Voitures électriques au Québec: plus de 100 bornes publiques

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Voitures électriques au Québec: plus de 100 bornes publiques




par Alain G » 19/06/11, 17:11

Voitures électriques au Québec
MARC BOUCHARD
Publié: 16 06 2011

Plus de 100 bornes publiques en préparation

C’est en collaboration avec de grandes entreprises privées établies partout au Québec que Hydro-Québec s’apprête à installer, dès 2012, un réseau d’une centaine de bornes de recharge publiques pour les véhicules électriques. Ce Circuit électrique deviendra ainsi le premier du genre au Canada.

Les bornes choisies seront de type 240 volts, favorisant une recharge plus rapide. Ainsi, une recharge d’une heure, qui coûtera 2$ à l’usager, permettra d’augmenter son autonomie de 25 kilomètres. Aucune décision quant à la technologie n’a encore été retenue, puisque la société d’État procédera à des appels d’offres au cours des prochains mois.

Le déploiement de bornes à recharge rapide à 400 volts suivra aussi dès 2012, une fois le processus d'homologation complété au Canada. Ces bornes permettraient une recharge quasi complète en deux fois moins de temps.

On a choisi les partenaires et les lieux d’installation en fonction de la durée de la visite des consommateurs dans les commerces visés. Ainsi, les quincailleries, restaurants et épiceries grande surface sont privilégiées. C’est le cas des compagnies RONA, les Rôtisseries St-Hubert, et METRO.

Pour le moment, le lieu exact de l’emplacement des bornes n’a pas été déterminé, mais les infolocalisation des bornes sera offert par Hydro-Québec, ainsi qu’une ligne téléphonique d'assistance disponible 24 heures par jour gérée par CAA Québec. En vertu d'une entente avec la société d'État, il ne sera pas nécessaire d'être membre de CAA Québec pour bénéficier de ce service.

Le plan électrique

L’implantation de ces bornes et du réseau entier fait suite à l’annonce faite il y a quelques semaines concernant le plan d’action du gouvernement du Québec en matière de voitures électriques. Ce plan prévoit notamment la présence de plus de 300 000 véhicules électriques sur les routes de la province dès 2020.

La conférence de presse marquant le lancement de ce plan fait d’ailleurs l’objet de sévères critiques, ayant, selon TVA Nouvelles, coûtée plus de 43 000$ aux contribuables.

Rappelons que les premières voitures électriques seront mises en vente dès le mois de novembre, et sont admissibles à des rabais allant jusqu’à 8 000$ en remise par le Gouvernement.

L’objectif de 300 000 voitures semble cependant un peu élevé selon les données recueillies puisque même aux États-Unis, où les voitures sont déjà en vente, on n’atteint que 30% du nombre de ventes prévues à la première année.


http://qc.yahoo.autonet.ca/autos/nouvel ... tonet.html
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par Alain G » 19/06/11, 17:13

" Un premier pas pour le Québec "
MARC BOUCHARD
Publié: 16 06 2011

Les véhicules électriques sont là pour rester

L’annonce faite aujourd’hui par les ministres Sam Hamad et Nathalie Normandeau (notre photo) du Gouvernement du Québec, en collaboration avec Hydro-Québec et quatre partenaires fondateurs, de l’établissement d’un réseau d’une centaine de bornes de recharge pour véhicules électriques n’est que le début. « Et c’est un premier pas pour le Québec », explique la Vice-Première Ministre et ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau en entrevue téléphonique.

« Le mandat est simple : réduire les gaz à effet de serre, tout en favorisant le développement d’une expertise québécoise dans le domaine des véhicules électriques (VE). Ce faisant, nous pourrons assurer une création d’emplois efficace. Mais pour y arriver, le Québec doit prendre le rôle de chef de file, et c’est ce que l’annonce d’aujourd’hui nous a permis de faire », a-t-elle lancé.

Dans les faits, a création d’un réseau de bornes publiques est effectivement une première au Canada. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg, selon la ministre. « Dans quelques mois, Hydro-Québec lancera un appel d’offres pour la fourniture de ces bornes, et nous surveillerons attentivement afin de nous assurer d’appuyer fortement l’expertise québécoise dans ce domaine. »

Clairement expliqué, le Gouvernement du Québec mettra en place un système de pointage destiné à favoriser d’abord une entreprise québécoise pour la fourniture de la centaine de bornes. Et comme le principal manufacturier du Québec dans ce domaine, Add Énergie, s’apprête justement à obtenir l’accréditation nécessaire pour sa propre borne de 240 Volts, il y a fort à parier que l’entreprise sera dans la course. « Nous voulons encourager fortement le savoir-faire québécois, et nous serons très vigilant », a lancé la ministre Normandeau.

Un enthousiasme modéré

La mise en place d’un Circuit électrique réunissant une centaine de bornes n’est que l’une des étapes prévues dans le plan d’action sur les véhicules électriques dévoilés par le Gouvernement il y a quelques semaines à peine. Un plan qui, selon les prévisions gouvernementales, anticipe la vente de 118 000 VE par année à compter de 2020.

L’objectif peut sembler optimiste, surtout à la lumière des faibles résultats de vente obtenus aux États-Unis, là où portant les incitatifs financiers à l’achat de véhicules électriques sont nombreux. Et où les modèles sont déjà disponibles depuis quelques mois, ce qui n’est pas le cas au Canada.

« La situation américaine est différente. Notre situation économique globale est meilleure, et nos gens peuvent plus facilement faire des choix éclairés. Et les voitures électriques font partie des exigences des Québécois. »

« L’électrification des véhicules, ce n’est pas une mode, c’est une tendance lourde, et les véhicules électriques sont là pour rester. Nous devons donc saisir la chance et prendre la tête du mouvement », continue Madame Normandeau.

Mais la ministre fait preuve d’un optimiste prudent quand vient le temps de parler du succès des ventes de ces véhicules. « Dès janvier, il y aura des incitatifs financiers importants. Puis, nous fournirons d’autres avantages aux propriétaires de voitures électriques, comme possiblement des voies réservées ou des stationnements particuliers. Nous voulons anticiper le marché, et développer nos infrastructures et nos incitatifs ay même rythme où les véhicules sillonneront nos routes. »

La Vice-Première ministre compte aussi sur l’évolution des technologies, sur la baisse éventuelle des prix d’achat, et sur les économies à faire pour les usagers pour assurer la prospérité du plan. « Le Gouvernement va faire son propre effort d’exemplarité. Dès l’an prochain, nous allons remplacer 400 de nos véhicules de flotte, rendus en fin de vie, par des véhicules électriques. Nous voulons ainsi prouver aux citoyens que les véhicules électriques sont viables, et aux manufacturiers que le Québec est une terre intéressante pour y faire des affaires. Sans un intérêt marqué, les manufacturiers ne viendront pas chez nous. »

Et l’environnement?

Le motif avoué de la ministre Normandeau en favorisant les véhicules électriques, c’est la diminution des gaz à effet de serre. Et la présence de voitures propres permettrait de les diminuer de quelque 6%.

« Nous avons aussi un plan pour rendre électrique à 95% le transport en commun dès 2030. Déjà, 50% de ce transport, surtout en zone fortement urbanisée comme Montréal, fonctionne de cette façon. Le métro en est un exemple. »

Quant au transport lourd, le gouvernement souhaite aussi corriger le tir en favorisant la transformation des camions à essence en camion à gaz naturel liquéfié. « Nous sommes en plein développement d’un programme de conversion avec Gaz Métro, mais les démarches sont longues et exigeantes. Nous sommes cependant sur la bonne voie ».

« Chose certaine, nous savons que les voitures électriques sont là pour rester, et nous venons de prouver que le Québec a un rôle à jouer et prendra sa place dans le développement de ces technologies », conclut Nathalie Normandeau.



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