Si on creuse un peu (puisque Ahmed semble se plaindre de l’absence de débat de fond, et que certains “déconstruiraient le fo-fo” [SIC] y devrait un peu changer de dioptrie, mais ok, essayons de développer…)
Stigmatiser la pratique de ces gosses est une erreur, c'est donner raison à “celles et ceux” qui les ont amenées là, car paradoxalement il vaudrait bien ne pas en faire publicité puisque tout ce qui relève de la foi devrait être strictement privé. CQFD.
Mais admettons… Que mu par la foi par une recherche identitaire (motivation qui a éventuellement quelque chose à voir avec “l’islamo-gauchisme” en toile de fond ou que sais-je… mais pourquoi pas après tout, chacun son choix en démocratie) sauf que je vois que ça se passe dans un groupe organisé, tiens-tiens et pourquoi donc(?) Et à 8 ans? Hum, je tousse…
Parce que des pratiquant(e)s adultes finiraient par se coaliser (voire coaguler, tirée d’un milieu “où l’on oserait davantage parce qu’on se sent plus fort à plusieurs” SÉRIEUX? QUI CROIT À UNE TELLE ÉMANCIPATION FÉMININE DANS CE MILIEU…?) mais bon, ici encore admettons... Le paradoxe est que tiré de convictions individuelles, dès lors exprimées dans une volonté et par un groupe, il en deviendrait un “signal politique”. Et dans l’hémicycle, comment ne pas y voir une forme de concurrence, donc (délibérément ou non) de provocation. Mais… de fillettes de huit ans ? Alors là… Surdouées les petiotes…!
Mais admettons, pourtant vivant dans “ce terrain” (en France) où certains mêlent frustrations culturelles et rejet social c’est glissant, car les jeunes sont parfois récupérés et manipulés. Le rejet est donc un alibi parfait pour se projeter dans toutes sortes de revendications sociales du fait d’un malaise latent, C’EST LE TERRAIN DE FRAGILITÉ EXPLOITÉ PAR LE FONDAMENTALISME, par le biais du “besoin d’appartenance” collectif — auriez-vous oublié les révolutions colorées (oui, j’en connais un qui était largué sur ce sujet, mais on me dit à l’oreillette qu’il aurait été viré)
Mais admettons… C’est là où “les frustrations liées à des conditions socio-culturelle très dures”, peuvent changer la donne: plutôt que se retourner directement contre l’autorité paternelle ou familiale, la transformation en geste politique peut ne pas s’en arrêter là… et être récupérée et manipulée à d’autres fins (et ce n’est pas anodin)… Mais toujours pas chez des fillettes de huit ans. Bah non.
Donc je réitère: PAS de la part des fillettes hein, chez elles, “s’agissant du patriarcat et à cet âge”, il s’agit moins d’une adhésion consciente que d’un rejet implicite du patriarcat (ou d’une reproduction inconsciente de ce qu’un modèle familial leur impose, ou quelque chose du genre)…



