Kesle a écrit :
j'ai entendu dire qu'un conduit trop gros ou trop long augmente le "tirage", du coup les fumées seraient moins bien évacuées et donc entrainerait la création de bistre dans le conduit et dans le poele... vrais faux ?
Concernant le pellet je peux en effet faire le test, j'attends tes explications, je regarderais ce soir les spec sur les paquet mais je le prend chez un pro du bois.
1) C'est le contraire : plus la cheminée est longue (verticalement) et plus il y aura de tirage. Ce qui a aussi pour inconvénient, sur un poêle piloté, d'augmenter le débit d'air pour rien, donc les pertes d'énergies ! Dans un poêle à pellets comme une chaudière à pellets, on veut juste assez d'air pour que la combustion soit aussi parfaite que possible (une très légère surventilation). Cela se règle via le ventilateur en fonction de l'amenée des pellets. Et c'est le gros progrès que représente ces poêles à combustion pilotée électroniquement ! Toute surventilation consiste à jeter des calories... par la cheminée ! Ainsi dans un "feu ouvert", 50 % de l'énergie passe par la cheminée. Pour atteindre des 90 % voire friser les 95 % de rendement, les chaudières à pellets ventilent juste ce qu'il faut. Pas un brin de plus !
En revanche, un tuyau trop gros réduit le tirage...(pour une même hauteur)
2) Pour déterminer l'humidité des pellets, procéder comme suit.
Peser une certaine quantité de pellets (mettre une couche de 1 à 2 cm dans un plat ouvert, large, qui passe au micro-onde). Noter.
Passer au micro-onde (genre 1 minute à puissance moyenne). Rester à coté : si cela "grille", arrêter. Sinon, sortir et peser.
Recommencer. Sortir. Peser. Si le poids a baissé, recommencer
Continuer ainsi tant que les pellets ne "bronzent" pas et tant que le poids baisse...
A la fin, quand le poids ne baisse plus, noter le poids.
La différence entre la toute première pesée et la toute dernière te donne la masse d'eau.
Diviser la masse d'eau ainsi mesurée par la masse totale au départ (1ère pesée) et multiplier par cent : cela te donne la teneur en eau du pellets en %. Si supérieur à 10 %, c'est pas bon. C'est au-dessus de la norme. On peut descendre, chez les bons producteurs / les bons crus à 5 ou 6 %. On a alors moins de condensation et surtout, un pouvoir calorifique supérieur (l'évaporation de l'eau contenue dans les pellets consomme une partie de l'énergie produite !).
[edit : désolé, ahmed, je vois ta réponse maintenant ; mais comme presque toujours, on est d'accord]