Pollution.....mon amour....

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jean63
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par jean63 » 30/01/06, 09:33

Trouvé dans autoactu.com très inquiétant ::::::::::arrow:

08/12/2005
Réduction des émissions à effet de serre : l’état d’urgence

La réalité fait peur : les émissions de gaz à effet de serre sont le double de ce que la planète est capable d’absorber ! Malgré les efforts fournis par les constructeurs pour réduire le taux d’émission de CO2 des véhicules, les transports demeurent les premiers producteurs d’émissions polluantes. Il existe pourtant des voies d’amélioration.



A l’occasion du colloque sur le développement durable organisé par l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise (OVE), l’auditoire s’est trouvé confronté à une réalité effrayante : "Nous émettons actuellement 6 milliards de tonnes de carbone à effet de serre par an. Or, la terre est capable d’en absorber seulement 3 milliards de tonnes", explique André-Jean Guérin, ingénieur général au ministère de l’Ecologie et de l’Environnement. "En 2050, la population mondiale atteindra 9 milliards d’individus. Pour ne pas mettre en danger notre écosystème, chaque individu ne devra pas émettre plus de 300 kg de CO2 par an. Soit 4 fois moins que ce que nous émettons aujourd’hui en France chaque année", ajoute-t-il.
En l’état actuel des choses, la température pourrait en outre augmenter de 6°C d’ici la fin du siècle. "Cette augmentation équivaut à celle qui nous a fait passer de l’ère glaciaire à aujourd’hui. Je vous laisse donc imaginer quel avenir nous attend si nous n’agissons pas rapidement", explique M. Guérin.
Second constat : les transports constituent le premier pôle d’émission de CO2 (27 % du total). "Il est également celui qui évolue le plus vite et dont la croissance ne devrait pas fléchir", ajoute encore M. Guérin. En effet, pour le seul secteur automobile, le parc mondial compte 850 millions de véhicules et pourrait en compter 1,2 milliard en 2020.

Renault et PSA à une émission moyenne de 148,5 g de CO2 /km
"L’automobile n’est pas pour autant le plus mauvais élève. Les deux roues rejettent plus d’émissions polluantes que les voitures ", s’insurge André Douaud, directeur technique du Comité des constructeurs français automobiles (CCFA). "Les constructeurs ont fait des efforts extraordinaires pour réduire les émissions de leurs véhicules. Entre 1971 et 2005, ils ont réduit de plus de 97 % les émissions de HC et de Nox !", argumente-t-il.
Le problème "tient davantage à l’âge du parc actuel (plus de 7,5 ans) qu’aux capacités technologiques des véhicules récents", ajoute M. Douaud. Selon ses calculs, si les 35 millions de véhicules du parc français respectaient tous les normes Euro IV, les émissions de CO2 seraient réduites jusqu'à 86 % par rapport à la situation actuelle.
Par ailleurs, "alors que la Commission européenne impose pour 2008 un taux d’émission moyen des véhicules neufs vendus de 140 g de CO2 par km pour 2008 (moyenne pondérée pour les immatriculations de VN), les constructeurs français fabriquaient déjà en 2003 des véhicules dont le taux d’émission moyen était de 148,5 g de CO2 par km (en France, sur un marché de 2 millions de voitures, la moyenne est de 154 g)". Aussi, "si nous continuons sur cette voie, en 2020, l’automobile et le transport plus généralement ne seront plus les secteurs les plus polluants. Ils passeront alors loin derrière la combustion du bois dans les foyers domestiques", indique M. Douaud.
Par ailleurs, "les véhicules Diesel sont bien moins polluants que les véhicules essence", souligne M. Douaud. Ainsi, en 2004, les 1 392 925 véhicules Diesel du parc émettaient en moyenne 149 g CO2 par km quand ceux à motorisation essence (617 449 unités) en émettaient 162 g en moyenne. "Si nous voulons parvenir à l’objectif fixé par la Commission européenne, il faudra passer par une forte dieselisation du parc", conclut M. Douaud. Une analyse qui ne tient pas compte de l’émission de particules propres au Diesel et très cancérigènes.
Des voies à exploiter davantage
Peut-on néanmoins continuer de promouvoir les véhicules à motorisation classique pour atteindre les 300 kg de CO2 émis par habitant en 2050 ? Prenons aujourd’hui le véhicule Diesel le moins émetteur de CO2 proposé par un constructeur français : la Citroën C2 1.4 Hdi, avec 107 g/km (soit 1,07 kg tous les dix kilomètres). Après avoir parcouru 2 803 km, l’automobiliste aura déjà consommé son quota critique de 300 kg d’émissions de CO2. La démonstration est périlleuse : nous ne sommes qu’en 2005, les constructeurs continueront d’améliorer leur motorisation, tout le monde ne conduit pas, nous ne sommes pas encore 9 milliards d’individus… Néanmoins, au-delà du fait que les réserves mondiales de pétrole seront un jour épuisées (dans 30, 40 ou 50 ans) et qu’il faudra fatalement trouver des énergies de substitution, le développement des énergies alternatives s’impose déjà comme une nécessité. Et si elles existent, elles sont encore très peu exploitées. A l’heure actuelle, 98 % de l’énergie utilisée dans les transports provient du pétrole. Le parc français (35 millions de véhicules) ne compte que 220 000 véhicules "propres", dont 4 500 roulant au GNV (gaz naturel pour véhicules), 5 000 à l’électricité et près de 3 000 véhicules hybrides (Toyota Prius).
L’Etat s’est engagé à encourager l’achat de ce type de véhicules à travers une augmentation du crédit d’impôt (de 1 525 €, il passe à 2 000 € au 1er janvier 2006) pour l’acquisition d’un véhicule hybride, GPL ou GNV. Parallèlement, le gouvernement applique un système d’étiquetage sur les voitures neuves faisant apparaître leur taux d’émission de CO2. Il prévoit en outre une majoration de la carte grise pour les voitures les plus polluantes. Mais ces mesures vont-elles vraiment permettre le développement des véhicules dits "propres" ? On pourrait s’intéresser à cette expérience du gouvernement chinois qui vient de commander à une ONG britannique 20 villes totalement autonomes en énergie. C’est peut-être dans ces régions du monde en voie de développement que des approches totalement nouvelles pourraient permettre de faire émerger des solutions radicalement novatrices.
Emilie Binois


Pour les véhicules GPL, il manque : la prime ne sera accordée qu'aux véhicules émettant moins de 140 g de CO2/km, ce qui exclue une majorité de véhiule et ne s"applique chez Renault qu'à une Clio et une Twingo.....tout le reste du parc est exclu.
Je fais remarqué à certains que le Monsieur spécialiste parle de véhicules propres pour les GPL / GNV.

A mon avis, les Chinois vont nous "tuer" au niveau éconmique mais nous sortir de la M..... au niveau écologique, ils vont sortir des voitures propres....eux...ont-ils eu entre les mains le brevet de Monsieur Pantone???? Christophe....fait-leur un signe :mrgreen:
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Ce n'est que quand il aura fait tomber le dernier arbre, contaminé le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson que l'homme s'apercevra que l'argent n'est pas comestible (Indien MOHAWK).
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par Christophe » 30/01/06, 10:14

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