Remundo a écrit :
La crise japonaise remonte à 1990, avec des répercussions mondiales (cf "années Balladur" en France).
La Fed a surtout proposé des taux discount après le 11 septembre 2001, inondant le monde de sa monnaie de singe pour rétablir la confiance des investisseurs. Après le krach des "nouvelles technologies" et l'effondrement des Twin Towers, ils avaient sérieusement la gueule de bois...
La différence entre les US et le Japon, c'est qu'en 1990 les japonais n'ont pas voulu s'endetter d'avantage en achetant du yen "gratuit". Faute d'acheteurs "solvables", le commerce local a du s'adapter en tirant ses prix vers le bas. Ca s'est répercuté au niveau mondial sur le coût des produits high tech, l'un des rares domaines où le japon a su rester compétitif.
A l'inverse, l'économie américaine - et mondiale - a vécu au moins 6 ans de pleine euphorie, chaque acteur économique se gavant au passage, gonflant ses prix à tout va.
A présent que le krach est avéré, le scénario japonais se reproduit au niveau mondial. Les emprunteurs n'ayant pas fini de rembourser les crédits en cours, n'ayant aucune perspective d'augmentation de leur pouvoir d'achat (chômage), ne veulent - ne peuvent - plus souscrire d'autres emprunts, même à taux zéro... Ils doivent se contenter de vivre au jour le jour, pas avec l'argent qu'on leur promettait pour demain !
Mais le système économique actuel étant pyramidal par nature, l'emprunt doit continuer à tout prix pour maintenir l'illusion. Il est impossible de rembourser les emprunts en cours, si ce n'est en souscrivant de nouveaux crédits.
Les consommateurs ne veulent plus suivre : qu'on les y oblige ! L'état devient à présent le seul emprunteur, et c'est chacun de nous qui devra rembourser sa dette via nos impôts...
Mais pour que ce scénario reste valable, il faudra repousser l'âge de la retraite... à 500 ans au moins !
Les mois et les années à venir vont être passionnantes à suivre... pour les survivants.