Mets de l'huile !

Huile végétale brute, diester, bio-éthanol ou autres biocarburants ou combustibles d'origine végétale...
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Cuicui
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par Cuicui » 19/05/08, 12:06

On ne pourra évidemment pas compter sur le gouvernement pour nous aider à dépolluer la planète en fabriquant notre carburant... Raison de plus pour réunir les infos pour mettre le procédé à la portée de tous les particuliers.
http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/879

Un autre lien concernant la transformation des déchets en hydrocarbures :
http://www.transfert.net/a8705
Malheureusement, le procédé est tenu secret...
Dernière édition par Cuicui le 19/05/08, 14:01, édité 1 fois.
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Remundo
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par Remundo » 19/05/08, 14:36

Merci Cuicui pour les liens,

Concernant les USA et leur procédé révolutionnaire, cela risque d'être aussi décevant que la communication est pompeuse.

C'est de la thermolyse de biomasse, je veux bien croire un peu optimisée, mais c'est pas nouveau...

Et donc il faut brûler une partie de la biomasse pour thermolyser la partie recyclée en essence, ou Diesel, via des réactions de Fischer Tropsch...

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jonule
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par jonule » 19/05/08, 15:11

oui ça existe depuis 1920 mais c'est très prometteur !

la fabrication de biogaz peut etre générée à partir de déchets, innombrables à ce jour vu la société industrielle qui ne les epxloite pas assez. (déchet de drèches de maïs, de lait, de boues d'épuration, de bois de foret, de lisiers de porc, de vaches etc ...)

bon, de ce gaz on peut l'utiliser localement déjà, en réseaux de chaleur.

en france, 4 instalaltions de production de biogaz, en allemagne 3500, en suède un train roule au biogaz ...

ensuite le procédé fischer-tropps fonctionne très bien et arrive à un carburant, le sunfuel ou sundiesel, de 0.6€ le litre.

http://wiki.oleocene.org/index.php/Biomass_to_Liquid_ou_BtL

il est à penser que le porcédé makhonine utilisé pendant la guerre, ou gazogène, est un système pour transformer le gaz de bois ou charbon en carburant !

ce procédé se fasiait à partir de bois en utilisant un simple four !
makhonine est mort en france en 1973, à l'heure du 1er choc pétrolier ...
https://www.econologie.com/makhonine-carburant-par-liquefaction-du-charbon-articles-66.html
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par martien007 » 19/05/08, 16:25

merci cuicui pour ces liens.

Qu’est devenu le docteur Laigret ?
Nous n’épiloguerons pas sur les raisons qui firent tomber dans un incroyable oubli sa découverte majeure et historique. Mais il est clair qu’elle ne pouvait guère, en 1950, servir d’intérêts politico-financiers… Quid de notre temps très problématique ? Homme de talent et de vérité, peu préoccupé de sa carrière personnelle, il n’en était pas moins « déjà connu pour ses travaux sur les maladies tropicales lorsqu’il entreprit d’étudier la fermentation méthanique. Il avait dirigé d’importants travaux et il était correspondant de l’Institut lors de son décès en 1966, il y a maintenant 40 ans ».


..encore un chercheur scientifique jeté à la poubelle qui ne voulait pas faire carrière. Aujourd'hui ces gens là sont encore plus méprisés qu'en 1950..

merci jonule pour les liens :

Le sundiesel, que des avantages :

Biotrol/SunFuel/SunDiesel
Le nom de Sunfuel a été imaginé par Volkswagen. Mercedes-Benz utilise le nom de Biotrol. Entre temps les deux entreprises semblent s’être mises d’accord sur le nom de SunDiesel. Son producteur en est l’entreprise allemande Choren Industries.

SunDiesel® est un liquide transparent et huileux, ne contenant ni soufre ni composé aromatique. Il contient nettement moins de substances nocives qu’un carburant fossile (de 35 à 55% de moins) et sa combustion en produit elle-même moins. BtL se différencie principalement du diesel par sa pureté. Le diesel contient de l’ordre de 400 substances. Le Sundiesel n’en contient quant à lui qu’une dizaine.

Une spécification plus précise –soit du moteur, soit du biocarburant- permet une combustion plus propre. Un avantage supplémentaire est le haut nombre de cétane, supérieur à 70 (le niveau minimal pour l’EU est 49)


On en parle ici :

http://www.boursier.com/vals/FR/volkswa ... 254990.htm

Faut en parler aux marins pêcheurs en colère :D

Est-ce que ça marche avec l'herbe fraichement coupée ? : j'en mets une partie dans mes silots à compost et le reste en tas à côté car j'ai une surface non négligeable + celle de mon beau-père.....et ça pousse quand il pleut comme ces derniers temps.
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par Cuicui » 19/05/08, 17:23

Remundo a écrit :il faut brûler une partie de la biomasse pour thermolyser la partie recyclée en essence, ou Diesel, via des réactions de Fischer Tropsch...

Si j'ai bien compris, Jean Laigret utilisait l'action de bactéries pour transformer des déchets en carburant liquide. Donc pas besoin de hautes températures. Si cela se confirme, on pourrait imaginer de petites installations peu couteuses pour transformer en gazole le contenu de nos poubelles...
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par Cuicui » 19/05/08, 21:46

Remundo a écrit :C'est de la thermolyse de biomasse, je veux bien croire un peu optimisée, mais c'est pas nouveau...Et donc il faut brûler une partie de la biomasse pour thermolyser la partie recyclée en essence, ou Diesel, via des réactions de Fischer Tropsch...

Euh, Remundo, as-tu bien lu l'article ? :shock: http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/879
"Le Docteur Laigret décida alors de poursuivre ses recherches en partant de corps solides et d’abord d’un acide gras : l’acide oléique. Le produit utilisé était du savon ordinaire du commerce, fabriqué avec de l’huile d’olive. Ses travaux étaient conduits dans les mêmes conditions que précédemment et avec le même bacille. Il constata que la fermentation ne produisait pas de méthane mais du gaz carbonique et qu’il se déposait à la surface du milieu fermenté un liquide noir dont l’analyse montra qu’il s’agissait d’un pétrole. Plus précisément, cent grammes de savon donnaient 75 cm3 de pétrole. L’expérience fut renouvelée plusieurs fois avec le même résultat.
Ainsi se trouvait confirmé le fait que l’on avait jusque-là simplement supposé : les gisements de pétrole proviennent, de façon pratiquement certaine, de la fermentation anaérobie de matières organiques et le processus qui l’avait permis pouvait être reproduit en laboratoire. Ceci ne voulait pas dire, bien entendu, que d’autres types de fermentation ou de bacilles ne conduisaient pas au résultat, mais il était désormais certain que le bacille perfringens provoquait la synthèse du pétrole.
Les rendements en « huile » se sont révélés dès l’origine remarquablement élevés : cent grammes de savon oléique donnant les ¾ de leur masse en pétrole !
« Ce sont les huiles végétales qui ont le meilleur rendement en pétrole lors de leur fermentation. En moyenne, une tonne d’huile fermentée donne 800 litres de pétrole brut et 200 m3 de gaz combustible. Mais les huiles sont des produits relativement chers et la collecte des végétaux qui les contiennent est une opération artisanale, donc onéreuse. D’où l’idée qu’eut le Docteur Laigret d’étudier la fermentation de produits organiques bon marché.
C’est ainsi qu’il constata que les déchets de viande de cuisine pouvaient fournir 450 litres de pétrole et 140 m3 de gaz combustibles par tonne. Les déchets de poissons fournissaient environ 70 % de leur poids de carbures. Les écorces d’oranges et de citrons 37 % et les feuilles mortes 25 % de leur poids… »
Une pléthorique source de matières organiques fort encombrantes et dont la valorisation est infiniment souhaitable est à l’évidence constituée par les boues d’égout, surtout celles correspondant aux grandes concentrations urbaines.
On sait qu’aujourd’hui une partie, amenée à une teneur en matières sèches d’environ 50 % en est brûlée, tandis que le reste est converti en un engrais agricole peu séduisant, vendu à bas prix et dont l’utilisation n’est pas sans inconvénients…
Pourraient être ajoutés aux boues d’égout et dirigés de concert vers des cuves de fermentation adéquates divers déchets organiques, ordures ménagères, « fonds de pile » des huileries, déchets d’abattoirs –dont le sang dont on ne sait vraiment que faire, de même, de nos jours, que les « farines de viande », calamité moderne… mais aussi les carcasses de vaches « folles » ou de moutons aphteux… ou les cadavres de poulets « aviaires », ainsi que les algues marines intéressantes en tant que matériau organique fermentescible, et contenant en outre les traces d’iode dont la présence favorise le processus de fermentation.
Il est probable que le prix de revient de produits finis comparables aux actuels produits pétroliers ne serait pas d’un ordre très différent de celui qui a été de mise… à des époques de relative sérénité… c’est-à-dire avant 1973, et même avant août 1990. il faut d’autre part considérer l’immense avantage économique que constituerait l’endiguement des sorties de devises consécutives aux achats de brut.
Le procédé étudié par le Docteur Laigret est destiné à remplacer à plus ou moins long terme les carburants utilisés par nos moteurs. Or, on peut estimer à quelque 30 millions de tonnes la quantité de pétrole nécessaire. Notons qu’il s’agit ici de la seule énergie ‘embarquée’, c’est-à-dire celle que nous employons annuellement pour la propulsion des véhicules ».
Il s’agit de données émanant de l’IFP et correspondant à la consommation annuelle française moyenne des années 1990, ce qui représente quelque 60 à 100 millions de tonnes de déchets en matières organiques.
Le volume en France des boues d’égout, qui, même à l’état non trié, en présence de toutes les impuretés non susceptibles de fermenter (sables, verres, métaux, etc.) peuvent fournir 106 litres de pétrole brut et 124 m3 de gaz par tonne (Jean Lagarde, Science & Vie, juillet 1949).
On le voit sans peine, boues d’égout, ordures ménagères, déchets agricoles et agroalimentaires permettraient de couvrir plus de 10 fois nos besoins en pétrole affecté au secteur circulation et transports…
Mais d’autres sources encore de matières organiques sont à notre disposition. Nous pensons aux algues qui, comme déjà dit, ont le mérite « de fournir l’iode indispensable à la synthèse biologique du pétrole. Or, les algues sont des végétaux très prolifiques. C’est en trillions de tonnes que l’on évalue la production annuelle d’algues : pour les seules algues microscopiques, on évalue cette production à 200 milliards de tonnes ».
« A la différence du pétrole minéral, les sources de pétrole de fermentation sont inépuisables. »


Conclusion : ni thermolyse ni réactions de Fischer-Tropsch. Tout le travail est fait par des bactéries "bacillus perfringens" (une des 4 espèces de bactéries responsables de la gangrène gazeuse).
Dernière édition par Cuicui le 20/05/08, 13:12, édité 2 fois.
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par jonule » 20/05/08, 09:19

exact, juste une fermentation dans un milieu confiné = sans air (anaérobie).

"En moyenne, une tonne d’huile fermentée donne 800 litres de pétrole brut et 200 m3 de gaz combustible."
MMmmhh ..... de quoi laisser rêveur !

On peut utiliser un digesteur de ce type :
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ou un simple fut et une chambre à air, comme pour la fermentation alcoolique :
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par Remundo » 20/05/08, 10:19

Et bien si c''est de la fermentation, c'est encore moins révolutionnaire... une bactérie ou une autre...

Et puis on les verra bien au tournant ces entrepreneurs américains qui ont toujours tout compris mieux que les autres à coup de pub pompeuse... en reprenant l'existant...

C'est ptet pour ça qui sont la nation la plus énergivore au monde... et roule tous en Pick up ou 4X4 V8 essence de 300 Ch :?
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par tigrou_838 » 20/05/08, 10:50

salut a tous et toutes.

ok pour les 200m3 de gaz combustible, on peu s'en servir assez facilement,

mais que faire avec les 800litres de petrole brut, aurais tu une rafinnerie pour faire du carburant facilement utilisable?????sans consommer plus d'energie que necessaire.

merci jonule pour ton super site.

tigrou :mrgreen:
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par Christophe » 20/05/08, 10:59

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