Exnihiloest a écrit :Ahmed a écrit :Il est en effet manifeste que la position conservatrice anti-transition "écologique" ...
C'est inverser les rôles. L'écologisme est un mouvement réactionnaire. Ne plus vouloir prendre aucun risque technologique, invoquer les générations futures plutôt que parler des mobiles du présent, brandir la peur du futur avec le réchauffement, brandir la peur du futur avec la pollution, tout cela sont les stigmates d'un combat réactionnaire de timorés effrayés par l'avenir, et qui veulent contaminer les autres.
Historiquement (ex Mai 68,révolutions colorées etc...),les grandes transitions économiques post-modernes(drapées comme à présent de "transition écologiques") sont quasi-systématiquement affiliées à des mouvements contestataires de type anticapitaliste,(éco)féministe,LGBTiste ou d'écologisme etc...
Le système produit ainsi sont lots "d'opposants",qui d'une façon assez paradoxale (au premier abord!) permet d'asseoir la domination du modèle contesté!
Le principe est très simple:il faut occupé tout l'espace de contestation,afin de sélectionné des opposants de faible envergure dans le but de s'assurer une victoire à la Pyrrhus.
De plus ses "opposants" sont dans leurs immenses majorité des défenseurs du monde de demain(mais pas d'aujourd'hui,d’où leurs positions marginal). Et c'est justement cette position qui intéresse le pouvoir économique.
L'écologisme qui tu vilipende tellement représente la dernière version de cette opposition de façade.
Comme mentionné plus en amont,le camp progressiste est près à concéder à des pertes (essentiellement symbolique) sur la question des énergies fossiles,afin de mieux promouvoir un nouveau modèle,plus
"bankable" fondé sur les ENR(et reposant de toute façon sur les énergies fossiles...). En gros faire amende honorable pour pouvoir aller plus loin dans la recherche de rentabilité.
C'est en cette raison que les gouvernements sont aussi magnanime envers les marches pour le climat,et envers des ONG de protection de l'environnement
*.
Le coté réactionnaire de l'écologisme est ainsi parfaitement compatible avec un modèle économique progressiste malgré un discours de surface en opposition.
*Greenpeace figurait dans les années 70 cette contestation sévère de l'exploitation de la nature...désormais elle est devenue en plus d'une multinationale verte...un distributeur "d'énergie verte"!
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.