Très intéressante cette vidéo.
Un moment il dit que les vers de terres on disparu sous les glaciers sur une bonne moitié de la France à l'époque glaciaire.
Didier, sais tu comment ils ont repeuplé toute cette surface alors qu'il explique avant des migrations qui ont mis des millions d'années à se faire?
Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Non, je ne sais pas formellement.
Mais :
1) Ce ne sont pas les migrations qui ont duré des millions d'années : elles se sont produites à l'occasion d'épisodes géologiques ayant eu lieu il y a quelques millions d'années [par ex, l'abaissement de la Méditerrannée]. Autrement, dit, les "circonstances" géologiques ont voulu que cet évènement géologique ait eu lieu à ce moment là. La traversée n'a peut-être pris que quelques milliers d'années...
L'observation attentive de la répartition des espèces, aujourd'hui, montre encore les traces de cette migration ayant eu lieu il y a quelques millions d'années - mais qui n'a pas duré quelques millions d'années [de même qu'on peut retracer les grandes migrations humaines à l'observations des populations humaines et des caractéristiques des races - voire parfois des langues ou d'autres signes culturels][A Chambéry, des statues d'éléphants marquent le passage de Hannibal, en route vers Rome, il y a 2 millénaires]
2) De même, il y a des références (confuses) à l'évolution des vers (des vers marins vers les mers terrestres ; les pro-gésiers vers les post-gésiers). L'évolution des espèces (ou la naissance de nouvelles espèces) est un phénomène lent, qui se produit à l'échelle "géologique".
Mais le repeuplement des terres "assainies de vers par les glaciations" est un déplacement physique, d'années en année, d'espèces existantes. On n'est plus à l'échelle géologique - en millions d'années - (de déplacement des continents ou de création d'espèces), mais à l'echelle des milliers d'années.
Dans une conf, on saute allègrement de l'un à l'autre.
Je vais acquérir le livre pour voir s'il est plus précis (car il y a bien d'autres approximations - ce qui n'ote rien à certaines informations ; je ferais un lien avec tout ce dont nous avons déjà parlé jusque là et qui se trouve étayé)
Mais :
1) Ce ne sont pas les migrations qui ont duré des millions d'années : elles se sont produites à l'occasion d'épisodes géologiques ayant eu lieu il y a quelques millions d'années [par ex, l'abaissement de la Méditerrannée]. Autrement, dit, les "circonstances" géologiques ont voulu que cet évènement géologique ait eu lieu à ce moment là. La traversée n'a peut-être pris que quelques milliers d'années...
L'observation attentive de la répartition des espèces, aujourd'hui, montre encore les traces de cette migration ayant eu lieu il y a quelques millions d'années - mais qui n'a pas duré quelques millions d'années [de même qu'on peut retracer les grandes migrations humaines à l'observations des populations humaines et des caractéristiques des races - voire parfois des langues ou d'autres signes culturels][A Chambéry, des statues d'éléphants marquent le passage de Hannibal, en route vers Rome, il y a 2 millénaires]
2) De même, il y a des références (confuses) à l'évolution des vers (des vers marins vers les mers terrestres ; les pro-gésiers vers les post-gésiers). L'évolution des espèces (ou la naissance de nouvelles espèces) est un phénomène lent, qui se produit à l'échelle "géologique".
Mais le repeuplement des terres "assainies de vers par les glaciations" est un déplacement physique, d'années en année, d'espèces existantes. On n'est plus à l'échelle géologique - en millions d'années - (de déplacement des continents ou de création d'espèces), mais à l'echelle des milliers d'années.
Dans une conf, on saute allègrement de l'un à l'autre.
Je vais acquérir le livre pour voir s'il est plus précis (car il y a bien d'autres approximations - ce qui n'ote rien à certaines informations ; je ferais un lien avec tout ce dont nous avons déjà parlé jusque là et qui se trouve étayé)
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Ahmed
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Je suis de l'avis de Did: le phénomène migratoire du sud vers le nord doit pouvoir s'assimiler à celui des chenilles du pin que nous connaissons actuellement; probablement en plus lent, puisque dans ce dernier cas, les papillons prennent la voie des airs...
Il n'est toutefois pas exclu qu'à la diffusion lente se surajoute une exportation sous forme d'œufs, par des vecteurs extérieurs (animaux...).
Il est clair qu'à partir du moment ou un écosystème favorable est disponible, il sera colonisé à plus ou moins longue échéance.
En tout cas, merci à Yves35 pour le lien de cette conférence; je connaissais les travaux de Marcel Bouché, toutefois sans approfondissement du sujet, seulement les données conclusives. Je vais également lire le livre de ce sympathique personnage...
Il n'est toutefois pas exclu qu'à la diffusion lente se surajoute une exportation sous forme d'œufs, par des vecteurs extérieurs (animaux...).
Il est clair qu'à partir du moment ou un écosystème favorable est disponible, il sera colonisé à plus ou moins longue échéance.
En tout cas, merci à Yves35 pour le lien de cette conférence; je connaissais les travaux de Marcel Bouché, toutefois sans approfondissement du sujet, seulement les données conclusives. Je vais également lire le livre de ce sympathique personnage...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Merci de cette vidéo très instructive, car j'ignorais tout sur l'histoire géologique des vers liés à nous dans le passé !!
Les oiseaux, les rats, rongeurs, transportent fort loin les glands ( geais ), les vers, leurs parasites, tout ce qu'ils mangent et donc permettent de repeupler vite un milieu mort, même les iles volcaniques.
Les oiseaux, les rats, rongeurs, transportent fort loin les glands ( geais ), les vers, leurs parasites, tout ce qu'ils mangent et donc permettent de repeupler vite un milieu mort, même les iles volcaniques.
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Entendu aujourd'hui sur France Inter dans l'émission Agora avec Avec Stéphane LE FOLL, Ministre de l'Agriculture et porte-parole du Gouvernement et Aurélie TROUVE, ingénieur agronome un débat très intéressant entre les 2 invités.
J'ai découvert ce Ministre de l'Agriculture que je ne connaissais que de nom. Il m'a étonné par ses connaissances et sa maîtrise du sujet, tout le contraire de la ministre du Travail qui a été très brocardée récemment.
Ils ont longuement parlé de "la culture sans labour" avec une approche très différente. Le Ministre vantant ses vertus et l'ingénieur dénonçant ses effets pervers qui seraient une utilisation supérieure des désherbants...
Je ne m'étonne pas que les industries "phyto sanitaires" aient dévoyé cette technique culturale à leur profit...
A écouter pour comprendre.
J'ai découvert ce Ministre de l'Agriculture que je ne connaissais que de nom. Il m'a étonné par ses connaissances et sa maîtrise du sujet, tout le contraire de la ministre du Travail qui a été très brocardée récemment.
Ils ont longuement parlé de "la culture sans labour" avec une approche très différente. Le Ministre vantant ses vertus et l'ingénieur dénonçant ses effets pervers qui seraient une utilisation supérieure des désherbants...
Je ne m'étonne pas que les industries "phyto sanitaires" aient dévoyé cette technique culturale à leur profit...
A écouter pour comprendre.
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Ahmed
- Econologue expert

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Le ministre doit faire face à une double contrainte: proposer une image rassurante de l'évolution agricole par rapport aux inquiétudes des consommateurs et trouver un compromis entre l'impossibilité de la poursuite de la destruction des terres et des milieux, destruction qui ne l'inquiéterait pas si elles ne devaient à terme compromettre la poursuite du "business as usual" et des profits des grands groupes chimiques.
Pour cela, opérant un détournement du concept de l'agroécologie, il en propose une version très personnelle qui réalise une synthèse contre-nature (c'est bien le mot!) entre des pratiques simplifiées (puisque ce sont, à terme, les seules possibles) et industrielles pour satisfaire les industries chimiques et agroalimentaires.
Le tout saupoudré de vers de terre pour mieux duper son monde.
Pour cela, opérant un détournement du concept de l'agroécologie, il en propose une version très personnelle qui réalise une synthèse contre-nature (c'est bien le mot!) entre des pratiques simplifiées (puisque ce sont, à terme, les seules possibles) et industrielles pour satisfaire les industries chimiques et agroalimentaires.
Le tout saupoudré de vers de terre pour mieux duper son monde.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Ce que le jardinier paresseux peut retenir de la conférence de Marcel Bouché / part 1.0
Toute conférence comporte, si elle se veut être autre chose qu'une communication scientifique aride et chiante, sa part de "digressions" et d'approximations... Je me permets donc de résumer et recadrer les contenus de la conférence par rapport à nos réflexions ici.
Je vais vous livrer un "résumé", minuté [je suis sympa avec vous, mes frères paresseux, non ?], commenté en fonction de notre souci partragé : le "jardinage sans travail du sol ou presque..."
Vers les 10'50 à 11'50 : Un rapide survol de la biologie des vers explique pourquoi ils peuvent faire un travail considérable en un lieu donné...
[C'est bien cette aptitude que je me propose "d'exploiter", afin de pouvoir, moi, me reposer, réfléchir, lire... Je regrette que Bouché soit passé si vite - mais il est vrai que cela pouvait vite devenir chiant ! ]
Vers 19'40 à 21'15 : Un survol des familles, avec mention des endogés, vivant dans la terre, non pigmentés car pas soumis à des dangers de prédation, ayant une reproduction faible et des épigés, en surface, où ils travaillent la matière organique qui s'accumule, ils sont pigmentés car ils subissent une prédation très importante, ils ont une fertilité - taux de reproduction - très élevée pour compenser cette prédation...
[Le jardinier paresseux élèvera, sans le vouloir, des épigées sous sa couche de foin ou de feuilles mortes. Il devra donc s'attendre à une prédation - par les oiseaux - avec pour conséquence fâcheuse que ceux-ci "gratteront" et recouvriront les jeunes semis. C'est bien ce qui s'est passé cette année.
Mais d'une manière plus générale, le jardinier "composteur" devra être conscient d'être un éleveur de vers épigés. A fortiori, le "lombri-composteur".
Or ceux-ci n'auront qu'une faible influence sur le sol.
Cela devrait amenener tout jardinier à réfléchir à l'intérêt du compostage en tas dans le potager : on peut penser que cela revient à donner de la confiture aux cochons ! En termes clairs, de la bonne biomasse nutritive à des épigés qui ne travailleront pas le sol, au lieu de la répandre aux épigés, qui travailleront pour vous ! Au-delà du fait que c'est du travail pour la jardinier paresseux, qui devrait le brasser, l'aérer, le "travailler"... ]
Vers 21'15 : Description de l'apparition d'une nouvelle famille de vers, dans un arc qui rapprochait en ces temps-là des zones aujourd'hui dispersées des Appalaches jusqu'à l'Oural en passant par nos "anciens massifs" armoricain, les massifs du Hartz allemand [du fait de la tectonique des plaques et des mouvements des continents qu'elle a généré, ces zones étaient alors accolées] ; ces vers n'ont pas le gésier au niveau de la tête - ils sont appelés, de ce fait, les "post-gésiers", par opposition aux deux familles précédentes, qui sont des "pré-gésiers" ; cette évolution leur permet d'avoir une musculature puissante sur l'avant ; ceci leur permet de creuser et d'entretenir des galeries verticales ; ce sont les vers anéciques, que j'avais déjà évoqués plus haut ; ce sont les "laboureurs de nos sols". Leur forte activité est attestée depuis le Trias (soit une ère géologique qui se situe de - 250 millions à - 200 millions d'années environ).
[Ce sont eux les véritables auxiliaires du jardinier paresseux ! J'ignorais qu'ils étaient localisés sur cet arc seulement et manquaient ailleurs ! Les efforts du jardinier paresseux devront donc viser à nourrir et protéger particulièrement ces vers anéciques. Ceci amène le jardinier paresseux à utiliser des matières organiques qui les nourrissent bien : foin, feuilles... et à les répendre sur toute la surface pour nourrir une population aussi importante que possible, répartie dans tout son jardin, plutôt que de concentrer cette biomasse en tas, où bactéries et vers épigés vont se charger de la transformation - appelée compostage - sans tous les effets bénéfiques. Les développements qui suivront vont enfoncer le clou : je suis aujourd'hui plus que jamais enclin à penser que le compostage en tas est, pour le jardinier paresseux, une erreur tactique ! Les développements scientfiques qui vont suivre ont plus que corroborer mon intuition et les connaissances floues et lacunaires que j'avais jusque là
Bon, je vous laisse assimiler cela, pour ne pas faire des posts trop longs et illisibles...
Je poursuivrai sur la mesure de l'activité de ces vers. Et quelques commentaires, quelques mises en perspectives sur ce que peut en tirer le jardinier paresseux (qui n'était pas évoqué, lui !).
Toute conférence comporte, si elle se veut être autre chose qu'une communication scientifique aride et chiante, sa part de "digressions" et d'approximations... Je me permets donc de résumer et recadrer les contenus de la conférence par rapport à nos réflexions ici.
Je vais vous livrer un "résumé", minuté [je suis sympa avec vous, mes frères paresseux, non ?], commenté en fonction de notre souci partragé : le "jardinage sans travail du sol ou presque..."
Vers les 10'50 à 11'50 : Un rapide survol de la biologie des vers explique pourquoi ils peuvent faire un travail considérable en un lieu donné...
[C'est bien cette aptitude que je me propose "d'exploiter", afin de pouvoir, moi, me reposer, réfléchir, lire... Je regrette que Bouché soit passé si vite - mais il est vrai que cela pouvait vite devenir chiant ! ]
Vers 19'40 à 21'15 : Un survol des familles, avec mention des endogés, vivant dans la terre, non pigmentés car pas soumis à des dangers de prédation, ayant une reproduction faible et des épigés, en surface, où ils travaillent la matière organique qui s'accumule, ils sont pigmentés car ils subissent une prédation très importante, ils ont une fertilité - taux de reproduction - très élevée pour compenser cette prédation...
[Le jardinier paresseux élèvera, sans le vouloir, des épigées sous sa couche de foin ou de feuilles mortes. Il devra donc s'attendre à une prédation - par les oiseaux - avec pour conséquence fâcheuse que ceux-ci "gratteront" et recouvriront les jeunes semis. C'est bien ce qui s'est passé cette année.
Mais d'une manière plus générale, le jardinier "composteur" devra être conscient d'être un éleveur de vers épigés. A fortiori, le "lombri-composteur".
Or ceux-ci n'auront qu'une faible influence sur le sol.
Cela devrait amenener tout jardinier à réfléchir à l'intérêt du compostage en tas dans le potager : on peut penser que cela revient à donner de la confiture aux cochons ! En termes clairs, de la bonne biomasse nutritive à des épigés qui ne travailleront pas le sol, au lieu de la répandre aux épigés, qui travailleront pour vous ! Au-delà du fait que c'est du travail pour la jardinier paresseux, qui devrait le brasser, l'aérer, le "travailler"... ]
Vers 21'15 : Description de l'apparition d'une nouvelle famille de vers, dans un arc qui rapprochait en ces temps-là des zones aujourd'hui dispersées des Appalaches jusqu'à l'Oural en passant par nos "anciens massifs" armoricain, les massifs du Hartz allemand [du fait de la tectonique des plaques et des mouvements des continents qu'elle a généré, ces zones étaient alors accolées] ; ces vers n'ont pas le gésier au niveau de la tête - ils sont appelés, de ce fait, les "post-gésiers", par opposition aux deux familles précédentes, qui sont des "pré-gésiers" ; cette évolution leur permet d'avoir une musculature puissante sur l'avant ; ceci leur permet de creuser et d'entretenir des galeries verticales ; ce sont les vers anéciques, que j'avais déjà évoqués plus haut ; ce sont les "laboureurs de nos sols". Leur forte activité est attestée depuis le Trias (soit une ère géologique qui se situe de - 250 millions à - 200 millions d'années environ).
[Ce sont eux les véritables auxiliaires du jardinier paresseux ! J'ignorais qu'ils étaient localisés sur cet arc seulement et manquaient ailleurs ! Les efforts du jardinier paresseux devront donc viser à nourrir et protéger particulièrement ces vers anéciques. Ceci amène le jardinier paresseux à utiliser des matières organiques qui les nourrissent bien : foin, feuilles... et à les répendre sur toute la surface pour nourrir une population aussi importante que possible, répartie dans tout son jardin, plutôt que de concentrer cette biomasse en tas, où bactéries et vers épigés vont se charger de la transformation - appelée compostage - sans tous les effets bénéfiques. Les développements qui suivront vont enfoncer le clou : je suis aujourd'hui plus que jamais enclin à penser que le compostage en tas est, pour le jardinier paresseux, une erreur tactique ! Les développements scientfiques qui vont suivre ont plus que corroborer mon intuition et les connaissances floues et lacunaires que j'avais jusque là
Bon, je vous laisse assimiler cela, pour ne pas faire des posts trop longs et illisibles...
Je poursuivrai sur la mesure de l'activité de ces vers. Et quelques commentaires, quelques mises en perspectives sur ce que peut en tirer le jardinier paresseux (qui n'était pas évoqué, lui !).
Dernière édition par Did67 le 24/11/15, 10:35, édité 1 fois.
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Merci pour ce résumé de toute une vie de recherche sur les différents vers de terre.
Depuis longtemps, j'enterre mes déchets, épluchures, broyats, en terre un peu profonde, sur place, car le compostage se fait tout seul, naturel, (comme la nature fait avec les feuilles et petit bois morts, qui ne sont jamais en tas dans la nature ) facile, sans odeurs, vite (15 jours à un mois ), insectes, vers, etc... et donne du terreau sur place en terre, gratuit (pas de composteur à acheter, ni à vider ) et sans effort, quelques coups de bêche ).
En plus cette vidéo instructive nous apprend que la nature fait cela depuis des centaines de millions d'années, avec des vestiges preuves précises de la dérive des continents !!
Les oiseaux grattent énormément et mangent les graines qui trainent ou qu'on sème, autant que les vers de terre en surface, perturbant toute la surface avec énergie.
En hiver en bêchant, on voit les rouges gorges, venir quasiment dans vos pieds, manger dans la terre mise en surface.
L'agriculture industrielle empoisonne les graines pour supprimer les prédateurs, avec des poisons violents, qui tuent ou perturbent les abeilles, qui se retrouvent dans ce qu'on mange comme le blé, les farines et le pain !!
Raison de manger bio !!
Depuis longtemps, j'enterre mes déchets, épluchures, broyats, en terre un peu profonde, sur place, car le compostage se fait tout seul, naturel, (comme la nature fait avec les feuilles et petit bois morts, qui ne sont jamais en tas dans la nature ) facile, sans odeurs, vite (15 jours à un mois ), insectes, vers, etc... et donne du terreau sur place en terre, gratuit (pas de composteur à acheter, ni à vider ) et sans effort, quelques coups de bêche ).
En plus cette vidéo instructive nous apprend que la nature fait cela depuis des centaines de millions d'années, avec des vestiges preuves précises de la dérive des continents !!
Les oiseaux grattent énormément et mangent les graines qui trainent ou qu'on sème, autant que les vers de terre en surface, perturbant toute la surface avec énergie.
En hiver en bêchant, on voit les rouges gorges, venir quasiment dans vos pieds, manger dans la terre mise en surface.
L'agriculture industrielle empoisonne les graines pour supprimer les prédateurs, avec des poisons violents, qui tuent ou perturbent les abeilles, qui se retrouvent dans ce qu'on mange comme le blé, les farines et le pain !!
Raison de manger bio !!
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Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
bonsoir,
dans mes souvenirs denis Pépin préconisait de ne pas enterrer de matière végétale pour ne pas donner de nourriture aux larves des parasites pondus dans la terre. Plus j'y pense , plus je me dis qu'il faut ,si c'est possible déposer ses déchets de cuisine directement sur le sol du jardin (sauf peut être en hiver ou les vers sont au ralenti)
yves
Depuis longtemps, j'enterre mes déchets, épluchures, broyats, en terre un peu profonde, sur place, car le compostage se fait tout seul, naturel, (comme la nature fait avec les feuilles et petit bois morts, qui ne sont jamais en tas dans la nature ) facile, sans odeurs, vite (15 jours à un mois ), insectes, vers, etc... et donne du terreau sur place en terre, gratuit (pas de composteur à acheter, ni à vider ) et sans effort, quelques coups de bêche ).
dans mes souvenirs denis Pépin préconisait de ne pas enterrer de matière végétale pour ne pas donner de nourriture aux larves des parasites pondus dans la terre. Plus j'y pense , plus je me dis qu'il faut ,si c'est possible déposer ses déchets de cuisine directement sur le sol du jardin (sauf peut être en hiver ou les vers sont au ralenti)
yves
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Je pense aussi qu'enterrer les déchets, les broyats, etc... est une erreur :
a) c'est déjà un travail inutile, que la nature fait très bien à notre place
b) c'est prendre le risque d'enclencher un processus anaérobie, surtout si la terre en surface se tasse (par ex après une pluie battante) - ou alors il faut la retravailler derrière
c) c'est ne pas profiter du rôle de protection du sol que joue tout "paillage" (contre le soleil, contre les chocs des gouttes...) ; c'est ne pas bénéficier de la "vie qui grouille" à la limite sol-biomasse de surface ; et c'est avoir une évaporation plus importante
d) c'est ne pas profiter du rôle de paillage contre les adventices...("couper" la lumière aux adventices, ce qui permet de se passer totalement de binage)
Je n'ai pas non plus encore pris l'habitude d'étaler tout tout de suite. Je stocke dans des "composteurs", mais non pas en vue de composter, mais de répartir sur la surface du sol, de passer si nécessaire une couche de foin par-dessus, et de consacrer cette zone "enrerichie" à des légumes gourmands genre cucurbitacées. Et je déplace les "composteurs" à un autre endroit...
Mais sans doute que suite à mes réflexions, je vais un peu mieux trier les déchets, pour avoir des déchets verts "propres", que je vais mettre directement en surface (je le fais déjà quand par ex je ramasse une salade ou un choux : je nettoie sur place, et les feuilles abimées, par exemple, restent sur place...). D'autres "déchets" (fruits avariés, coquilles d'oeufs, reste de thés, etc...), qui attirent les mouches, continueront sans doute à être stockés dans mes "composteurs"...
a) c'est déjà un travail inutile, que la nature fait très bien à notre place
b) c'est prendre le risque d'enclencher un processus anaérobie, surtout si la terre en surface se tasse (par ex après une pluie battante) - ou alors il faut la retravailler derrière
c) c'est ne pas profiter du rôle de protection du sol que joue tout "paillage" (contre le soleil, contre les chocs des gouttes...) ; c'est ne pas bénéficier de la "vie qui grouille" à la limite sol-biomasse de surface ; et c'est avoir une évaporation plus importante
d) c'est ne pas profiter du rôle de paillage contre les adventices...("couper" la lumière aux adventices, ce qui permet de se passer totalement de binage)
Je n'ai pas non plus encore pris l'habitude d'étaler tout tout de suite. Je stocke dans des "composteurs", mais non pas en vue de composter, mais de répartir sur la surface du sol, de passer si nécessaire une couche de foin par-dessus, et de consacrer cette zone "enrerichie" à des légumes gourmands genre cucurbitacées. Et je déplace les "composteurs" à un autre endroit...
Mais sans doute que suite à mes réflexions, je vais un peu mieux trier les déchets, pour avoir des déchets verts "propres", que je vais mettre directement en surface (je le fais déjà quand par ex je ramasse une salade ou un choux : je nettoie sur place, et les feuilles abimées, par exemple, restent sur place...). D'autres "déchets" (fruits avariés, coquilles d'oeufs, reste de thés, etc...), qui attirent les mouches, continueront sans doute à être stockés dans mes "composteurs"...
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