swift2540 a écrit :Philippe Schutt a écrit :Si on me donne 1000€ par mois, j'arrête de bosser tout de suite.
Alors c'est que ton boulot ne te conviens pas
Arrêter un moment, c'est la première chose qui vient à l'esprit, tout le monde a déjà penser "si j'avais le temps, je ..."
Mais après?
Bein oui, là c'est clair! Il faut fixer les bases d'un "nouveau modèle théorique". C'est bien ce que je dis plus haut.
Le dividende universel, c'est comme la Pizza surgelée Marie:
«ce n'est pas parce que tout est fait, qu'il ne faut rien faire».
On fait des chômeurs des «mendiants» avec une carte de pointage... On les transforme en tireurs de sonnettes...
Mais qui a dit qu'il fallait juste recevoir de l'argent et ...ne rien faire?
Quelques petits exemples
(inspirés par vos réponses mais surtout de l'idée de «valeur»)
1) Humaniser la société, n'est-ce pas aussi «valoriser»? En tout les cas, ce serait un facteur de réduction de la délinquance, et ça peut très bien se chiffrer!
2) Une femme (ou un homme) au foyer peut considérer avoir une «
activité à plein temps» avec plusieurs enfants en bas âge à charge! Sa contre-partie du "dividende" serait alors parfaitement justifiée, puisqu'elle contribuerait à l'équilibre démographique, qui permettrait in fine de ...payer nos retraites d'une part et palier à l'absence endémique de crêches d'autre part!
3) Une SA paie des dividendes à ses «actionnaires», ok! Mais ceux-ci ont apporté une contribution en achetant des actions (qui à quelque part est une forme d'endettement de l'entreprise... Bref,). Ainsi l'actionnaire reçoit quelque chose en fonction de ce qu'il a investit.
Pourquoi ne pas faire pareil avec le dividende universel. Dès lors on peut imaginer plusieurs moyens pour (s')«investir» en valorisant du même coup «la responsabilité individuelle». Un peu comme le permis à point, le citoyen pourrait capitaliser de la «valeur humaine»:
— par le niveau de sa formation professionnelle;
— par des "grades" accumulés tout au long de sa carrière;
— par de l'inventivité ayant produit des résultats substentiels (brevets, etc);
— par un engagement dans la vie politique, société civile, etc...
— par des "mérites" récoltés en faisant de la prévention (pratique d'un sport régulier, régime alimentaire, puisque cela aura une répercussion positive dans la baisse des coût du secteur de la santé...)
ou que sais-je...
Le tout serait reconvertit au pro-rata dans une contribution sous forme de «dividende universel». Je vois malgré tout un problème dans tout ça: comment effectuer la séparation entre les situations "
privées VS
professionnelles"... Mais ce n'est pas évidemment pas le seul problème que cette migration poserait... Pourtant ce n'est pas sans avantage pour les citoyens!
Ainsi, quelqu'un perdant son emploi dans une entreprise, ne se verrait pas ex abrupto privé des «mérites» accumulés tout au long de son parcours...
Donc oui au dividende universel, pour autant qu'il motive à contribuer à des activités utiles pour la société, qui ne sont pas suffisement valorisées aujourd'hui: c'est l'avis de Did67, que je partage d'une autre façon!