Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 12/04/20, 18:19

VetusLignum a écrit :Ces gens-là parlent de l'autonomie en légumes, ils ne parlent pas de l'autonomie d'une manière plus globale.
Les légumes, cela ne représente qu'une petite fraction de nos besoins.
Lorsque vous disiez "c) Je combats l'idée que nous pourrions être facilement entièrement autonomes", vous parliez de l'autonomie en légumes, ou d'une autonomie globale (les amish) ?


OK. J'admets avoir manqué de clarté. Et raisonné, selon les moments, à différents niveaux.

Ma réflexion est que le rôle de l'alimentation (donc de l'agriculture) est d'abord de nous nourrir (même s'il y a d'autres fonctions).

Et nourrir, comme pour le sol d'un potager, c'est d'abord satisfaire les besoins énergétiques de la machine humaine.

De mon point de vue, être autonome en légumes est certes louable, et un pas, mais n'est en rien être autonome question alimentation. J'ai utilisé quelque part l’image suivante : pour sa voiture, il est assez facile d'être autonome en liquide lave-glace (un peu d'eau, un peu de savon...) ; c'est beaucoup plus difficile d'être autonome en énergie... Et j'ajoute : à quoi bon être autonome en lave-glace quand on n'a pas de carburant pour avancer ?

Revenons à nos familles : à quoi être autonome en légumes, quand, en kCal, on meurt de faim ? Car les légumes ne nous nourrissent pas (hormis la pomme de terre, qui est un intrus ! C'est un tubercule).

Donc l'autonomie en légumes, pour moi, n'a pas grand sens. Même si "émotivement" cela claque ! Pour son alimentation, on est dépendant. Point barre.

Cela n'écarte en rien les "efforts" qu'on peut faire pour cultiver ses légumes, le plus possible (aussi pour le goût, la qualité, pour avoir une activité sympa)... Je passe mon temps à promouvoir le potager. Je réponds aux questions. Je fais des vidéos. Il faut être schizophrène pour imaginer que je ne trouve pas ça "bien".

Quelqu’un l'a dit plus haut : en matière de légumes, il est assez facile d'être autonome. Il suffit de se contenter de ce qu'on récolte et, éventuellement, qu'on a pu stocker. Être autonome en basilic, c'est facile avec un kit à 70 € : https://www.elle.fr/Elle-a-Table/Les-do ... -3485480... Enfin "autonome", c'est vite dit : elle vient d'où la solution hydroponique ??? Elle vient d'où l'électricité ??? Quelqu'un a calculé le prix de ce basilic ???

A ce niveau, pour moi, c'est de la flute de bambou ou du pipeau en plastique !

Cela me fait sortir des gonds quand on associe ça à une forme "d'autonomie". Ou pire : à la survie !!! Tous ces gens-là mourront de faim aussi vite que moi, qui clame que je ne suis pas autonome - par simple honnêteté ! Et quand on fait commerce avec ça, c'est alors, au vrai sens du terme, une duperie : on vend quelque chose qui ne correspond pas à l'étiquette. C'est au mieux, du Canada Dry ! Tu es officiellement autonome (en légumes) mais tu meurs de faim à la première pénurie de pâtes, riz, quinoa ou pommes de terre...

Mes raisonnements autour de la question sont donc d'abord au sens énergétique. Je remets un des premiers post où j'ai relancé ce débat. Il est clair :

"Avant de raisonner ceci ou cela (ail, ou céleri ou salade), raisonnons "énergie". C'est relativement bien connu. Combien un homme et une femme dissipe d'énergie par jour... Donc par an...

Comme on connait assez bien des "rendements bio moyens" (pour une production bio "intensive, que nous sommes loin d’atteindre tous)...

Le "contenu" énergétique de chaque céréale, légume, etc est également parfaitement connu (c'est la base de donnée utilisée par l'industrie agroalimentaire pour afficher la valeur énergétique de chaque aliment)...
..."


Tu as raison qu'avec les amishs, je fais référence à une autonomie plus large puisque je compte l'ensemble des besoins, les excédents de leur agriculture (mais aussi les services, artisanat et depuis quelques années le tourisme) financent l'acquisition des biens de base qu'ils ne produisent pas - les frigo sans lumière interne, les panneaux solaires, le médecin, etc... Ma "borne" est là assez bancale, faute d'être capable d'avoir une vision macro-économique globale.

Donc oui, il y a confusion...

Allez une petite rigolade sur les dogmes amishs : la pédale est péché (comme toujours, selon les communautés) ; mais pas les roues, les moyeux, les roulements à bille... Alors ils ont des sortes vélotrotinettes ! Ils en sont resté à l'époque du vélocipède !

2020-04-12_18h15_01 vélo amish.png
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Au passage, admirons l'inventivité humaine face aux règlements - mais ce ne sont pas la Police ou le fisc qui vont me contredire !
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 12/04/20, 18:27

Doris a écrit :
Le système des amish est incohérent...



Le modèle religieux est incohérent...

Mais le système agraire est au contraire, très cohérent - même si les incohérences globales l'affectent aussi (telles ces machines où des moteurs sont trainés par de vrais chevaux...). C'est un système à bas voire très bas intrants, beaucoup de travail humain (les enfants ne chôment pas là-bas !), dont l'énergie est encore, pour une part importante, produite sur la ferme (la nourriture des chevaux)... En général, ils n'utilisent pas de pesticides et contrôlent les adventices par les rotations... Mais bon, c'est variable.

Le système n'en est pas parfait pour autant : travaillant le sol, ils connaissent des problèmes d'érosion... Leurs effluents d'élevage (les jus de fumier, etc), polluent certaines rivières et ils sont parfois condamnés - en tout cas accusés et passent en procès - pour... pollution !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Doris » 12/04/20, 19:04

Moindreffor a écrit :[
petite question à propos des patates douces, j'ai fait la méthode dans l'eau, ma question est:
est-ce que l'eau seule va suffire, le tubercule servant de réservoir énergétique, ou peut-on ajouter un peu de "dopant" dans l'eau pour que ça file tel un grimpeur du tour de France dans le mont Ventoux :mrgreen:


Et bien je croyais que tu voulais la mettre au potager, ta patate douces, mais je vois que tu veux lui faire faire le tour de France.

Tu as bien compris que je ne suis pas une spécialiste de la patate douces, mais je connais quelqu'un qui l'est, et elle dit que c'est inutile, le tubercule étant suffisamment grand comme réservoir. Alors voilà, la performance oui, mais au naturel. :cheesy:
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par VetusLignum » 12/04/20, 21:18

Did67 a écrit :
VetusLignum a écrit :Ces gens-là parlent de l'autonomie en légumes, ils ne parlent pas de l'autonomie d'une manière plus globale.
Les légumes, cela ne représente qu'une petite fraction de nos besoins.
Lorsque vous disiez "c) Je combats l'idée que nous pourrions être facilement entièrement autonomes", vous parliez de l'autonomie en légumes, ou d'une autonomie globale (les amish) ?


OK. J'admets avoir manqué de clarté. Et raisonné, selon les moments, à différents niveaux.

Ma réflexion est que le rôle de l'alimentation (donc de l'agriculture) est d'abord de nous nourrir (même s'il y a d'autres fonctions).

Et nourrir, comme pour le sol d'un potager, c'est d'abord satisfaire les besoins énergétiques de la machine humaine.

De mon point de vue, être autonome en légumes est certes louable, et un pas, mais n'est en rien être autonome question alimentation. J'ai utilisé quelque part l’image suivante : pour sa voiture, il est assez facile d'être autonome en liquide lave-glace (un peu d'eau, un peu de savon...) ; c'est beaucoup plus difficile d'être autonome en énergie... Et j'ajoute : à quoi bon être autonome en lave-glace quand on n'a pas de carburant pour avancer ?

Revenons à nos familles : à quoi être autonome en légumes, quand, en kCal, on meurt de faim ? Car les légumes ne nous nourrissent pas (hormis la pomme de terre, qui est un intrus ! C'est un tubercule).

Donc l'autonomie en légumes, pour moi, n'a pas grand sens. Même si "émotivement" cela claque ! Pour son alimentation, on est dépendant. Point barre.

Cela n'écarte en rien les "efforts" qu'on peut faire pour cultiver ses légumes, le plus possible (aussi pour le goût, la qualité, pour avoir une activité sympa)... Je passe mon temps à promouvoir le potager. Je réponds aux questions. Je fais des vidéos. Il faut être schizophrène pour imaginer que je ne trouve pas ça "bien".




Oui, il était nécessaire de clarifier ce dont on parlait. Il y a l'autonomie en légumes, puis l'autonomie en fruits et légumes, puis l'autonomie alimentaire, puis l'autonomie en chauffage, etc.... Chaque niveau d'autonomie requiert un débat différent.

Après avoir vu les promesses du "potager plaisir", je comprends un peu votre agacement. Mais il faudrait plutôt le voir comme une opportunité d'apporter votre contribution, ce qui peut tout à fait se faire d'une manière constructive et bienveillante.

Pour le reste, si on veut être autonome en légumes, je pense qu'il faut concentrer davantage sa production sur les pommes de terre, les panais, les rutabagas, les poireaux… en gros, ce qui permet de survivre pendant l'hiver. L'aspect utilitaire peut devoir primer sur l'aspect plaisir.

Ainsi, être 100% autonome et légumes n'est pas forcément un objectif valable ; peut-être faudrait d'abord viser à optimiser le potentiel dont on dispose pour produire ce dont on a envie.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 12/04/20, 21:43

VetusLignum a écrit :[
Pour le reste, si on veut être autonome en légumes, je pense qu'il faut concentrer davantage sa production sur les pommes de terre, les panais, les rutabagas, les poireaux… en gros, ce qui permet de survivre pendant l'hiver. L'aspect utilitaire peut devoir primer sur l'aspect plaisir.


C'est un peu ce que j'ai écrit quelques posts plus haut....Tu as oublié les choux, les carottes...
Bon, honnêtement, j'aime quasiment tous les légumes, mais bon si je pouvais pouvoir survivre en hiver sans avoir à me forcer midi et soir à bouffer des rutabagas,des patates, des choux et des poireaux....Sans pain, sans riz, sans pâtes? Quelle autonomie?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Uncle Buzz » 13/04/20, 02:18

Personne d'instruit ne fait de potager par soucis d'autonomie, probablement pas d'économie non plus... Pour se nourrir, les supermarchés, primeurs et maraîchers sont très efficaces et proposent de la nourriture à des coûts souvent imbattables...

Le potager, c'est un loisir, raison entre autres pour laquelle certains ne rechignent pas à fournir de gros efforts en travaillant le sol, un peu comme un sportif qui tourne en rond en courant ou lève de la fonte par plaisir sans chercher à être productif.

En revanche ce qu'apporte un potager, ce sont des fruits et légumes qu'on ne trouve plus dans le commerce, à savoir des produits qui ont du gout, car le gout se construit avec le temps et le stress... qui réduisent la productivité des plantes et la productivité tout court.

Si chercher à être autonome, c'est supprimer de son alimentation tout ce qu'on est pas capable de produire, ce n'est pas vraiment ce que j’appelle devenir autonome...

Et l'exemple des Amish de Didier sert à donner un ordre de grandeur de surface nécessaire à une autonomie plus concrète, mais les Amish sont autonomes en groupes, pas chacun de leur côté. Ils ont plusieurs professions et ne cultivent pas tous leur jardin pour se nourrir.

Tout comme l'exemple des pygmées, qui sont autonomes en groupe, pas individuellement. Le survivaliste autonome, celui qui survit seul sans aucune aide extérieur, il n'existe pas, n'as jamais existé, c'est une utopie. L'homme est un animal sociable, pour une bonne raison, c'est que le groupe est nécessaire à sa survie, depuis toujours.

Si je plante 60 pieds de tomates dans mon potager, je pourrai probablement manger de bonnes tomates sans avoir à en acheter (sous réserve d'absence de catastrophe), je ne serai pas pour autant "autonome" en tomate, ça ne veut strictement rien dire !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par VetusLignum » 13/04/20, 02:29

Uncle Buzz a écrit :Personne d'instruit ne fait de potager par soucis d'autonomie, probablement pas d'économie non plus... Pour se nourrir, les supermarchés, primeurs et maraîchers sont très efficaces et proposent de la nourriture à des coûts souvent imbattables...

Le potager, c'est un loisir, raison entre autres pour laquelle certains ne rechignent pas à fournir de gros efforts en travaillant le sol, un peu comme un sportif qui tourne en rond en courant ou lève de la fonte par plaisir sans chercher à être productif.


Premièrement, je ne vois pas pourquoi on ne devrait parler que des gens instruits.
Ensuite, il est probable en effet que certains n'aient un potager qu'à titre de loisir ou d’activité physique, mais je pense néanmoins que beaucoup le font pour faire des économies (ce qui est le début d'une certaine autonomie), et si les temps deviennent difficiles, ou qu'on se met à craindre des crises importantes, alors de plus en plus de gens le feront pour réduire leur dépendance aux magasins.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 13/04/20, 08:12

Une nouvelle vidéo qui montre l'état du potager à la sortie de l'hiver (le 11 mars) :

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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 13/04/20, 08:20

VetusLignum a écrit :... alors de plus en plus de gens le feront pour réduire leur dépendance aux magasins.


Certes. C'est ce qu'ils font !

Mais ont-ils remarqué qu'on n'est pas, en cas de crise nécessitant une approche "survivaliste", au "3/4 autonome" ??? 50 % autonome, ou 75 % autonome, ou 90 % autonome, c'est... mourir de faim. Plus ou moins vite ! C'est donc un leurre !

Puis-je me marrer ?

Encore une fois : oui, le PP existe parce qu'à l’approche de la retraite, j'ai réfélchi à comment je peux réduire mes dépenses, pour vivre avec 1 500 €, sans réduire la qualité de vie et particulièrement celle de mon alimentation. Mais il ya aussi le choix de la qualité (goût). Et le plaisir de m'occuper utilement. De faire des "essais", etc... Tout ça, je l'entends. Et je l'ai écrit.

Dire que je cherche l'autonomie, pour moi, c'est mentir.

Même si je suis peut-être plus avancé que d'autres - qui se mentent juste beaucoup plus !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Uncle Buzz » 13/04/20, 11:28

VetusLignum a écrit :Premièrement, je ne vois pas pourquoi on ne devrait parler que des gens instruits.


Instruit n'était pas tout à fait le bon mot, je ne parle pas d'instruction au sens éducation, mais des personnes qui ont pratiqué le jardin, qui ne découvrent pas le jardin au travers des vidéos youtube et ont déjà une expérience et qui savent grossièrement ce qu'on peut retirer d'un potager.

Une fois qu'on a acheté des graines, plant, outillage, amendement éventuel... etc qu'on a une notion de ce qu'un potager produit, on sait qu'économiquement on ne gagne pas d'argent face aux commerces, que ce qu'on gagne est ailleurs. Ce n'est donc pas une recherche d'autonomie qui motive un potager, une fois qu'on l'a pratiqué (ça peut être la motivation de quelqu'un qui n'en a jamais fait et qui aura été charmé par une vidéo youtube..)

Vouloir réduire sa dépendance aux magasins c'est idiot, acheter ses légumes au maraîcher local qui chercherait à réduire l'impact de sa production (il y en a partout) serait plus pertinent si on veut "sauver" la planète... Cette mouvance existe, mais statistiquement ils ne représentent rien, ou sont persuadés qu'il vont quelque part guidés par d'autres idiots sur youtube. On a toujours eu nos hippies qui voulaient élever leur chèvres dans le Larzac...

Statistiquement, ceux qui font un potager, en plus d'un loisir "naturel", cherchent la qualité des fruits et légumes que les modèles économiques d'un professionnel ne permettent plus de produire.

Les survivalistes et autres "autonomistes" ont une belle place dans les médias, sans lien avec la réalité.

Les vidéos youtube qui "vendent" du rêve avec des "comment démarrer un potager en 5 minutes", "comment nourrir 4 personnes avec 100m²" .. etc s'adressent à des gens qui voudraient se mettre au potager mais ne l'ont pas encore fait, et n'ont donc aucune référence de ce qu'est la réalité, aucune expérience pour remettre en question ce qu'on leur montre dans ces vidéos... Certains d'entre eux pensent peut-être pouvoir se passer du commerce, devenir autonome, consommer des produits qui n'ont pas nécessité d'employer de pesticides ou autres produits phytosanitaire...

Certains suffisamment motivé et qui savent où ils vont vont y arriver, tout comme certains arrivent à faire leur maison en auto-construction, ils permettent juste au discours d'avoir une référence valable mais ils ne représentent rien statistiquement.

On s'éloigne du potager du paresseux, et je pressens que la discussion n'ira nul part, je ne chercherai pas à avoir le dernier mot...
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