Hypothèse de Flytox IIème (détails)
Flytox a écrit :AMHA , les réacteurs poussent vers l'arrière, donc le zinc est poussé de la même manière vers l'avant (réaction). L’appui se fait sur l'air à "l'horizontale" et non sur la piste d'une manière ou d'une autre. Donc le zinc avance, il y a donc écoulement de l'air sur les ailes, qui va créer la portance nécessaire quand la vitesse sera suffisante, le zinc décolle comme d hab.
J’en doute car “l’équilibre de ce sytème” tiendrait par le fait que
si comme cela apparaît dans la définition du problème, le tapis roulant compense exactement la vitesse de rotation des roues, le zinc ne peut pas être poussé vers l’avant, il reste immobile vu que le tapis roulant n’avancerait pas. Il n’y aurait donc PAS d’appui possible sur l’air. L’écoulement de l’air anecdotique en cas de tempête sur un aéroport, ne suffit pas à soulever un 747. Donc la ‘portance’ nécessaire irait de “
ne semble pas réalisée sauf légère en cas de tempête” à plutôt “
proche de zéro”. Le zinc n’avancerait toujours pas. Et donc le “
quand la portance nécessaire est atteinte” ce serait “
jamais” ou “
tout d’un coup” mais de façon incontrôlable et très violente, voir au point “3” ci-après:
(Car à un moment donné il y aurait inévitablement un point de bascule sur le maillon faible du système en équilibre... corrige-moi si je me trompe, mais sans trop me tromper ce que j’ai dit est tout à fait correct)
1) j’ai expliqué le phénomène d’aspiration qui est correct, au sol, l’air à l’avant serait poussé vers l’arrière et créerait un vide relatif à l’avant, comblé rapidement en tant que fluide (mais le phénomène est visible au sol), car c’est alors que dans la vidéo ci-après, on voit ce phénomène curieux de l’air qui semble provenir de l’arrière pour aller vers l’avant, ce qui semble défier l’effet que l’on imagine d’un réacteur en fonction (mais seulement en apparence). On le voit parfaitement dans cette séquence d’un avion dont les roues sont bloquées: (ça ne dure que 5 secondes, et l’effet ne peut provenir des roues, parce que celles d’un avion ne sont pas motrices). Donc la question de la portance éventuelle à un moment “T” serait de toute façon nulle ou gênée / perturbée par les turbulences co-latérales produite par l’immobilité de l’avion et cet “aspirateur qui marcherait ã donf... réacteurs en accélération à la poussée maxi de décollage”)
2) En admettant que le tapis roulant soit à toute épreuve, le maillon faible du système en équilibre c’est... les... roues. Celles d’un Jumbo Jet 747 ont une tolérance donnée à 260 MPH / 418 km/h
370km/h étant la vitesse minimale de décollage et 420km/h la maxi (au-delà, on est dans les plages de “tolérance”, mais ça pète quand même sans aller jusque-là. Donc on retomberait sur ce que dit Guy, et ce que je disais dans cette réponse:
nouveaux-transports/polemique-sur-l-aerien-et-les-reves-d-enfants-t16811-80.html#p446701Vitesse à partir de laquelle les pneus peuvent exploser / s’enflammer, ici dans un atterrissage mouvementé:
(Explosion de plusieurs pneus, rembobiner à 3:14) Donc sans vouloir être catégorique, et comme je l’ai décrit, c’est à partir de ce moment là, au sol, que tout partirait en vrille...
3) Loi de Newton :
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...et là, début du problème provoqué par l’explosion/incendie des pneus ce qui romprait le point d’équilibre. Que pourrait-il se passer d’autre qu’une soudaine accélération imprévisible dans un sens où dans l’autre ? — là les moteurs sont à la poussée maximale prévue pour le décollage, et c’est soudain que l’avion serait libéré de son emprise — il interviendrait alors soudain une rotation violente sur lui-même et/où un retournement de l’avion ensuite? La force de poussée exercée dans un sens par les réacteurs, provoquerait une réaction incontrôlable dans le sens opposé, vers la direction du point de rupture de l’équilibre “
la force ã dissiper devant être égale dans le sens opposé” selon Newton. Des morceaux de pneus pourraient même être aspirés et avalés par les réacteurs. L’avion pourrait alors brûler, quitterait le tapis dans une direction imprévisible, le zinc fou s’endommagerait probablement lors d’un retournement, et serait de toute manière incontôlable. Le pilote n’aurait pas le temps de jouer sur les flaps, la gouverne, la vitesse ni quoi que ce soit, l’avion n’étant évidemment pas prévu pour ce genre de guidage/contrôle..