TIC, internet, l'informatique et l'écologie

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Christophe
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TIC, internet, l'informatique et l'écologie




par Christophe » 14/11/11, 11:39

Article intéressant et assez complet du Post à propos de l'eco impact des nouvelles technologies de l'information et particulièrement d'internet: http://www.lepost.fr/article/2011/11/11 ... logie.html

(même si je suis pas entièrement d'accord avec 100% des analyses)

Internet, ange ou démon pour l’écologie ?

La migration des éléments de nos civilisations (sons, images, connaissance, flux, échanges…) vers l’espace virtuel s’accélère. Pour l’accompagner et la supporter, les ordinateurs, réseaux, smartphones, et autres joujoux « connectables » ont fleuri par milliards, aggravant la surexploitation des ressources de la planète. Pourtant, ce phénomène migratoire global du matériel à l’immatériel peut être considéré comme un mécanisme de défense macroscopique de la nature.

La dématérialisation de nos supports d’échanges, de nos éléments de connaissance, de notre communication a fait naître une population encore plus pléthorique que celle de l’espèce humaine : la population des ordinateurs, ou de manière plus générale, de tout objet servant à accéder à Internet (ordinateurs, tablettes, téléphones…) ou à le véhiculer (serveurs, routeurs, réseaux…).

Savez-vous que 352 millions d'ordinateurs ont été vendus dans le monde en 2010, soit plus de 11 appareils à chaque seconde ? Un nombre qui apparait en hausse par rapport aux années précédentes, selon le baromètre publié en temps réel sur le site planetoscope.com.

Malgré sa constante miniaturisation, cette espèce est de plus en plus encombrante et participe à l’épuisement des ressources de la planète. L’énergie cumulée est considérable, pour ne pas dire phénoménale, et les minerais utilisés se raréfient.
A titre d’illustration, citons 2 autres chiffres frappants publiés sur le site planetoscope : depuis le début de l’année 40 milliards de KWh ont été consommés par les data centers de la planète, et 450 millions de kilos de CO2 seraient émis par les requêtes lancés sur Google (une requête sur Google produirait 7g de C02 du fait de l'immense quantité d'énergie consommée par les quelques 500 000 serveurs du moteur de recherche américain).

Ces statistiques sont effrayantes et alimentent à juste titre le regard critique que portent de nombreux observateurs écologistes sur ces technologies.
Selon eux, Internet serait même la goutte d’eau qui fera déborder le vase de la surexploitation de la planète.

Car notre planète, notre bonne vieille terre, va mal. Les études et analyses scientifiques traitant de notre surconsommation insensée et de l’appauvrissement dramatique des ressources terrestres sont nombreuses et aujourd’hui peu contestées. À titre d’illustration originale, citons l’initiative de L’ONG canadienne Global Footprint Network, qui calcule le « earth overshoot day », c’est-à-dire le jour du « dépassement global de la terre », en fonction de paramètres scientifiques de consommation.
Ce jour est précisément celui ou la consommation cumulée sur l’année dépasse la capacité de renouvellement de la terre. Leur constatation est que ce jour intervient de plus en plus tôt chaque année : il était estimé au 21 août en 2010.
Pour sa part, le site écologique terresacree.org estimait, dans un article paru le 29 octobre 2008, qu’au rythme des indicateurs de consommation et de croissance actuelles, l’humanité aura besoin d’une seconde planète en 2030 et que, dès à présent, il faudrait 5 planètes terre pour couvrir nos besoins s’ils étaient calqués sur ceux d’un américain moyen.

Corollaire évident de la surpopulation, la raréfaction des ressources est l’une des problématiques majeures à laquelle l’homme du XXIe siècle va devoir faire face.
Fussent-elles fossiles ou non, il est désormais patent que les ressources naturelles vitales : énergie, eau, poissons, récoltes… ne sont plus suffisantes pour satisfaire les besoins des hommes qui surpeuplent la planète.

Le sacro-saint dogme de la croissance comme moteur de l’économie par les états n’est pas étranger à cette situation.
Dans son ouvrage didactique L’équation du nénuphar, Albert Jacquard explique avec pédagogie ce que représente une croissance qui se surajoute à elle-même, comme c’est le cas de nos PIB.
Au-delà de la compréhension de l’objet mathématique, cet exemple permet de bien appréhender la rapidité avec laquelle l’irréparable peut être atteint en fin de processus lorsqu’on empile de la croissance sur de la croissance.
Ce mode de raisonnement sur lequel sont malheureusement basées toutes nos économies – le taux de croissance faisant même figure de baromètre de la bonne santé d’un pays ! –, n’aurait de pertinence que dans l’hypothèse de ressources illimitées. Sans cette condition pourtant simple, c’est le clash assuré, avec une accélération diabolique en fin de cycle, comme le montre l’exemple imagé de l’espèce du nénuphar, qui, finalement, meurt du jour au lendemain en raison de son impéritie (pour mémoire, chaque nénuphar se reproduisant chaque jour à l’identique, si l’on considère que le lac est rempli de nénuphars en 30 jours, il reste encore la moitié du lac disponible le 29ème jour, soit la veille du désastre…).

Une surpopulation incontrôlable, une disparition inéluctable des ressources naturelles, une pollution telle qu’elle met en péril la biodiversité et l’équilibre naturel de la planète, voilà le schéma factuel – malheureusement indiscutable – dans lequel nous avons engagé le monde qui nous a accueillis.
En 2005, lors d’une interview télévisée, comme le rappelle le site demographie-responsable.org, Claude Lévi Strauss, presque centenaire, déclarait :
« Ce que je constate, ce sont les ravages actuels, c’est la disparition effrayante des espèces vivantes, qu’elles soient végétales ou animales… L’espèce humaine vit sous une forme de régime d’empoisonnement interne. Quand je pense au présent et au monde dans lequel je suis en train de finir mon existence : ce n’est pas un monde que j’aime ».
Avec Lévi Strauss, l’un de nos plus grands philosophes, ethnologues, et anthropologues contemporains, soulignons ce constat d’échec de l’espèce humaine.
La nature ne peut faire confiance à l’homme pour se réguler lui-même : c’est au-delà des facultés de l’homo sapiens. Pourtant, nous savons qu’elle intervient, nous dirons « subrepticement », pour favoriser l’adaptation d’espèces dont le contexte vital est menacé, ce qui est bien la situation dans laquelle nous nous trouvons.

En prenant l’hypothèse qu’une telle adaptation a été « décidée », quels sont les objectifs qu’elle pourrait poursuivre ? Sous cet éclairage, observons les conséquences écologiques à moyen terme de notre migration vers le virtuel.

En premier lieu, au plan des déplacements et des transports, le gain va devenir gigantesque.

E-commerce, e-administration et e-services poursuivent un même objectif : celui d’éviter nos déplacements. Lorsque je commande un DVD sur Internet, je ne me déplace pas au magasin physique, alors que j’aurais pris mon véhicule pour m’y rendre. La livraison est mutualisée (les livreurs ne remplissent pas un camion avec un seul DVD).

La tendance est irréversible : les enseignes au front office totalement virtuel se multiplient, poussées par le succès des géants eBay et Amazon. Parallèlement, les commerces traditionnels dédoublent leur front office en créant des enseignes virtuelles (exemple : fnac.com).

Si le consommateur suit, comme le prouve l’évolution des statistiques de vente en ligne, les enseignes physiques, moins rentables, disparaîtront par le jeu de la productivité économique. Ainsi, dans quelques années seulement (si on extrapole la tendance), il n'y aura plus de front office physiques et nous pourrons TOUT ACHETER SANS NOUS DEPLACER.

De son côté l’administration électronique voit (enfin) le jour : toutes les démarches administratives sont en cours de dématérialisation (emboîtant le pas du succès de la déclaration d'impôts). D’ici peu, TOUTES les démarches administratives pourront être réalisées en ligne ; pensez-vous que nous continuerons à nous rendre en préfecture ou en mairie par pur plaisir ?

En matière de services, la tendance est identique : les front office des banques, des voyagistes, etc… actuellement dédoublés en services sur Internet vont peu à peu disparaître (comptons sur les banques pour calculer le ratio économique d’un front office virtuel centralisé par rapport à une multitude d’enseignes physiques…).

Face à cette économie généralisée de déplacements physiques, il est bien évident que le coût énergétique des transports de données numériques des enseignes virtuelles aux particuliers sédentarisés deviendra marginal : la goutte d’eau ne fera pas déborder le vase, car le vase se sera en partie vidé.

En second lieu, la réduction des activités de production est amorcée et va s’accélérer.

Dans l’exemple précédent, nous avons pris l’hypothèse de l’achat d’un DVD, c’est à dire d’un objet matériel. Pour le même usage (visionner un film), remplaçons maintenant l’achat du support DVD par l’achat du même film en VOD (Vidéo On Demand). Dans ce cas il n’y a ni déplacement aller, ni livraison mutualisée puisque le film dématérialisé est lu à distance (disons « en mode streaming »). Mais ce gain en déplacements en cache un autre, encore plus bénéfique pour les ressources de la planète : celui de la production des supports physiques, en l’occurrence des DVD dans notre exemple. Un film en VOD en effet, ne nécessite qu’un seul support physique : l’espace disque du serveur qui va l’héberger pour permettre sa lecture sur Internet. Ceci est à comparer aux milliers (voire millions) de supports DVD (ou VSH par le passé) qu’il fallait précédemment fabriquer, presser, puis diffuser.

Observons alors le phénomène de dématérialisation de plus haut : il touche tous les objets d’échanges, de communication, de connaissance. Sons, images, documents, livres, vidéos… tous se sont vus numérisés en l’espace de 20 ans seulement et tous sont en cours d’exportation sur l’espace virtuel, sur lequel ils peuvent être partagés facilement grâce au don d’ubiquité de l’immatériel. C’est un phénomène global, pratiquement irréversible : la photo numérique a remplacé l’argentique, le son numérique a remplacé l’analogique, la diffusion numérique est imposée comme norme…

Ainsi, en déplaçant nos objets d’échanges et de communication - qui font la spécificité de l’espèce humaine – dans un espace dématérialisé, nous diminuons très considérablement la production physique de ces mêmes objets et le coût écologique de leur démultiplication et de leur diffusion.

Ce partage et ces échanges virtuels sont accrus par l’avènement des réseaux sociaux.

En troisième lieu, les réseaux sociaux aident l’humanité à se sédentariser.

Le succès des réseaux sociaux tels que Facebook ne cesse de nous surprendre par son ampleur. Au plan sociologique, le phénomène est en effet extraordinaire, cela devrait en soi nous alerter.

Le gain de déplacements induit par l’usage de services en ligne, comme nous l’avons vu précédemment, est énorme. Mais il ne faudrait pas (du point de vue de la nature), qu’il soit remplacé par de nouveaux déplacements de loisirs. Les déplacements économisés par nos actes d’achat d’administration, de services en ligne génèrent en effet autant de temps gagné, que nous pourrions mettre à profit pour visiter, voyager… bref nous déplacer à nouveau, incorrigibles que nous sommes !

Selon le rapport 2010 du Crédoc sur la diffusion des technologies de l'information et de la communication dans la société française, le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux sur internet explose : en 2010, 36% des Français sont concernés. 19 millions de personnes (+ 7 millions en un an) ont participé à des réseaux de type Facebook, Myspace.

Les durées de connexion suivent la même courbe : elles ne cessent d’augmenter d’année en année. Les nouvelles générations, en particulier, passent de plus en plus de temps à échanger sur les réseaux sociaux, qui deviennent véritablement de nouveaux lieux de loisirs et de vie en société.

De ce point de vue, les réseaux sociaux représentent un déplacement de nos lieux de loisirs de la terre ferme à l’espace virtuel, ce qui contribuera à nous sédentariser.

En conclusion, nous pouvons sérieusement considérer l’hypothèse suivante : Internet n’est pas simplement une source supplémentaire de consommation et d’exploitation des ressources ; cette migration vers l’espace virtuel, au contraire, constitue un mécanisme de défense de la nature à notre encontre, destiné à nous rendre écologiquement moins agressifs.

Bien sûr, il s’agit ici d’une hypothèse, d’un constat et non d’un souhait. Pour prévenir le risque écologique et préserver notre planète, il vaudrait mieux agir de manière consciente et concertée et prendre le chemin – certes difficile – de la dénatalité, de la décroissance et choisir un mode de vie de frugalité et non de surconsommation.

Pour approfondir cette réflexion, je renvoie à la lecture de l’essai « L’avatar est l’avenir de l’homme » qui vient de paraître (et dont on peut avoir un aperçu dans le blog dédié au livre : http://www.dematerialisation-avatar.com ), dans lequel j’étudie le phénomène de dématérialisation avec le regard d’un enquêteur scientifique convaincu que ce mouvement trop rapide, mal ficelé, cache quelque chose ; je mets en parallèle les risques majeurs de la planète (démographie, sur-croissance, écologie) comme autant de mobiles à une mutation de l’espèce humaine et dans une approche prospective, je tente de brosser les contours de cette évolution.
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Christophe
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par Christophe » 14/11/11, 11:46

Et un autre pour "nuancer" :

En Chine, le reveil ecologique passe par Internet, Novethic, 03/11/11

Stephane Pambrun a Pekin

Le plus gros pollueur de la planete est peut-etre en train de se reveiller. Plusieurs scandales ont en effet ete denonces recemment sous la pression des internautes via les reseaux sociaux. Le debut d'une veritable prise de conscience environnementale ?
Du jamais vu en Chine ! Plus de 12 000 habitants rassembles sur la Place du Peuple de Dalian (nord-est du pays) pour exiger la fermeture immediate d’un complexe petrochimique. C’etait le 12 aout dernier. Une premiere manifestation pour la protection de l’environnement organisee grace aux reseaux sociaux sur Internet. A l’origine de ce rassemblement exemplaire, un message poste par un inconnu sur Weibo, le « twitter chinois ». Un site de micro-blogging auquel sont abonnes plus de 200 millions de Chinois et qui, depuis le debut de l’annee, defraie la chronique. C’est en effet sur Weibo que sont reveles aujourd’hui la plupart des scandales politiques, sociaux et environnementaux. Internet joue le role d’une formidable caisse de resonnance en Chine. Depuis, plusieurs rassemblements ont eu lieu pour protester contre des industriels irresponsables ou demander la fermeture de sites dangereux. A chaque fois, Internet a servi de relais aux protestataires. Et quand les risques de descendre dans la rue sont trop grands, Weibo sert egalement a denoncer les scandales comme la maree noire dans le Golfe de Bohai, un temps passe sous silence par les autorites, ou encore les ouvriers intoxiques par des produits chimiques dans les usines du Guangdong. Sur Weibo, les informations, les photos et les videos se repandent comme une trainee de poudre. Difficile pour le gouvernement de les ignorer.

La crainte des desordres sociaux



« Les Chinois se sentent de plus en plus concernes par les problemes environnementaux et par la pollution ces dernieres annees, explique Jonathan Watts, journaliste et auteur specialise sur les questions environnementales en Chine*. Il explique cette evolution par une plus grande attention des grands medias sur ces questions, par le travail des ONG pour mettre sous surveillance notamment les sous-traitants et, surtout, par le role d’Internet en tant que diffuseur de l’information. Selon lui, cette prise de conscience pose un risque majeur a l’Etat chinois, qui redoute des desordres sociaux. "C’est une des raisons pour lesquelles le gouvernement attache de plus en plus d’importance a la lutte contre la pollution. On peut meme dire que cette conscience ecologique populaire est a l’origine des efforts de la Chine pour reduire ses emissions de gaz a effet de serre dans le cadre de son plan economique quinquennal, precise-t-il. Mais il reste encore beaucoup de chemin a parcourir. Nous sommes encore loin d’avoir vu le dernier acte de pollution en Chine. Ni d’ailleurs la derniere manifestation contre les industries polluantes ».

Des ONG de plus en plus actives


Dans ce pays ou manifester peut vous conduire tout droit en prison, descendre dans les rues pour demander la fermeture d’une usine est loin d’etre un acte anodin. C’est meme une facon de braver la dictature. Pour cela, les 500 millions d’internautes chinois sont une force considerable. A la fois pour condamner les pollueurs, mais aussi pour appeler a des rassemblements. 
Mais Internet n’est pas le seul vecteur de l’eveil de la conscience ecologique des Chinois. Les ONG sont egalement de plus en plus presentes et actives. Ainsi au moment du lancement tres mediatise de l’iPhone 4S, on a pu voir en Chine des centaines de militants de Greenpeace distribuer devant les Apple Stores des tracts pour denoncer les conditions de travail dans les usines chinoises de la marque a la pomme. La encore une premiere. Le travail de ces ONG etait egalement a la pointe du combat contre Foxconn, le sous-traitant d’Apple et des plus grandes marques d’electronique, lors des suicides de plusieurs de ses employes l’an dernier. Ce sont les ONG qui ont mediatise ces drames obligeant le gouvernement a agir et a demander des comptes au groupe taiwanais.

Prison et residence surveillee

Pour autant, critiquer en Chine reste un art difficile et dangereux. De nombreux activistes sont ainsi passes du statut de defenseur de l’environnement a celui de dissident, nettement plus risque. Hu Jia en sait quelque chose. Pour avoir denonce plusieurs scandales environnementaux, il a purge trois et demi de prison et vit actuellement en residence surveillee avec interdiction de parler aux medias. La fameuse Charte08, redigee et signee en 2008 par de nombreux intellectuels chinois, place egalement l’environnement en tete de ses preoccupations. Dans leur manifeste en 19 points, ils declarent ainsi : « Nous devons proteger notre environnement naturel, et promouvoir un developpement qui soit durable et responsable vis-a-vis de nos descendants et du reste de l'humanite. Cela signifie que les responsables gouvernementaux, a tous les niveaux, non seulement s'engagent a faire tout ce qui est possible pour atteindre ces objectifs, mais acceptent la supervision et la participation des organisations non-gouvernementales. » 
Resultat pour son principal artisan, Liu Xiaobo : 9 ans de prison. Liu a remporte le Prix Nobel de la Paix en 2010 sans que ses conditions de detention ne soient assouplies. C’est ce qui explique la force de Weibo, dont les utilisateurs peuvent publier anonymement leurs messages et compter sur le reseau pour diffuser leur discours. On comprend donc que seuls actuellement les « journalistes-citoyens » de Weibo sont a meme de provoquer un sursaut comme ce fut le cas en aout dernier a Dalian.

*Auteur de « When a billion Chinese jump », editions Faber (non traduit en francais)


http://www.novethic.fr/novethic/ecologi ... 135818.jsp
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Projéthée
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par Projéthée » 14/11/11, 12:57

Quand même courageux ces chinois quand on sait ce qu'ils risquent.
Sinon, oui évidemment les TIC cristallisent elles aussi les aspects bénéfiques ou pervers de tout progrès technologique. Employées à tort et à travers elles peuvent menacer de catastrophes, et employées à bon escient œuvrer véritablement pour " le plus grand bien pour le plus grand nombre". On attendrait des politiques (entre s autres) qu'ils en prennent la mesure et régule en fonction. C'est pour cela qu'ils sont élus/payés.
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