serre
x 10974

CO2: le scandale des bourses au carbone




par Christophe » 15/12/12, 13:23

Bonjour à tous

Récemment je vous ai transmis la volonté pratiquement «hystérique» de l’establishment de continuer à brûler envers et contre tous des carburants fossiles, tel qu’on le découvre dans l’Annual Energy Outlook 2013 de L’EIA.

Mais pour continuer à brûler des carburants fossiles, la banque mondiale a mis en place la bourse du carbone, pour «compenser» les émissions de carbone, en finançant des projets principalement dans les pays en développement.

Par exemple, pour continuer à faire fonctionner des centrales au charbon, il faut diminuer les émissions carbone ailleurs. Mais, en ne considérant que le CO2, on ne règle pas le problème de la pollution atmosphérique, due aux émanations toxiques (mercure, SO2, Nox, CO, particules fines...) qui continuent de plus belle.

Voici un excellent documentaire, très percutant, qui nous fait voir l’autre côté de la médaille de la Bourse du carbone, un côté souvent scabreux pour les populations et l’environnement:

http://video.telequebec.tv/video/13151/ ... le-carbone

Non, définitivement, la seule véritable solution c’est de délaisser les énergies sales et d’aller rapidement vers les énergies propres.


Bien cordialement

Pierre Langlois, Ph.D., physicien
0 x
BobFuck
J'ai posté 500 messages!
J'ai posté 500 messages!
Messages : 534
Inscription : 04/10/12, 16:12
x 2




par BobFuck » 15/12/12, 14:30

Le prochain rapport du GIEC a leaké, voilà, ça, c'est fait, d'après le résumé c'est assez amusant...

The admission of strong evidence for enhanced solar forcing changes everything. The climate alarmists can't continue to claim that warming was almost entirely due to human activity over a period when solar warming effects, now acknowledged to be important, were at a maximum. The final draft of AR5 WG1 is not scheduled to be released for another year but the public needs to know now how the main premises and conclusions of the IPCC story line have been undercut by the IPCC itself.


Autrement dit, CO2 = pipeau, comme on s'en doutait depuis le début.

Les bourses de carbone sont une arnaque, point.

D'autre part, bon, voilà, il fallait le dire :

Electricité : l'Europe retourne au charbon
•••••
La scène se déroule le 12 novembre à Martigues, dans les Bouches-du-Rhône. Henri Proglio, le patron d'EDF, inaugure la dernière-née des centrales françaises. "Il s'agit d'une véritable prouesse technique et technologique, d'un chantier exemplaire", se félicite-t-il devant les élus, les salariés et les sous-traitants.
L'aboutissement de cinquante et un mois de travaux et d'un investissement de 500 millions d'euros, le plus important du groupe en France, mis à part l'EPR de Flamanville (Manche).

Seulement voilà : dès le premier jour, la centrale de Martigues est vouée à perdre de l'argent. Au moins à horizon visible. Car, depuis le lancement du projet, le marché européen de l'énergie a basculé et les centrales fonctionnant au gaz comme celle de Martigues ont perdu leur atout compétitif, au profit du charbon.

Une situation loin de la "transition énergétique" attendue, au sujet de laquelle la France ouvre jeudi 29 novembre un grand débat.

En récession, l'Europe utilise moins d'électricité, ce qui fait baisser les cours de cette énergie : sur le marché de gros allemand, ils sont tombés mardi à leur plus bas historique. Or, le gaz qui sert de matière première, lui, reste cher. Beaucoup trop.

CENTRALES À GAZ EUROPÉENNES AU RALENTI

Les calculs effectués par Bloomberg sont sans appel : aux prix actuels, une centrale au gaz implantée outre-Rhin perd 12 euros par mégawattheure, un record. Pour les compagnies d'électricité, mieux vaut désormais brûler du charbon, un combustible qui permet de gagner de l'argent.
Résultat : au lieu de fonctionner de 5 000 à 6 500 heures par an comme prévu, la plupart des centrales à gaz européennes ne sont plus mises en service que pour faire face aux pointes de consommation, 2 500 ou 3 000 heures par an. En Allemagne, E.ON a même annoncé son intention d'en fermer une, utilisée… 87 heures depuis le début de l'année !

A Martigues, la toute nouvelle installation ne tourne qu'un jour sur deux ou trois. Trop peu pour rentabiliser l'investissement. "C'est sur la durée qu'il faudra en juger, corrige-t-on chez EDF. Ce genre d'installation est conçu pour des dizaines d'années."

Les experts avaient pourtant prédit un âge d'or du gaz. Une énergie plus propre que d'autres et d'un bon rendement pour la production d'électricité. Le charbon semblait condamné à disparaître peu à peu. "On y a tous cru", reconnaît un patron du secteur.

Mais, en Europe, c'est un tout autre scénario qui se déroule. Cette année, la consommation de gaz devrait y tomber autour de 460 milliards de mètres cubes, son plus faible niveau depuis au moins douze ans, selon les prévisions de la Société générale.

En revanche, le charbon a le vent en poupe. Pour alimenter leurs centrales, les électriciens européens ont accru leurs importations de charbon américain de 85 % au premier semestre. En France, la consommation de charbon pour l'électricité a bondi de 79 % entre septembre 2011 et 2012.

PRIX EN BAISSE DES QUOTAS D'ÉMISSIONS DE CO2

"On a donc exactement le contraire de ce qui était souhaité, constate un professionnel. De vieilles centrales au charbon fonctionnent à plein parce qu'elles sont profitables, alors que des cycles combinés à gaz tout neufs sont à l'arrêt. Et le secteur électrique européen émet du CO2 comme jamais !" "Ridicule", alors que l'UNion européenne dépense des milliards d'euros pour soutenir les énergies vertes, peste-t-on chez Shell.

Que s'est-il passé ? Aux Etats-Unis, l'essor du gaz de schiste a fait chuter les cours du gaz. Du coup, les compagnies électriques américaines qui le pouvaient se sont tournées vers cette énergie au détriment du charbon.

Evolution inverse en Europe. Le prix auquel les compagnies achètent leur gaz y reste élevé, car il est indexé sur le pétrole dans le cadre de contrats à long terme. En revanche, le charbon, dont les Américains ne veulent plus, se déverse sur le Vieux Continent, et cet afflux a fait chuter la valeur de ce combustible. Dans le même temps, le prix des quotas d'émissions de CO2 a baissé. Bilan : entre le gaz et le charbon, le

rapport de forces s'est inversé depuis un an. Et l'écart ne cesse de se creuser.

"VAMPIRISATION DU GAZ"

Chez EDF, un homme le constate tous les jours : Merc Ribière. A Saint-Denis, il dirige l'équipe qui effectue en temps réel les arbitrages entre les différents moyens de production d'électricité en France. "Pour choisir, nous comparons avant tout le coût des combustibles utilisés, explique-t-il. Les barrages, l'éolien et le solaire sont prioritaires. Puis vient le nucléaire. Si cela ne suffit pas, nous faisons appel aux centrales à charbon, surtout celles situées près des ports d'importation. Le gaz ne vient qu'après."

Lundi 26 novembre, lors du pic de consommation journalier, le charbon a ainsi assuré 6 % de l'électricité consommée en France, contre moins de 0,5 % pour le gaz.

Au bout du compte, "il y a, en Europe, une vampirisation du gaz par le charbon", résume Thiérry Bros , spécialiste du sujet à la Société générale. Certaines centrales à gaz ferment, les autres marchent au ralenti. Et plus aucune nouvelle n'est construite. L'allemand E.ON vient ainsi d'annuler le projet qu'il envisageait à Hornaing (Nord).

Peu de chances que la donne change rapidement. "Pour que le gaz redevienne compétitif, il faudrait que le prix du charbon monte de 50 %, que celui du gaz baisse de 30 %, ou que le CO2 vaille quatre fois plus cher", calcule M. Bros. Loin de la transition écologique rêvée, l'Europe semble durablement revenue à l'âge du charbon.


Fabuleux...
0 x
Ahmed
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 12298
Inscription : 25/02/08, 18:54
Localisation : Bourgogne
x 2963




par Ahmed » 15/12/12, 18:41

Bob, tu établis une corrélation entre ces deux affirmation:
Autrement dit, CO2 = pipeau, comme on s'en doutait depuis le début.
Les bourses de carbone sont une arnaque, point.

J'ignore ce qu'il en est réellement du premier point, mais quelle que soit la vérité, la bourse au CO2 a toujours été une arnaque, puisqu'elle consiste à faire de l'argent sur les conséquences des activités économiques, donc d'augmenter la sphère du profit déjà cause des inconvénients qu'il s'agirait de juguler!

Raisonnement circulaire parfaitement absurde, même pour quelqu'un de peu porté sur la logique formelle!
0 x
"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Avatar de l’utilisateur
Flytox
Modérateur
Modérateur
Messages : 14138
Inscription : 13/02/07, 22:38
Localisation : Bayonne
x 839




par Flytox » 15/12/12, 23:11

BobFuck a écrit :Le prochain rapport du GIEC a leaké, voilà, ça, c'est fait, d'après le résumé c'est assez amusant...

The admission of strong evidence for enhanced solar forcing changes everything. The climate alarmists can't continue to claim that warming was almost entirely due to human activity over a period when solar warming effects, now acknowledged to be important, were at a maximum. The final draft of AR5 WG1 is not scheduled to be released for another year but the public needs to know now how the main premises and conclusions of the IPCC story line have been undercut by the IPCC itself.


Autrement dit, CO2 = pipeau, comme on s'en doutait depuis le début.

Les bourses de carbone sont une arnaque, point.

D'autre part, bon, voilà, il fallait le dire :

Electricité : l'Europe retourne au charbon
•••••
La scène se déroule le 12 novembre à Martigues, dans les Bouches-du-Rhône. Henri Proglio, le patron d'EDF, inaugure la dernière-née des centrales françaises. "Il s'agit d'une véritable prouesse technique et technologique, d'un chantier exemplaire", se félicite-t-il devant les élus, les salariés et les sous-traitants.
L'aboutissement de cinquante et un mois de travaux et d'un investissement de 500 millions d'euros, le plus important du groupe en France, mis à part l'EPR de Flamanville (Manche).

Seulement voilà : dès le premier jour, la centrale de Martigues est vouée à perdre de l'argent. Au moins à horizon visible. Car, depuis le lancement du projet, le marché européen de l'énergie a basculé et les centrales fonctionnant au gaz comme celle de Martigues ont perdu leur atout compétitif, au profit du charbon.

Une situation loin de la "transition énergétique" attendue, au sujet de laquelle la France ouvre jeudi 29 novembre un grand débat.

En récession, l'Europe utilise moins d'électricité, ce qui fait baisser les cours de cette énergie : sur le marché de gros allemand, ils sont tombés mardi à leur plus bas historique. Or, le gaz qui sert de matière première, lui, reste cher. Beaucoup trop.

CENTRALES À GAZ EUROPÉENNES AU RALENTI

Les calculs effectués par Bloomberg sont sans appel : aux prix actuels, une centrale au gaz implantée outre-Rhin perd 12 euros par mégawattheure, un record. Pour les compagnies d'électricité, mieux vaut désormais brûler du charbon, un combustible qui permet de gagner de l'argent.
Résultat : au lieu de fonctionner de 5 000 à 6 500 heures par an comme prévu, la plupart des centrales à gaz européennes ne sont plus mises en service que pour faire face aux pointes de consommation, 2 500 ou 3 000 heures par an. En Allemagne, E.ON a même annoncé son intention d'en fermer une, utilisée… 87 heures depuis le début de l'année !

A Martigues, la toute nouvelle installation ne tourne qu'un jour sur deux ou trois. Trop peu pour rentabiliser l'investissement. "C'est sur la durée qu'il faudra en juger, corrige-t-on chez EDF. Ce genre d'installation est conçu pour des dizaines d'années."

Les experts avaient pourtant prédit un âge d'or du gaz. Une énergie plus propre que d'autres et d'un bon rendement pour la production d'électricité. Le charbon semblait condamné à disparaître peu à peu. "On y a tous cru", reconnaît un patron du secteur.

Mais, en Europe, c'est un tout autre scénario qui se déroule. Cette année, la consommation de gaz devrait y tomber autour de 460 milliards de mètres cubes, son plus faible niveau depuis au moins douze ans, selon les prévisions de la Société générale.

En revanche, le charbon a le vent en poupe. Pour alimenter leurs centrales, les électriciens européens ont accru leurs importations de charbon américain de 85 % au premier semestre. En France, la consommation de charbon pour l'électricité a bondi de 79 % entre septembre 2011 et 2012.

PRIX EN BAISSE DES QUOTAS D'ÉMISSIONS DE CO2

"On a donc exactement le contraire de ce qui était souhaité, constate un professionnel. De vieilles centrales au charbon fonctionnent à plein parce qu'elles sont profitables, alors que des cycles combinés à gaz tout neufs sont à l'arrêt. Et le secteur électrique européen émet du CO2 comme jamais !" "Ridicule", alors que l'UNion européenne dépense des milliards d'euros pour soutenir les énergies vertes, peste-t-on chez Shell.

Que s'est-il passé ? Aux Etats-Unis, l'essor du gaz de schiste a fait chuter les cours du gaz. Du coup, les compagnies électriques américaines qui le pouvaient se sont tournées vers cette énergie au détriment du charbon.

Evolution inverse en Europe. Le prix auquel les compagnies achètent leur gaz y reste élevé, car il est indexé sur le pétrole dans le cadre de contrats à long terme. En revanche, le charbon, dont les Américains ne veulent plus, se déverse sur le Vieux Continent, et cet afflux a fait chuter la valeur de ce combustible. Dans le même temps, le prix des quotas d'émissions de CO2 a baissé. Bilan : entre le gaz et le charbon, le

rapport de forces s'est inversé depuis un an. Et l'écart ne cesse de se creuser.

"VAMPIRISATION DU GAZ"

Chez EDF, un homme le constate tous les jours : Merc Ribière. A Saint-Denis, il dirige l'équipe qui effectue en temps réel les arbitrages entre les différents moyens de production d'électricité en France. "Pour choisir, nous comparons avant tout le coût des combustibles utilisés, explique-t-il. Les barrages, l'éolien et le solaire sont prioritaires. Puis vient le nucléaire. Si cela ne suffit pas, nous faisons appel aux centrales à charbon, surtout celles situées près des ports d'importation. Le gaz ne vient qu'après."

Lundi 26 novembre, lors du pic de consommation journalier, le charbon a ainsi assuré 6 % de l'électricité consommée en France, contre moins de 0,5 % pour le gaz.

Au bout du compte, "il y a, en Europe, une vampirisation du gaz par le charbon", résume Thiérry Bros , spécialiste du sujet à la Société générale. Certaines centrales à gaz ferment, les autres marchent au ralenti. Et plus aucune nouvelle n'est construite. L'allemand E.ON vient ainsi d'annuler le projet qu'il envisageait à Hornaing (Nord).

Peu de chances que la donne change rapidement. "Pour que le gaz redevienne compétitif, il faudrait que le prix du charbon monte de 50 %, que celui du gaz baisse de 30 %, ou que le CO2 vaille quatre fois plus cher", calcule M. Bros. Loin de la transition écologique rêvée, l'Europe semble durablement revenue à l'âge du charbon.


Fabuleux...


Cela a l'odeur nauséabonde du pipotage des prix organisé à l'échelle mondiale. Certainement en rapport plus ou moins direct avec l'émergence / promotion du gaz de schiste sur le vieux continent.
0 x
La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
[Eugène Ionesco]
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... te&no=4132
dede2002
Grand Econologue
Grand Econologue
Messages : 1111
Inscription : 10/10/13, 16:30
Localisation : Genève campagne
x 189




par dede2002 » 05/04/14, 09:28

Bonjour à tous,

Je déterre le sujet, toujours d'actualité.

Je rebondis sur cette excellente phrase d'Ahmed
"Le concept de "compensation" est une grande avancée dans la destruction des conditions permettant la vie sur terre, grâce à elle, il est enfin possible de tout saccager en toute bonne conscience! "

Je rajouterais qu'elle tend à faire durer notre confort "relatif" au détriment des populations "appauvries", car elle alimente les projets d'accaparement de terres par les multinationales.

Dans l'exemple ci-dessous, on achète des terres à vil prix pour planter des arbres, sur des terres déjà utilisées par les paysans...
On encaisse la taxe CO2 de 5 euro la tonne (12 euro équivalent tonne de pétrole), et ensuite on vend le bois!

Dans 10 ans on aura peut-être du bois de chauffage malgache pour chauffer les maisons écolos françaises... :?:

http://www.lanation.mg/article.php?id=8427
0 x
Avatar de l’utilisateur
Philippe Schutt
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 1611
Inscription : 25/12/05, 18:03
Localisation : alsace
x 33




par Philippe Schutt » 05/04/14, 19:31

Ce qui rejoint mon opinion que la terre devrait appartenir aux états, seuls les fruits de l'activité humaine devraient pouvoir appartenir aux privé. Les acteurs privés ne devraient que pouvoir louer les terres, par des contrats à durée déterminée.
Ainsi des arnaques de ce type seraient limitées dans le temps, alors que lorsque la société est propriétaire elle est quasiment indélogeable.
Dans un pays à la terre sous-valorisée le temps génère de l'enrichissement même sans rien faire. Plus-value faite au détriment du pays parasité.
0 x
Avatar de l’utilisateur
chatelot16
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 6960
Inscription : 11/11/07, 17:33
Localisation : angouleme
x 264




par chatelot16 » 05/04/14, 23:26

Philippe Schutt a écrit :Ce qui rejoint mon opinion que la terre devrait appartenir aux états, seuls les fruits de l'activité humaine devraient pouvoir appartenir aux privé. Les acteurs privés ne devraient que pouvoir louer les terres, par des contrats à durée déterminée.


c'est deja le cas en france !

le sous sol apartient toujours a l'etat : pas au proprietaire du terrain

un peu dans le même genre pour les surface agricole : non vendable pour faire autre chose

helas les pays pauvre n'ont souvent pas d'etat puissant et vendent leur richesses naturelle a trop bas prix

ces histoire de carbone sont de la fumisterie ... mais si ça finance la replantation de foret a l'autre bout du monde c'est toujours mieux que rien ... même si logiquement ces plantation auraient due etre faite par ceux qui ont exploiter le bois sans attendre ceux qui brulent du charbon
0 x
dede2002
Grand Econologue
Grand Econologue
Messages : 1111
Inscription : 10/10/13, 16:30
Localisation : Genève campagne
x 189




par dede2002 » 06/04/14, 10:02

... mais si ça finance la replantation de foret a l'autre bout du monde c'est toujours mieux que rien ...

Sauf que 40'000 ha d'eucalyptus en monoculture c'est un désert ou rien d'autre ne vit ni ne pousse, c'est un arbre très égoiste qui a été importé par l'homme.
Et on constate que l'opération n'est menée que par l'appât du gain... Au détriment des habitants et de la nature!

Pourtant beaucoup de monde plante des arbres à Madagascar, il y a des pépinières d'arbres indigènes, dans le programme scolaire on propose que chaque enfant plante un arbre par année, des couloirs forestiers sont (tentent d'être) reconstitués pour relier les îlots de forêt primaire, avec le concours et l'accord des habitants.
Mais c'est en rapport avec la protection de la terre et de la biodiversité, rien à voir avec le CO2...

Et des forêts domainiales de bois-énergie sont déjà gérées depuis longtemps, environ 20'000 Ha rien qu'autour autour de la capitale,
Il serait plus judicieux d'investir dans une production de charbon de bois plus efficace.

---

Je propose que les usines qui polluent plantent des arbres devant leur porte, sur leur propre terrain!

Comme le font certains paysans qui créent des zones de compensation (forêt, maquis) sur leur propre terrain.
0 x
dede2002
Grand Econologue
Grand Econologue
Messages : 1111
Inscription : 10/10/13, 16:30
Localisation : Genève campagne
x 189




par dede2002 » 06/04/14, 10:09

J'ai vu sur mon abonnement de gaz que je paie 60 francs (50 euro) la tonne de CO2, dans l'article on parle de 5 euro la tonne sur le terrain...

Il manque 90%, sont-ils absorbés par les frais administratifs...?
0 x
Avatar de l’utilisateur
Philippe Schutt
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 1611
Inscription : 25/12/05, 18:03
Localisation : alsace
x 33




par Philippe Schutt » 06/04/14, 12:54

euh 60 francs ne font pas 50€ ou bien ?

pardon, j'avais pas vu ta localisation.

oui il doit y avoir une taxe ou similaire...
0 x

 


  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Revenir vers « Changement climatique: CO2, réchauffement, effet de serre... »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 106 invités