Nutrition et comportement

Débats scientifiques généraux. Présentations de nouvelles technologies (hors directement liées aux énergies renouvelables ou biocarburants ou autres thématiques développées dans les autres sous forums).
janic
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Nutrition et comportement




par janic » 06/03/14, 10:36

avoir absolument
http://www.youtube.com/watch?v=K6OYrkyYiDY
indiqué sur le site du 4°singe nouvellement apparu en sujet.
Après, on ne peut plus dire: "je ne savais pas" ou selon d'autres "si c'était vrai, ça se saurait!"
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Christophe
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par Christophe » 06/03/14, 15:53

Je savais que c etait un bon site!

Sur le même sujet: https://www.econologie.com/additifs-alim ... -4330.html
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janic
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par janic » 08/03/14, 07:54

j'aurais espéré moins d'indifférence à cause de l'importance même du sujet.
Sinon, j'ai noté les tableaux, plus un peu des commentaires que je vais mettre en forme et le poster ensuite ici. A chacun d'en faire bon usage!
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par janic » 10/03/14, 12:44

comme promis,les tableaux et commentaires sur les études indiquées. Intéressant pour les nolmbreux chiffres concerts donnés.

NUTRITION ET COMPORTEMENT
Ceci est un relevé des tableaux avec entre parenthèses et inclinés quelques commentaires du Dr. Russel BLAYBOCK

Le cerveau produit le taux le plus élevé de radicaux libres et de lipides peroxydes. (Alzheimer, Parkinson,…) détruit les cellules, mitochondries, ADN.
- Il consomme 20% de l’oxygène et 25% de tout le glucose pour seulement 2% du poids corporel.
- georges Gould en 1910 : rapport alimentation/comportement
- 1935 l’hypoglycémie est reconnue pour pouvoir induire l’anxiété, l’hystérie, la neurasthénie et même la psychose
- 1973 Dr Wandel et Beel trouvent une incidence de :
- 74% d’hypoglycémie (HPG) associée à la schizophrénie
- 60% des familles ayant des enfants hyperactifs ont des problèmes de diabète, d’obésité, d’alcoolisme et de consommation de sucre
- Des recherches montrent que 75% des prisonniers étaient des hyperactifs (ce qui nous ramène à l’enfance pendant laquelle sont programmés ces comportements criminels de leur vie d’adulte)
Action du cerveau
Libération du glutamate qui engendre l’hyperactivité
Excès de sucre= libération d’insuline= hypoglycémie (HPG)= glandes surrénales=épinephrine, norépinephrine= glutamate= hyperactivité.

Relation crime et nutrition
Violation de probation
-56% avec une alimentation malsaine ont commis un acte antisocial
-8% avec une alimentation saine.
Abus de narcotiques : avec un nouveau régime :
-47% avec alimentation malsaine avec beaucoup de sucre
-13% avec un nouveau régime ( liberté surveillée)
Réduction importante des suicides (corrélation avec sucres, malbouffe)

Alabama avec changement de régime
-42% de réduction des actes criminels
-61% de réduction des comportements sociaux en un an.
(cas de Raymond : tentative de meurtre
A 4 ans période de faiblesse (prise de sucre)
A 13 ans sautes d’humeur importantes (mauvais résultats scolaires)
A 23 ans tentative de meurtre
- Régime : malbouffe, donuts, bonbons, café
- -Après changement de régime : plus d’activité crimin
elle)

Etude du milieu carcéral dans 5 Etats
- - les détenus adultes ont des déficiences en magnésium, zinc, en B9, en B6
- Les plus violents de ces 5 Etats ont de 5 à 9 déficiences (plus de violences=plus de carences)
-
Centre pour enfants d’Oklahoma
-Nouveau régime=43% de moins de crimes graves (beaucoup de graisses et sucre chez les délinquants)
Avec encéphalogramme des prisonniers :
- entre 14 anomalies sans suppléments et 2 anomalies avec suppléments chez ceux ayant commis des crimes graves.
- Avec suppléments passé de 6 à 0. (même de déficiences marginales peuvent causer l’apparition d’un comportement criminel.
Action du sélénium : dépression et confusion mentale.

Consommation de sucre et comportement
-en 1900 ; Un américain consommait 1,8 kg de sucre par an
Actuellement c’est 58,5 kg/an soit 2500% de plus.
57% viennent de produits industriels transformés.
-source principale : jus de fruits et sodas (43%) –(donc les mamans éduquent leurs enfants à cette énorme consommation de sucre)
Depuis 1947, la consommation des sodas a doublé
Les ados boivent l’équivalent de 54 cuillerées à café de sucre par jour, juste avec des sodas. Selon les nutritionnistes le maximum devrait être de 5 à 10 /jour.
Etude UNC, Hapel Hil a montré que :
-les adultes de 40 à 59 ans ont augmenté leur consommation de sucre de 250% entre 1972 et 2001
-ceux de plus de 60 ans de 300%
(l’augmentation de sucre augmente les radicaux libres sur les protéines des cellules ce qui en augmente l’effet, accélère le vieillissement, 6 fois plus d’Alzheimer.
50% de la population américaine fait une hypoglycémie réactive (le taux de sucre dans le sang a chuté à cause d’une sécrétion importante d’insuline, cette baisse génère de l’anxiété, de la colère, de la fatigue, faiblesse= grosse envie de sucre par crainte d’évanouissement comme lors de crises d’HPG
)
Sucre= libération réactive d’insuline= HPG= glandes surrénales (sécrétion d’épinéphrine, nanoepinéphrine, cortisol,= cerveau= glutamate= comportement hypercactif= création de lésions permanentes au cerveau.

Hypoglycémie et agressions
-foret corrélation entre abus d’alcool , HPG et comportement criminel (la plupart des prisonniers sont HPG et lorsqu’ils boivent de l’alcool, le taux de sucre dans le sang diminue dramatiquement= hyperactivité.)
-97% des alcooliques font de l’HPG comparé à 18% dans la population.
-quand l’HPG est traitée :
-71% deviennent sobres comparés à 25% pour les alcooliques anonymes (selon les statistiques du FBI, la plupart des crimes aux USA sont en relation avec l’alcool : agressions, accidents de la route)
-associé à l’agression, surtout ceux qui ont une dysfonction du lobe temporal (manque de contrôle)-siège de la gestion de la colère- (courses poursuite sur la route, agressions sans raisons ou insignifiants), syndrome de perte de contrôle (ce n’est pas un acte conscient de leur part, mais c’est lié au taux de sucre dans le sang)
-55%des Indiens du Pérou font de l’HPG et ont un taux d’agressivité très élevé
Le sucre n’est pas le seul responsable
L’aspartame et le GMS stimulent tous les deux la libération d’insuline par le pancréas et induisent de HPG.
Le GMS induit des rages intenses quand il est introduit par micro-injections dans l’hypothalamus (cela peut faire qu’une souris attaque un chat et même tuer ce chat, c’est incontrôlable).
En cas d’HPG, l’excito-toxicité du GMS est fortement amplifiée (sodas, chips, )
De nombreux acides aminés peuvent produire une HPG

ETUDE FINLANDAISE VIRKKUMEN et al de 1983-étude des délinquants violents en prison
Les délinquants, violents impulsifs, ont leur glycémie qui s’effondre brutalement et remonte rapidement lors des tests de résistance au glucose ;
-les délinquants antisociaux ont un effondrement de la glycémie qui met du temps à remonter (genre kleptomanie)

DR RON PRINZ de l’université de Floride en 1983
1° étude systématique des effets du sucre sur le comportement des enfants.
- Les enfants consomment 40% de leurs calories sous forme de sucre.
- -les plus gros consommateurs de sucre (25% des enfants étudiés) montrent des scores très inférieurs pour l’attention (hyperactifs). (genre d’enfants qui se jettent sur les murs et que l’ion retrouve ensuite sous Ritaline)

LE DR JANE GOLDMAN de l’université du Connecticut en 1986- après une dose de sucre équivalent à une dose de soda : déclin des performances mentales en 30 mn et très notable après 1h (ceux qui buvaient du Coca Cola faisaient deux fois plus d’erreurs)
- Effets toujours présents après 1h30
-
JUDITH WURTMAN (neuro-scientifique) a montré une forte corrélation entre l’absorption de scure, le comportement et le niveau cérébral de sérotonine. (neurotransmetteur)

DR RALPH BOLTON a trouvé que 55% des hommes indiens Quolla des Andes péruviennes, très agressifs, font de l’HPG (meurtres, viols,etc…)
Leur régime principal est surtout fait de pommes de terre (fortement HPG)

EGGER et CARTER (1985) ont étudié 76 enfants hyperactifs, mis au régime pauvre en glucides et sans colorants :
-82% se sont améliorés, 28% sont redevenus normaux.
-plus fortes concentrations au colorant jaune n°5 (E102) et au benzoate de sodium (E211)
-aliments provoquant le plus de réactions allergiques : soja 73% ; lait de vache 64%, chocolat 59%)

Etude de lycéens par BENTON en 1982 :
suivi du passé psychiatrique, consommation de drogues et état de santé.
- Questionnaire sur le comportement agressif, l’hostilité, la colère, les actes violents
- forte corrélation entre les réponses agressives et l’HPG.
(La sérotonine est le neurotransmetteur le plus en relation avec la dépression et le suicide)

ACIDES AMINES
Tryptophane (sérotonine)
-faible prise de tryptophane : dépression, comportement agressif, suicides
- le maïs en contient très peu (corn flakes, farine de maïs, amidon de maïs,etc…)
Tyrosine (épinephrine, norépinephrine (pour l’attention), dopamine (pour la décision)
-niveau bas associé à la dépression et la sensibilité aux stress.

VITAMINES carences-Niacine (B3)
Produit des nicotinamides adénosine dinocléotide (NAD)
-Pellagres et symptômes psychiatriques courants
-Diarrhées, dermatites, démence, décès.
-Symptômes subcliniques très connus en 1938
-Schizophrénie répondant à la niacine
-Vitamines C D E K A B caroténoïdes : troubles du comportement
B1 : béri béri.
60% en carence de fer sur des adolescents
57% en Vit A
43% en C
39% en B1
30% en protéines
16% en riboflavine

ETUDE sur 1,1 million d’enfants des écoles publiques New York
Un apport quotidien de multivitamines augmentait les notes aux tests d’admission quand le sucre était aussi supprimé de l’alimentation. (suit un graphique sur les résultats selon les changements alimentaires à 35 ‘’)
TUCKER et Al en 1990- Des déficiences en thiamine et riboflavine détériorent les performances neuropsychologiques et modifient les tracés d’EEG chez un nombre important d’adultes.
- Une étude de 250 adultes de plus de 60 ans a montré un lien entre les apports de vit C, de riboflavine, de B12 et d’acide folique et l’apprentissage conceptuel
- Le carotène a montré une corrélation plus élevée que la vit A.
-
ALLERGIES CEREBRALES
- Les allergies alimentaires sont associées à des effets neurologiques
- Des facteurs immunitaires interagissent avec le cerveau
- Léthargie, stupeur, désorientation, paranoïa , illusions, hallucinations, rage, attaques de panique, comportement criminel et même de convulsions.

SCHIZOPHRENIE
- 88% allergiques au blé
- 60% au lait
- 50% au maïs
- 100% à la gliadine ou au gluten (avec suppression de la gliadine et du gluten presque tous sont redevenus normaux)
( les troubles neurologiques se retrouvent avec la sur-vaccination, c’est pourquoi tous ces vaccins produisent des troubles neurologiques, mais avec cette différence majeure : lorsque l’on injecte un vaccin, la réaction immunitaire s’engage pendant des années et sans s’arrêter, le cerveau enflammé ne se calmera pas.)

ALIMENTS LES PLUS ALLERGIQUES- Lait (les délinquants juvéniles ont bu le plus de lait)
- Blé, maïs, café, œufs, pommes de terre, arachide, soja (par conter il ya des preuves que le soja augmente les cancers du sein)
-
LIENS ENTRE L ETAT NUTRITIONNEL ET LE FONCTIONNEMENT CEREBRAL
-Les animaux nourris à la graisse animale ont une atteinte de l’apprentissage spatial et la mémoire temporelle .
Des études ont montré une atteinte de la capacité à apprendre et à se souvenir avec les graisses animales saturées (contiennent des toxines)
- Les Oméga 3 améliorent la dépression, la conservation de la mémoire et la réflexion.
- Les graisses animales absorbent les pesticides, produits industriels, et les herbicides (le cerveau est composé de 60% de graisse)
- Un niveau bas de DHA dans les neurones est corrélé aux comportements violents (l’alcool diminue la quantité de DHA dans le cerveau)
- Le GMS (+défaut de DHA) injecté dans l’hypothalamus ou l’amygdale peut produire la rage.
- Le Plomb augmente significativement kle comportement violent, le suicide et la délinquance juvénile (Etude sur 380.000 élèves)un peu de plomb= violences.
(les estrogènes synthétiques sont toxiques (une demi douzaine) pour le cerveau, alors que les estrogènes naturels protègent le cerveau)
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par Ahmed » 15/03/14, 19:38

Cette présentation est très intéressante puisqu'elle met en lumière un paramètre essentiel et presque complètement négligé: l'influence de la nutrition sur la santé et le comportement.

Pour autant, il ne faudrait pas tirer de ces résultats statistiques des conclusions abusives: la violence ne résulte pas uniquement de déséquilibres alimentaires (seulement la forme qu'elle revêt), elle s'inscrit dans des rapports sociaux de domination et de compétition; il faut aussi s'interroger soigneusement sur cette notion suspecte de "normalité" qu'il serait possible de recouvrer par une bonne alimentation... Il y a là du scientisme dans l'air! :P

En réalité, la "junk food" est à la fois cause et conséquence, le fait d'y avoir recours traduit un état de délabrement du fonctionnement général qui accroît à son tour la dégradation sociétale.
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par janic » 16/03/14, 08:28

Ahmed bonjour
Cette présentation est très intéressante puisqu'elle met en lumière un paramètre essentiel et presque complètement négligé: l'influence de la nutrition sur la santé et le comportement.

Effectivement, mais cette relation est aussi vieille que le monde existe, mais s’aggrave au fur et à mesure que l’humain artificialise son mode de vie.
Pour autant, il ne faudrait pas tirer de ces résultats statistiques des conclusions abusives: la violence ne résulte pas uniquement de déséquilibres alimentaires (seulement la forme qu'elle revêt), elle s'inscrit dans des rapports sociaux de domination et de compétition;
Il va de soi que ne présenter qu’un aspect peut paraitre abusif. En réalité il n’en est rien, c’est seulement que ces aspects ont longtemps été négligés ou niés, et encore actuellement.
L’alimentation, c’est le carburant du corps et selon la qualité de ce produit, cela se traduira par des disfonctionnements comme pour n’importe quel engin thermodynamique.
Mais en prenant ce même exemple, c'est comme comparer le carburant avec la conduite d'un véhicule. Les accidents ne sont pas seulement causés par des véhicules en mauvais état de fonctionnement, mais aussi par des "chauffards" entre les mains desquels ne devraient justement pas se trouver ces engins à haut risque. Mais ces chauffards peuvent n'être aggressifs et donc dangereux que par leur déséquilibre biologique (alcool, drogues, excitants en tous genres)
il faut aussi s'interroger soigneusement sur cette notion suspecte de "normalité" qu'il serait possible de recouvrer par une bonne alimentation... Il y a là du scientisme dans l'air!

Ce qui serait intéressant, mais long et couteux à réaliser, ce serait de réunir TOUTES les études faites depuis l’explosion de la technologie biochimique (qui réunit le maximum d’infos sur les mécanismes biologiques et les interactions entre composants et composés) afin de déterminer le ratio entre bouffe et comportement social qui n’est que manifestation de désordres fonctionnels qu’ils soient physiologiques ou psychologiques. Et l’on serait probablement étonnés que son incidence serait proche de 100% !
Mais il est vrai que définir la normalité, qui n'est que culturelle, est bien difficile. Disons plutôt que le retour à un fonctionnement non pathologique des organes en cause, conduit à une modification du comportement socialement plus acceptable.
C'est le même cas pour définir ce qu'est la santé par rapport à la maladie. Cette dernière n'étant que la manifestation visible et accompagnée de la souffrance en général qui n'est qu'un indicateur d'un disfonctionnement interne. L'état "normal" étant hors de ces manifestations.
En réalité, la "junk food" est à la fois cause et conséquence, le fait d'y avoir recours traduit un état de délabrement du fonctionnement général qui accroît à son tour la dégradation sociétale.
Il est certain qu’au bout d’un moment, il devient difficile de discerner qui est cause et qui est effet, si l’on ne se réfère qu’à notre époque très délabrée dans ce domaine. D’où l’intérêt de remonter aussi loin qu’il est possible dans le temps et donc les témoignages vécus pour faire ce distingo.
Hippocrate soulignait déjà que : « ton aliment soit ton médicament et ton médicament ton aliment » soulignant ainsi le rapport intime entre la nourriture et les déséquilibres que cela engendraient tant sur le plan physiologique que sur le plan psychologique (comportement social).
Ainsi ont été faites des expériences sur des chiens de garde dont le magnésium avait été retiré de l’alimentation et les chiens devenaient peureux. A des chiennes venant de mettre au monde leurs petits, c’est le cobalt qui avait été retiré et ces mères devenaient indifférentes à leurs chiots, avec la réintégration des éléments en question , ces animaux redevenaient « normaux ».

Enfin, l’étude indiquée ci-dessus est globalisante, c'est-à-dire qu’elle ne tient pas compte d’autres paramètres ayant aussi une incidence sur les pathologies (l’HPG étant une pathologie liée au disfonctionnement du pancréas et généralement liée à d’autres dysfonctions comme celle de la digestion comme par exemple l’autisme)
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par Christophe » 16/03/14, 11:19

Ahmed a écrit :En réalité, la "junk food" est à la fois cause et conséquence, le fait d'y avoir recours traduit un état de délabrement du fonctionnement général qui accroît à son tour la dégradation sociétale.


+1 !!
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par janic » 17/03/14, 07:54

Ahmed bonjour
En réalité, la "junk food" est à la fois cause et conséquence, le fait d'y avoir recours traduit un état de délabrement du fonctionnement général qui accroît à son tour la dégradation sociétale

Pas tout à fait !
C’est comme considérer qu’il y a des morts à cause de l’automobile et que pour avoir des morts il faudrait avoir des automobiles. En réalité cette relation cause/conséquence est plus profonde, plus ancienne, plus originelle.
En effet, le premier commandement de dieu qui apparait dans le texte biblique ne concerne pas l’amour, ni les rapports sociaux, ni la distinction entre bien et mal, mais : la nourriture adaptée. « tu te nourriras de fruits et de graines ». En clair pour concevoir un moteur avec toutes ses fonctionnalités en bon état de marche, il faut d’abord déterminer quelle source d’énergie va lui être adaptée. C’est cette mauvaise adaptation qui va créer des disfonctionnements où causes et effets vont se confondre. C’est pourquoi (comme le montre cette étude-parmi d’autres-) Modifier cette dégradation sociale (qui n’est qu’effet) passe d’abord par un retour aux sources : « au commencement, il n’en était pas ainsi » et, comme par hasard, malgré les milliers (ou millions d’années de la pseudo évolution) la physiologie et l’anatomie humaine n’ont pas changé d’un iota.
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par bidouille23 » 17/01/15, 00:32

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janic
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par janic » 17/01/15, 08:43

Bidouille bonjour
Salut ,

petit up :

http://www.futurquantique.org/2010/08/2 ... e-cerveau/

Un vieux dicton affirme que « lorsque l’on veut abattre son chien, on dit qu’il a la rage »
« Les allergies alimentaires
Les allergies alimentaires ont doublé en quelques années. Près de 4 % des adultes et 8 % des enfants sont condamnés à surveiller leur assiette. Comment prévenir l'apparition de ce trouble chez les plus petits ? Peut-on faire ses courses sans risque ? Doctissimo fait le point sur la prévention et la prise en charge de ce problème. »
On pourrait aussi mettre en avant les multiples autres allergies qui empoisonnent la vie de nos contemporains.
La question est donc : pourquoi ? Pourquoi leur nombre est-il en progression constante ? Certes le dépistage y est pour beaucoup, mais indépendamment de cela on constate une véritable explosion de ces réactions allergiques dont certaines sont mortelles.
S’agit-il d’une toxicité intrinsèque, d’une toxicité liée au choix des produits, de leur mode de culture, de conservation, de préparation, voire de tous en même temps ? S’agit-il d’une fragilisation des individus liée aux modes de nourriture inadaptées à la physiologie concernée, d’une surcharge permanente par empoisonnement régulier liés aux poisons industriels : alimentaires, médicamenteux ou autres ?
Certes la suppression d’un produit incriminé permet de régler temporairement les réactions, mais conduit à une vigilance de chaque instant, psychologiquement difficile à vivre pendant toute une existence.
La question à se poser est plutôt : pourquoi un produit utilisé pendant des dizaines, centaines, de génération devient-il subitement dangereux ?
Pour trouver un début de réponse, il faut déjà comparer des choses comparables à savoir l’origine des allergènes en puissance. Certains ont remis en cause, non pas le gluten, mais la céréale sélectionnée pour ses possibilités de rendement maximum et non pour ses qualités nutritives intrinsèques, mais à plus faible rendement. Un autre facteur à prendre en considération c’est la mouture de ces céréales qui prive la farine de ses principaux constituant vitaux et hautement nutritifs comme le son, les enzymes, les vitamines et donc constituant un aliment de plus en plus fortement déséquilibré. Puis intervient la panification qui, pour des questions de rendement, est passée de la fermentation lente au levain naturel à la levure boulangère puis à la levure chimique qui ne sert qu’au faire gonfler la pate sans transformation interne par l’action conjugué du levain et du gluten de la céréale.
Comment s’étonner alors que ce produit final soit de plus en plus mal toléré, indépendamment de ses effets sur la circulation sanguine et donc les maladies cardiovasculaires qui déciment tant de gens.
Un retour vers de meilleurs choix initiaux qualitatifs réduirait fort probablement ces allergies qui mettent en accusation un élément particulier sans en analyser les raisons. C’est donc bien « le chien que l’on veut abattre en l’accusant d’avoir, et donc transmettre, la rage »
Comment être aussi affirmatif ? C’est simple lorsque certaines populations émigrent vers nos sociétés industrielles et adoptent nos modes de vie, ces allergies absentes avec leur mode de vie ancien apparaissent en une, deux générations. Des maladies dites de civilisation absentes (ou pour le moins exceptionnelles) apparaissent brutalement dans ces populations lorsqu’elles intègrent « nos » modes de vie comme cela a été constaté pour les populations afro-américaines.
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