Les OGM bons pour la santé

[sen-no-sen]

le terme de symbiose est bien choisi, mais alors tu ne peux plus parler de maître et de soumis, l'Homme est et a toujours eu plutôt un rôle de parasite, il a absorbé et détruit néandertal, il a massacré les mammouths, il a conquit la planète et cela bien avant les OGM, je pense au contraire que la technologie modère plus nos instincts qu'elle ne les décuple le super-organisme anthropotechnique(...)

La technologie c'est ce qui nous a permis de décupler nos capacités,à plus forte raison depuis la révolution industrielle.
La technologie est un ensemble idéelle,un complexe d'idées si tu préfère qui évolue en retro-action via une interdépendance entre les hôtes(les humains ) et l'environnement(la structure technologique:bâtiments,outils,connaissances)L’ensemble formant un super-organisme,sorte de gigantesque ruche mondiale ou le pouvoir décisionnel n'est plus au main des humains mais de l'ensemble crée.
Les connaissances technologique nous permettent de façonner le réel, nous in-formons la matière,et plus cette matière atteint un niveau de complexité élevée plus nos capacités d'actions s'en trouve décuplées.Toutefois et dans le même temps les modifications générées nous obligent à une réadaptation constante,qui finit par nous enfermer dans une logique particulièrement déterministe.Le grand paradoxe c'est qu'un tel système nous permet d'augmenter nos façons d'agir tout en nous plaçant sur une sorte d'autoroute géante à la destination toute tracé.

car je pense comme toi que nous allons vers une symbiose, donc moins de parasitisme, après on peut continuellement regretter le passé, mais quoi qu'on dise quoi qu'on fasse, on ne peut rien dire contre le fait que la population augmente...

Je pense au contraire que la période symbiotique est en train de faire place à celle d'un parasitisme technologique,les modifications que nous avons généré sur terre vont devoir se payer via des mesures qui seront de moins en moins démocratique.

[Moindreffor]

le terme de symbiose est bien choisi, mais alors tu ne peux plus parler de maître et de soumis, l'Homme est et a toujours eu plutôt un rôle de parasite, il a absorbé et détruit néandertal, il a massacré les mammouths, il a conquit la planète et cela bien avant les OGM, je pense au contraire que la technologie modère plus nos instincts qu'elle ne les décuple le super-organisme anthropotechnique(...)

La technologie c'est ce qui nous a permis de décupler nos capacités,à plus forte raison depuis la révolution industrielle.
La technologie est un ensemble idéelle,un complexe d'idées si tu préfère qui évolue en retro-action via une interdépendance entre les hôtes(les humains ) et l'environnement(la structure technologique:bâtiments,outils,connaissances)L’ensemble formant un super-organisme,sorte de gigantesque ruche mondiale ou le pouvoir décisionnel n'est plus au main des humains mais de l'ensemble crée.
Les connaissances technologique nous permettent de façonner le réel, nous in-formons la matière,et plus cette matière atteint un niveau de complexité élevée plus nos capacités d'actions s'en trouve décuplées.Toutefois et dans le même temps les modifications générées nous obligent à une réadaptation constante,qui finit par nous enfermer dans une logique particulièrement déterministe.Le grand paradoxe c'est qu'un tel système nous permet d'augmenter nos façons d'agir tout en nous plaçant sur une sorte d'autoroute géante à la destination toute tracé.

car je pense comme toi que nous allons vers une symbiose, donc moins de parasitisme, après on peut continuellement regretter le passé, mais quoi qu'on dise quoi qu'on fasse, on ne peut rien dire contre le fait que la population augmente...

Je pense au contraire que la période symbiotique est en train de faire place à celle d'un parasitisme technologique,les modifications que nous avons généré sur terre vont devoir se payer via des mesures qui seront de moins en moins démocratique.

comme tu le dis il y a continuelle rétro-action
donc nous apprenons de nos erreurs passées et tentons de les corriger ou de ne pas les renouveler,
la démocratie est en danger non pas à cause de la technologie mais bien à cause de l'individualisme, chacun croit avoir raison, croit avoir le devoir de donner son avis, sans avoir les capacités d’appréhender le problème dans sa globalité, et donc oui, plus c'est complexe, moins c'est à la portée de tous, donc moins c'est démocratique, faut-il y voir obligatoirement le mal

avant on avait un médecin, un chirurgien, maintenant on a des spécialistes des chirurgiens de tel ou tel organe ou partie du corps, des gens de plus en plus spécialisés et on fait de moins en moins confiance en la médecine, c'est le paradoxe actuel

[Ahmed]

Moindreffor, tu donnes la résolution du paradoxe du dernier paragraphe dans celui qui le précède...
Quant à l'individualisme, il n'est que la résultante du fonctionnement du système anthropotechnique...

[Exnihiloest]

...
avant on avait un médecin, un chirurgien, maintenant on a des spécialistes des chirurgiens de tel ou tel organe ou partie du corps, des gens de plus en plus spécialisés et on fait de moins en moins confiance en la médecine, c'est le paradoxe actuel

Ce n'est paradoxal qu'en apparence. La spécialisation est une conséquence de l'augmentation des connaissances : plus personne ne peut en maîtriser l'ensemble.
Ensuite les faits sont que personne ne renonce ni à consulter ni à la mèdecine quand il a un souci de santé qui l'inquiète vraiment, c'est donc que sa confiance n'est pas si entamée que ça.
Enfin l'éventuelle moindre confiance vient d'une meilleure information : la mèdecine peut se tromper. Alors qu'autrefois ce sont surtout ses "exploits" qui étaient médiatisés, aujourd'hui ses erreurs le sont au moins tout autant, sinon plus puisque nous vivons aujourd'hui dans un monde apeuré par sa propre existence ("oh mon dieu si je trie pas mes ordures, si je mange trop de viande... la planète risque de crever", bon j'exagère un peu mais c'est l'esprit). Donc les risques de la mèdecine comme tous les risques sont aujourd'hui sur-représentés par rapport à toutes ses réussites ordinaires de tous les jours (et je dis ça bien que la vie de certains de mes proches a été abrégée par l'incompétence de médecins).

[janic]

avant on avait un médecin, un chirurgien, maintenant on a des spécialistes des chirurgiens de tel ou tel organe ou partie du corps, des gens de plus en plus spécialisés et on fait de moins en moins confiance en la médecine, c'est le paradoxe actuel

tout à fait! Mais qui ferait confiance au généraliste du coin pour faire une opération cardiaque par exemple. Donc ces hyper spécialités font perdre une vision globale de l'individu et des causes qui ont produits ces effets. Or la suppression des causes réduirait drastiquement ces interventions(mais en même temps ferait perdre bien des emplois) c'est le serpent qui se mord la queue.

[Exnihiloest]

La technologie c'est ce qui nous a permis de décupler nos capacités,à plus forte raison depuis la révolution industrielle.
La technologie est un ensemble idéelle,un complexe d'idées si tu préfère qui évolue en retro-action via une interdépendance entre les hôtes(les humains ) et l'environnement(la structure technologique:bâtiments,outils,connaissances)L’ensemble formant un super-organisme,sorte de gigantesque ruche mondiale ou le pouvoir décisionnel n'est plus au main des humains mais de l'ensemble crée.
Les connaissances technologique nous permettent de façonner le réel, nous in-formons la matière,et plus cette matière atteint un niveau de complexité élevée plus nos capacités d'actions s'en trouve décuplées.Toutefois et dans le même temps les modifications générées nous obligent à une réadaptation constante,qui finit par nous enfermer dans une logique particulièrement déterministe.Le grand paradoxe c'est qu'un tel système nous permet d'augmenter nos façons d'agir tout en nous plaçant sur une sorte d'autoroute géante à la destination toute tracé.
...

Je suis d'accord sur tout sauf la fin. Nous ne sommes pas enfermés du tout, au contraire la technologie nous ouvre des voies tous azimuths, des routes dans des tas de directions différentes, pas une autoroute. C'est au contraire cette multiplicité qui bloquent une partie de nos contemporains car la liberté fait peur. Il faut faire des choix et les gens sont perdus (en fait pas de choix à faire mais tout essayer, mais c'est ce qu'ils croient). Alors l'instinct grégaire reprend le dessus, le troupeau voudrait une voie rassurante connue plutôt que des routes sans panneau de signalisation, et comme personne n'en a, c'est finalement la fermeture de toutes les routes nouvelles que veulent beaucoup, de façon à brouter tranquille en faisant du surplace.

[sen-no-sen]

la démocratie est en danger non pas à cause de la technologie mais bien à cause de l'individualisme, chacun croit avoir raison, croit avoir le devoir de donner son avis, sans avoir les capacités d’appréhender le problème dans sa globalité, et donc oui, plus c'est complexe, moins c'est à la portée de tous, donc moins c'est démocratique, faut-il y voir obligatoirement le mal

Comme l'a judicieusement noté Ahmed tu donne toi même la réponse ici.
L'individualisme est une conséquence de l'essor technologique.Les sociétés humaines s'auto-organisent au travers de leurs niveaux de complexification.
Plus une société deviens complexe et plus elle nécessite une spécialisation de ses agents.Personne n'est capable de concevoir par ex l'ensemble des éléments permettant la mise en fonction d'un smartphone,la mise au point de ses derniers faisant appel à des milliers de spécialistes.
Dès lors vivre dans une société hyper-spécialisé induit deux conséquences apparemment antagonistes mais en réalité parfaitement logique:
1)Une totale dépendance des agents entre eux pour faire fonctionner le système,nos chances de survie étant quasi-nulle en cas de collapse de l'ensemble.
2)Une relative indépendance sociale (au regard du passé) du fait des nombreux biens et services produits,l'échange sociale ayant été remplacé par de l'échange marchands.
La raison de tout cela est énergétique:une société hautement organisé est un système ou la quantité d'énergie disponible par personne est suffisamment importante pour remplacer ce qui était jadis du travail humain par des machineries complexes.
La multiplication de cette logique tends petit à petit à enfermer les individus sur eux mêmes et tends à favoriser la subjectivation(centrage égotique et interprétation hautement subjective de la réalité).
Comme mentionné, dans un premier temps le rapport humain/machine nous était plutôt favorable car les machines outils nous permettait de nous émanciper des taches les plus dures,mais désormais et notamment depuis l’avènement des technologies numérique,celles ci tendent à phagocyter notre psychisme, notamment par le biais d'une surreprésentation du moi.
On constate ainsi que les réseaux sociaux censés nous amener plus d'interaction sociale on au contraire largement favorisé la solitude...conséquence de l’artificialisation des rapports humains.

[janic]

Alors l'instinct grégaire reprend le dessus, le troupeau voudrait une voie rassurante connue plutôt que des routes sans panneau de signalisation, et comme personne n'en a, c'est finalement la fermeture de toutes les routes nouvelles que veulent beaucoup, de façon à brouter tranquille en faisant du surplace.

ca alors, je passe mon temps à te le dire et le répéter concernant les vaccins et tu défends là ce que tu condamnes ici. Bravo la constance! Mais l Merci de me donner enfin raison.
Je la note soigneusement pour te la ressortir à point nommé! Merci , merci

[Ahmed]

Sen-no-sen, tu écris:

...l'échange social ayant été remplacé par de l'échange marchand.

Les rapports entre les hommes sont effectivement désormais médiatisés par la marchandise et sont ainsi remplacés par des rapports entre les choses, ils le sont de façon abstraite, d'où ce sentiment erroné d'indépendance vis à vis des autres (alors que c'est l'inverse qui est vrai) qui trouve sa contre partie dans, comme l'exprimait joliment Sarte, "la promiscuité de la solitude", des monades qui se contentent de vivre à côté (au double sens du mot) les unes des autres...

[Exnihiloest]

...des monades qui se contentent de vivre à côté (au double sens du mot) les unes des autres...

C'est exact mais cela ne fait-il pas partie de l'évolution ?
L'essentiel est d'être adapté au monde où on vit, et quand on y naît, sauf cas pathologique, on s'y adapte très bien.
L'idée aurait pu faire horreur à des gens du moyen-age, de vivre les uns sur les autres dans des immeubles, sans voir un cheval un hibou comme dirait Michel Delpech. Aujourd'hui beaucoup de citadins s'en accomodent parfaitement, certains même préfèrent un appart en ville à une maison en périphérie ou à la campagne, et pas pour des questions de lieu de travail.
On vit à côté les uns des autres, mais quand même on interagit énormément, peut-être même plus qu'autrefois, grâce par exemple à des sites comme blablacar qui font que tu te retrouves à discuter longuement avec des gens que tu ne connaissais pas la veille. Le côté "marchand" y est un peu, certes , mais le gars qui conduit n'hésitera souvent pas à faire un détour et à te déposer là où ce n'était pas prévu. Il n'y a pas que du négatif.
L'époque de l'entraide directe entre les gens, entraide obligatoire, pas par choix, parce que la vie était plus dure, c'est fini avec la vie plus facile, il faut se faire une raison.