Did67 a écrit :Adrien (ex-nico239) a écrit :
Il disait par ailleurs qu'il faudrait sans doute se tourner de nouveau vers les espèces sauvages (je cite de mémoire)
Je ne pense pas que cela soit "oublié". La plupart des gènes de résistance aux maladies, par exemple, sont "piqués" chez des cousins naturels, puis introduits dans les nouvelles variétés. Tomate, pomme de terre. C'est très classique.
Je dirai plutôt que c'est le cahier de charge des sélectionneurs qu'il faut changer. Sélectionner, c'est choisir. On choisit quoi ??? Pour l'instant, à ma connaissance, aucun sélectionneur ne met en avant la question de "l'aptitude à mycorhizer" (qui est bien une aptitude génétique - les brassicacées et quelques autres familles l'ont perdu naturellement !). Ce n'est sans doute pas encore un marché ! Il faudra d'abord que les producteurs commerciaux se mettent à travailler avec les mycorhizes - on en est loin, même en "bio" (classique).
Maintenant, il n'est pas à exclure que dans le secret de leurs serres, certains obtenteurs regardent déjà ce point - en sélection, on travaille avec une échelle de temps de 10 ans ! Jusqu'à la sortie, les recherches sont très "top secret" - même Sélosse n'aura pas accès aux serres de tel obtenteu. Trop risqué de se faire piquer une possible variété !
Tout à fait.
J'écoutais récemment un vendeur de semences de pommes de terre et c'est le bon délai : une dizaine d'année et quelques variétés retenues sur plus de 10 000 possibilités.
Quel travail de fourmis