Sauf que c'est antiphysiologique et que,pendant des années, on a cru que, après la dose, c’était ce seuil qui établissait la limite de toxicité. Depuis on s’est rendu compte de l’effet cumulatif d’un produit ou de plusieurs qui provoquent des pathologies sans rapport direct connu avec une (ou des) substance incriminée, même lorsque celles-ci ne dépassaient pas les doses prescrites. ( exemple: le traitement des cultures et l'effet de rémanence des produits utilisés)Tu omet la notion d'effet de seuil.janic a écrit:
C’est plutôt une voie qui pourrait, éventuellement, réduire l’impact de notre type actuel de société occidentale (principalement et de plus en plus orientale), mais réduire (dans quelle proportion d’ailleurs) n’est qu’une réduction, un peu comme pour la pollution thermique qui va bien plus lentement que la modification du climat.
Il est tout à fait possible de vivre dans un environnement pollué sans que celui n'entraine d'effets néfaste sur la santé à partir du moment ou le seuil de tolérance n'est pas dépassé.
C’est évident sauf que les néandertaliens étaient en petit nombre et non 7 milliards pour le même espace et ne s'entassaient pas dans des villes concentrationnaires.Les néandertaliens étaient déjà exposé aux premières formes de pollution lorsqu'il respirait les fumées produites par leurs "feux de camps".
Toujours inexact pour les raisons évoquées ci-dessus.Pour rappelle l'inhalation de fumée en milieu fermée est toujours l'une des principale formes de pollution dans le monde.
C'est également le cas pour la radioactivité...la dose fait le poison.
C’est bien pourquoi j’évoquais la notion d’utopie ! Un auteur écologiste avant l’heure, Gordon Ratray Taylor, estimait que pour tout mettre en œuvre pour réduire et réparer les dégâts déjà existants à son époque (les années 1960) la totalité des budgets de chaque nation n’y suffirait pas et on est loin d’y accorder la part du lion. Financer l’armée, les armes, la recherche spatiale, c’est tellement plus important !Une société qui mettrait tout en œuvre pour réduire son impact pourrait tout a fait se pérenniser sur plusieurs millénaire,ça n'est hélas pas le cas du modèle actuel...Citation:
C’est bien ce que je disais, ralentir n’est pas éviter. C’est, au mieux, NOUS assurer un présent moins difficile et douloureux que celui que devront « vivre » nos descendants, malgré tout.
Et nous serions de lointains cousins des singes doués pour leur mimétisme ?!!!Je ne suis pas de cet avis,le modèle économiquement dominant s'impose au autre par imitation,rien de plus.Citation:
En effet, la majeure partie des populations de cette planète, n’a qu’une aspiration : accéder au mode européen au minimum et américain au mieux et donc à une consommation effrénée.
Mais, par ailleurs, ceux qui tiennent ces discours s’entassent dans les villes et ne veulent surtout pas en sortir (sauf le WE en voiture, bien entendu !)Tout le monde est d'accord qu'une vie au contact de la nature a un rythme tranquille est bien plus agréable qu'une course en avant effréné.
Bien sûr, les élèves deviennent blasés et surtout de plus en plus conscients de l’absurdité d’un cursus scolaire de plus en plus prolongé qui ne garanti aucune certitude de trouver du boulot en rapport, ensuite. Mais vois les pays « en développement », où les élèves boivent l’instruction goulument avec des classes de 40/50 élèves, et où l’important n’est pas d’avoir bac+5 mais déjà de savoir lire, écrire, compter…ce qui était (et aurait dû rester) le but initial de l’instruction.Si tu n'as pas remarqué les bouleversement sociaux aux cours du siècles je ne peut malheureusement rien pour toi...Citation:
Je ne parle pas ici de rapports sociaux (mais de quel type ?) mais de mentalité où la technologie n’a pas accès !
Dire que la technologie n'a aucun "accès aux mentalités" et encore une fois erroné,il n'y a qu'a voir la difficulté qu'on les professeurs des écoles à maintenir l'attention de leurs élèves.
Alors, justement, la technologie est un miroir aux alouettes qui hypnotise la jeunesse qui ne cherche d’ailleurs pas, à quelques exceptions près, à voir au delà du plaisir présent. Cela modifie leur comportement immédiat, pas leur mentalité qui reste enfouie profondément par l’effet de la culture héritée des générations précédentes.
Sur le comportement seulement, pas sur la mentalitéDans un monde en constant changement(voir dernier post de F.Roddier) ou l'information nous assaillent de toute part,les conséquences sur le comportement sont aux contraires importantes.
La représentation mentale est une représentation que l'on se fait, par la pensée, d'une projection sensorielle, d'un concept ou d'une situation. Une représentation mentale peut être de l'ordre du réel ou du fictif.
Bien sûr, mais c’est typique de ce qui est l’objet d’une nouveauté comme les smartphones. Dire à ces jeunes que cet objet est un produit mortel est sans effet pour une couche de la population qui ne veut voir que les avantages et préfère en oublier les inconvénients. Le virtuel (c’est notre cas ici) doit être maitrisé dans sa forme comme dans son fond et il faut parfois de l’expérience (avoir un problème sérieux) pour comprendre ses erreurs.Voir le sujet sur le "danger facebook".
Tu prenais l’exemple d’une femme qui…etc…Il suffit de poser la question aux mères qui travaillent concernant leur progéniture et la plupart regrette cet arrachement d’avec ces enfants qu’elles ne connaîtront qu’au travers de nourrice, de garde alternées, d’occupation sportive, musicale ou autres et n’auront connu de ceux-ci que des bribes de relation. D’un coté le comportement induit par un certain type de société, de l’autre la mentalité qui regrette cette situation et qu’aucune technologie ne pourra remplacer. (il se trouve que dans chaque entreprise où j’ai travaillé la réponse des mères au boulot faisait une quasi unanimité.)
Je cherche la dissipation d’énergie simplement ! Les couples qui ne s’entendent plus, mais que les habitudes maintenaient malgré tout ensembles, me semble une "dissipation d’énergie" bien supérieure.Citation:
Par exemple ont peu trouver un rapport entre séparation des couples et dissipation d'énergie!
Petit graphique à l'appui:
Je cherche toujours le rapport entre couple séparé et dissipation d’énergie.Besoin de commentaires?
Sur le plan de la consommation d’énergie industrielle, il se trouve (pour l’exemple) qu’un couple marié et donc non séparé travaillaient dans la même entreprise, mais avec des horaires décalés empêchant d’utiliser le même moyen de transport en même temps. Il va de soi que cette dissipation n’avait rien à voir avec une séparation et les exemples de ce genre sont courants.
bien sûr ! Mais avant cela, cela réclamait un peu d’exercice physique et donc peu ou pas couteux, depuis il faut que les bénéficiaires de ces « progrès » travaillent un peu et même beaucoup plus pour payer, encore payer, toujours payer et l’essentiel a fini par devenir l’accessoire (il suffit de comparer les dépenses alimentaires avant et après ce « progrès » pour en être convaincu.)L'eau courante,l'eau chaude,le chauffage,le courant électrique,réfrigérateur,lave linge, rien de bien abstrait la dedans!Citation:
De quel genre ? le progrès c’est comme la notion de dieu ou du hasard, c’est une simple formulation sur laquelle chacun peut coller ce qu’il veut.
Les systèmes pénaux ne sont pas liés à la modernité, ils existaient bien avant sous diverses formes.C'est une évidence,mais depuis la société c'est doté d'un système pénale.Citation:
C’est là encore une question de sémantique comme d’appeler le hasard indéterministe. Que cela plaise ou non, nos sociétés sont héritières d’un certain nombre de valeurs dont la source est de type religieux, même si ce n’est que culturel.
Sans nier l'apport des différents courant philosophiques qui furent majeurs dans le monde,il est totalement abusif de conclure que la perte de vitesse des religions serait une cause des problématiques actuelle...
Et pourtant !
« La science ne peut être créée que par ceux qui sont complètement imprégnés par l'aspiration vers la vérité et la compréhension. La source de ce sentiment, toutefois, provient de la sphère religieuse. D’elle provient la foi dans la possibilité que les lois valables pour le monde de l'existence sont rationnelles, c'est-à-dire compréhensible à la raison. Je ne peux pas concevoir un véritable scientifique sans cette foi profonde. La situation peut être exprimée par une image: la science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle »
Albert Einstein, ideas and opinions, science and religion.
encore cette confusion entre des minorités qui font parler d’elles, et qui font le fond de commerce des médias, et la grand majorité silencieuse qui n’est d’aucun intérêt pour ces mêmes médias qui vivent de sensationnel, d’extra….ordinaire ! Le ratio reste, et de loin, à l’avantage de la majorité silencieuse et pieuse.surtout lorsque l'on voit se qui se passe avec les différents fondamentalismes religieux...
Voila un bel exemple de caricature utilisé par les courant ultra-libéraux pour mettre a sac le mouvement décroissant.Citation:
Et c’est le retour à la charrette à cheval, à la bougie, au puits, au fauchage manuel, etc… (ce n’est pas forcement la plus mauvaise des solutions d’ailleurs) mais personne, ou presque, n’y est disposé.
Ce n’est pas une caricature, mais seulement une autre option véritablement non polluante, elle.
Bien sûr ! Ce n’est pas pour autant une référence que ce soit en termes d’avions avec leurs chemtrails ou les trains à grande vitesse à lévitation ou pas. C’est et ça reste dans le système qui est supposé être contesté par ailleurs.Je ne considère pas que remplacé un avion de ligne par un train a lévitation magnétique soit véritablement un retour à la bougie,ni que le rapprochement domicile/lieux d'emplois par le biais de la décentralisation soit un retour à l'age de pierre...
Ceci étant dit, on ne peut être qu’admiratifs devant l’ingéniosité humaine, quels qu’en soient les résultats !