Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
Biobombe
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Biobombe » 23/01/21, 10:00

Toute greffe exige une coupe nette, sans bavure, réalisée avec un outil parfaitement aiguisé et aseptisé.
Plus il y aura une surface importante assurant le contact entre porte greffe et greffon, meilleure sera la réussite, d'oú le secret de la greffe anglaise, simple ou compliquée.
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Rust COHLE
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Rust COHLE » 23/01/21, 10:09

phil53 a écrit :Rust Cohle, pour tes greffes de fruitiers tu utlise du mastique ou du film. Est ce que ça marcherait avec du film étirable ?


Depuis 3-4 ans, période à laquelle j’ai découvert la greffe et où je me suis pris de passion pour cette technique, j’essaye de me documenter le plus possible et donc d’en apprendre le plus possible au travers de livres, recherches internet et youtube, ainsi qu’auprès de greffeurs locaux, des anciens du coin, et donc je me suis vite interrogé sur les matériaux à utiliser afin de « respecter » le plus possible l’écosystème, et ma conclusion à cette heure est que le meilleur compromis dans ma situation est l’utilisation de raphia pour ligaturer la greffe, si possible des brins d’1 mètre mais pas facile à trouver alors que bien plus pratique, et également du mastic à greffer à froid compatible avec l’agriculture bio, et j’en ai trouvé un qui me convient bien, qui a une composition simple et qui est fabriqué en France, ci-joint en photo, c’est le seul que j’ai trouvé remplissant ces conditions.

Ce sytème me permet de limiter les interventions post-greffe car le raphia se dégrade tout seul entre 6 mois et un an et le mastic de même, augmentant ainsi l’efficacité de l’opération au sens paresse, même s’il convient de jeter un oeil régulièrement, ce qui est toujours un plaisir pour moi quasiment au jour le jour lorsque je le peux.

Il existe bien des liens et bien des mastics :
- lien caoutchouc, plastique, papier, fer, naturel...
- mastic bio, conventionnel, goudron, argile, cire, à chaud ou à froid...
- budytape (sorte de film étirable indiqué comme biodégradable ayant les qualités à la fois du lien et du mastic) même si je m’interroge toujours sur la réalité de la biodégradabilité de ces plastiques.

Chacun peut faire selon ses envies et moyens comme souvent en matière de jardin au sens large.

S’agissant du film étirable en effet j’ai déjà vu des greffeurs l’utiliser aussi bien sur fruitiers que sur légumes ce qui fait une sorte d’effet de serre miniature retenant l’humidité, jamais essayé mais ça a l’air de fonctionner, simplement une interrogation de mon côté au sujet des rayons solaires tapant dessus, est-ce que cela ne provoque pas une surchauffe et donc un dessèchement de la greffe ? Je ne sais pas.
Pour y remédier il pourrait être judicieux de faire une « couronne de sable » par exemple afin de rendre opaque la greffe et maintenir l’humidité, comme je le fais pour les troncs de grande taille lorsque je greffe en couronne.

https://www.progarein.com/fr/greffage-m ... froid.html
Pièces jointes
27B90B2D-5111-4CA2-9F40-7FAD7E6CD90B.jpeg
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Biobombe » 23/01/21, 10:15

Les croquis des différentes sortes de greffe donnés par Rust. C., merci quand même à lui de les donner , ne concernent que des végétaux de même diamètre.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Rust COHLE » 23/01/21, 11:04

Biobombe a écrit :Les croquis des différentes sortes de greffe donnés par Rust. C., merci quand même à lui de les donner , ne concernent que des végétaux de même diamètre.


Absolument, je confirme, pour les fruitiers il s’agira de « petits diamètres » notamment avec la pince à greffer mais également manuellement, s’agissant des plus gros diamètre je pratique essentiellement la greffe en couronne et en fente, pas encore essayé en triangle mais il paraît que cela donne de très bons résultats aussi.

Je n’ai pas encore beaucoup de recul depuis 3-4 ans, et donc pas une très grande légitimité pour vous parler de ce sujet, car je n’ai à mon tableau que quelques centaines de greffes concernant pommier, poirier, cognassier, cerisier, amandier, prunier, agrumes, olivier.
J’ai dans l’idée cette année d’essayer quelque chose de plus « exotique » à savoir châtaignier sur chêne, dans le sillage d’un des maîtres à greffer français à savoir M. Maurice CHAUDIERE.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par pi-r » 23/01/21, 11:37

Did67 a écrit :Il y a un paramètre qui me pose question : j'ai clairement observé cet été, sur des cucurbitacées, sur des bourraches, que les attaques d’oïdium, "toutes choses égales par ailleurs (même endroit, variétés, etc) dépendaient de l'âge de la plante !

J'ai eu des bourraches "cramées" par l'oïdum (âgées) touchant de jeunes bourraches, parfaitement intactes.

J'ai eu une levée spontanée de courgette (jeune) intacte en septembre et produisant contre un pied de courgette âgé, totalement ravagé...

Je pense donc que les plantes, comme nous, vieillissent ! Leurs Covid s'appellent mildiou ou oïdium ou autres (dont on oublie qu'il y a 170 souches je crois, dont des nouvelles sortent sans cesse, comme parmi les coronavirus, des nouveaux émergent et frappent d'abord - tuent d'abord - les vieux)...

Je ne pense pas qu'essayer de rallonger la durée de vie des plantes soit une voie prometteuse d'une manière générale. Et si je continuerai de "forcer" des légumes-primeurs, je veillerai à avoir uen deuxième vague, semées, plantée bien plus tard (tomates par exemple - je vais, pour mes sauces, expérimenter le semis en place vers mi-mai (dès le 5 si la météo à 10 jours n'envisage pas de gelées ; j'ai eu une ou deux levées spontanées qui ont quasiment "rattrapé" mes semis en intérieur, élevés en châssis)

Je parle de légumes annuels ou bisannuels, bien entendu.

dans mon plus que modeste potager (40 m2 pour les légumes) et ma très faible expérience potagère, j'ai constaté que "faire durer" n'est pas performant même dans une région sud où la saison plutôt favorable débute tôt et se prolonge.en plus de la pression des pathogènes,il me semble que les fortes chaleurs doivent aussi "bien fatiguées" les plants. aussi j'envisage cette année de pratiquer une double implantation.
mais n'ayant pas de serre ou châssis se sera:
- plants de producteurs locaux pour le début de saison,
-plants semis perso pour la suite.
reste à savoir si les jeunes pousses supporteront mieux que les ainées la chaleur ?
quand au rattrapage de la végétation sur des semis en décalé, je l'observe sur mes haricots vert nain.je sème les premiers dés que possible au risque que les conditions météo les grillent. et de 10 en 15 jours pour les suivants.le rattrapage n'est pas total(d’où l'intérêt) mais tout de même significatif.
est ce que quelqu'un a fait des essais ou des observations sur l'influence de l'épandage (8/12 cm d'épais) de composte très sombre sur le réchauffement du sol des planches de culture ? merci
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 23/01/21, 12:01

Biobombe a écrit :
Mais Petit Moineau n'est pas un F1 ?

Pourquoi les revendeurs de plants greffés ne donnent ils jamais la variété du porte greffe?


Non, "Petit Moineau" est une variété cultivée stable d'une ESPECE voisine de celle des tomates : il s'agit de Solanum pimpinellifolium, et non de Solanum esculentum.

Ce sont des tomates assez "sauvages", formant des tout petits fruits (mais apparemment délicieux)...

J'ai trouvé ce document québecois :

https://potagersdantan.com/2016/09/09/l ... se-a-jour/

J'ai remarqué (c'est dans une vidéo, mais je me demande si elle n'est pas restée dans mon disque dur ?) que la F1 que j'ai utilisée (Protector) était d'aspect voisin - des feuilles typiques de "pimpinellifolium". J'avais "cultivé" un pied que j'avais en trop. Très peu de fruits. En forme de groseilles. Malgré une végétation exubérante pour un "godet oublié" ! Visiblement, les lignées pures utilisées sont des "pimpinellifolium". D'où mon idée d'utiliser les graines F2 que j'ai pu recueillir (si elles germent) - le caractère sauvage des "pimpinellifolium" devrait rester...

En ce qui concerne l'étiquetage, en effet, cette information est rare - même sur les fruitiers dans les jardineries (il y a pourtant des indications précises - tel porte-greffe est nanisant, tel autre adapté au sol calcaire, etc)... Tout ce qui n'est pas obligatoire, pourquoi s'en embarrasser... !!!
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 23/01/21, 16:45

Halte là je suis une truffe Image

J'ai eu un peu de temps cet aprèm.... il neige Image pour bosser sur la station et les sondes que j'en ai profité pour calibrer
Sur les 5, deux étaient identiques (et correspondaient à la valeur moyenne de 3 thermomètres différent dont un à l'ancienne), 2 avaient 1 dixième de degré d'écart et la 5ème 3 dixièmes
C'est cool car on peut faire tout ça avec l'ordi

Mais surtout je me suis rendu compte qu'on pouvait récupérer directement sur son ordi les relevés SANS avoir à retirer la carte micro sd
L'exportation ouvrant automatiquement le dossier ad hoc
Bref cela m'avait échappé à la 1ère utilisation

Donc ça fait monter d'un cran la station dans mon estime car de ce fait moyennant seulement le branchement USB on peut tout piloter de l'ordi
Le must aurait été de pouvoir faire la même chose SANS le cordon USB mais franchement ce n'est déjà pas si mal

Il va maintenant me rester à calibrer la sonde qui est dans le steve
Il annoncent Image pour demain
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 23/01/21, 17:19

Je comprends mieux !

Car il me semblait avoir vu cette baie de connexion USB et je ne comprenais pas pourquoi, comme c'est le cas sur ma station, on ne pouvait pas importer directement les données comme je le fais !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 23/01/21, 18:15

Did67 a écrit :Je comprends mieux !

Car il me semblait avoir vu cette baie de connexion USB et je ne comprenais pas pourquoi, comme c'est le cas sur ma station, on ne pouvait pas importer directement les données comme je le fais !


L'USB te permet de lire les températures (en théorie de tes 8 capteurs) en temps réel sur ton ordi mais également d'effectuer certains réglages
Exemple la calibration peut se faire de l'ordi.

Mais j'avais loupé l'exportation tout bêtement parce qu'elle était.... automatique
J'en étais resté au mode de fonctionnement des data logger où c'est toi qui procède à l'exportation manuelle.
Là en fait l'export affiche le tableau ou le graphique dans le logiciel et le bouton folder t'envoie directement dans le dossier contenant les csv de chaque capteur exporté
Ensuite il faut retraiter le fichier ce qui est presque le plus compliqué Image

Puisque moi je l'insère dans un programme excel qui compile les dizaines de relevés quotidiens en un relevé unique quotidien maxi mini
Mes données date et heure sont séparées dans une colonne chacune
Alors que la Misol regroupe ces données dans une seule colonne, il faut donc un peu bidouiller pour séparer le bon grain de l'yvraie avant de réintégrer tout cela dans mon programme
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 23/01/21, 18:22

Oh misère !!!

Là, tu m'inquiètes ! (sachant qu'avec des systèmes simples, il m'arrive de perdre des données !)
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