Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Did67
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Re: Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils




par Did67 » 29/03/19, 08:48

fgingat a écrit :Bonjour à tous :)

J'ai dévoré hier soir le livre éponyme (ok ,j'ai joué le kangourou sur le premier chapitre sur 2/3 pages mais vais y revenir),

du coup, ça me semble cohérent (je suis un poil cartésien donc :mrgreen: ), je vais transformer un ancien potager qui est transformé en prairie tondue depuis 10 ans cet automne, je ferais des photos avant et après.

Bref, message pas trop constructif mais je rejoint le groupe :D


Bienvenu !!!

Je précise, pour mes anciens lecteurs de l'ancienne version, que les "kangourous" sont une apparition nouvelle dans la version réécrite et désignent ceux que j'encourage à sauter les passages les plus compliqués, pas absolument nécessaires. Les kangourous sautent mais retombent sur leurs pattes - cela me semblait donc une belle allégorie pour ceux qui voudraient lire le livre en sautant quand cela commence à les ennuyer !

Et en effet, je suis convaincu que ces kangourous reviendront sur les passages en question. Le PP est un peu comme ces images pixelisées qu'on a parfois sur la TN quand le débit est trop faible, et qui deviennent de plus en plus nettes au fil du chargement des octets nécessaires...
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DindeDeChoix
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Re: Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils




par DindeDeChoix » 27/07/19, 07:17

Bonsoir tout le monde !

J'espère que c'est le bon endroit pour demander des conseils à ce sujet; j'ai moi aussi lu et beaucoup apprécié l'ouvrage de Didier ... Rentré en France depuis peu, j'ai donc acquéri un jardin ouvrier de 230 m² et aimerait bien en faire un potager pour paresseux ...
J'hérite cependant d'une parcelle en excellent ... ou piteux état, à l'appréciation de chacun !

En effet, liseron, potentille et graminées ont eu le temps d'envahir le terrain ( à hauteur de genou) et restent bien vivaces. J'ai pu en arracher une grande partie à la main et les laisser sur le sol afin qu'ils sèchent et qu'ils servent de paillage direct. Mais la potentille et le liseron sont partout, PARTOUT, sur la parcelle, j'insiste, elle a été très peu cultivée depuis 4-5 ans aux dires du président ... Résultats, des stolons qui repartent même sous paillage épais, le liseron qui passe à travers, et l'herbe qui commence à repousser en dessous.

La terre est très meuble, longtemps peu cultivée, un peu calcaire. J'ai pu y planter des plants de choux, de céleri, quelques restes de tomates, des haricots. J'aimerais en faire un peu plus, mais étant complètement inexpérimenté en jardinage, je ne sais pas si je devrais d'abord me concentrer sur le défrichage de la parcelle avant d'y implanter des cultures qui risquent d'être trop fortement concurrencées.

Je ne sais pas comment poursuivre l'agencement du terrain avant l'automne. Devrais-je remettre une couche de foin plus épaisse ? Faire des couches de lasagnes avec compost et fumier ? Les autres usagers me conseillent de bêcher et de travailler le sol, chose que j'aimerai éviter car la vie du sol est déjà assez riche et j'ai bien compris à travers l'ouvrage l'importance de ne pas trop malmener un sol qui semble déjà riche, les mycorhizes des graminées pourrait de plus bien l'enrichir lors de leur décomposition et passer la grelinette, conseillée par d'autres pour arracher plus facilement les racines de liseron et potentille, ne serait pas très paresseux ... Même si j'ai de l'énergie à revendre !

Je suis un peu perdu car complet novice en la matière, comme dit plus haut. Mais je suis preneur de tout avis !
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Did67
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Re: Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils




par Did67 » 27/07/19, 08:26

Ah la situation de "merde" - appelons les choses par leur nom :

a) une parcelle avec que des "emmerdeuses", je parle des adventices en question (à l'exception des graminées, encore qu'il puisse s'agir de chiendent, si elles traversent le foin ?)

b) des voisins sur le dos !

Dans cette situation, il convient :

a) de se blinder contre les sarcasmes, qui ne vont pas manquer ; d'autant plus que quand tu fais autrement, tu déranges (je te conseille d'avoir un mp3 avec Brassens : "Les brave gens n'aime pas que... l'on suive d'autres voies qu'eux !").

Les jardins ouvriers sont souvent encore le royaume du jardinage ostrogoth, même si, parfois, à l'initiative de quelques-uns, une lumière jaillit (j'ai fait une conf pour les jardins ouvriers de Sélestat qui s'est finie sur une standing ovation !).

Donc aussi relire d'abord, avant de te lancer, Coluche : "C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison !"

Ce sera, à mon avis, le plus dur. Faire face à une vague de conseils (c'est toujours des "conseils", même si c'est avant tout te "mettre dans le droit chemin" - car tu déranges !). Et puis il y aura des blagues. Et attends-toi à ce que cela devienne plus "provocant". Un cap d'environ 3 ans à passer. A faire de la résistance (à propos de résistance, se rappeler que massivement, les français ont d'abord soutenu Pétain ; de Gaulle était bien seul ! Les français n'ont pas changé, dans leurs soutiens !)

Cette étape passée...

b) Savoir qu'il n'y a pas de solution miracle ! Et l'accepter. Sinon, tu seras "déçu en permanence".

Tu hérites d'une situation qui est le fruit de ce qui s'est passé avant. Ce que j'appelle "payer la facture" (des mauvais traitements antérieurs). C'est ingrat, car tu payes pour d'autres. S'y faire. Accepter cela comme un chalenge !

Dans environ 5 ans, tu auras le plus beau jardin avec le moins d'effort et on viendra voir comment tu fais !

Donc faire le dos rond et se mettre au travail.

c) Le foin seul ne résoudra pas le problème, mais peut y contribuer.

d) La tactique dépendra des efforts que tu peux consentir : il te faudra très régulièrement, arracher les "emmerdeuses". L'aggradation du sol va t'aide.

Noter que passer rapidement mais régulièrement dans tes 200 m² pour arracher ce qui dépasse, une vingtaine de fois dans l'année, n'est rien, sauf si tu as le dos bloqué, comparé à bêcher deux fois, et biner 5 !

Cela n'a rien, mais alors rien d'insurmontable. Le plus dur, c'est de ne pas rêver dès le départ du "plus beau et magnifique jardin du monde !". Le défaut de mon livre, c'est que certains le prennent trop à la lettre... J'ai voulu esquisser une "philosophie", plus qu'une méthode. Dans celui que je suis en train d'écrire, j'explique, en intro, que quand les légumes viennent tout cuit dans l'assiette, ce n'est pas un potager. Cela s'appelle un resto !!! Et là aussi, il y a une facture à régler !

e) La recette est simple :

- fener (j'ai dit quelque part que je cesserai d'utiliser "pailler avec du foin", qui est un oxymore) ; le plus épais possible et surtout avec beaucoup de régularité

- je te suggère de supprimer les circulations, car c'est de là que repartent certaines emmerdeuses rampantes (potentille, chiendent, liseron...) ; tu circules sur le foin

- si tu as assez de temps à consacrer à ça, tu traites tout ainsi ; sinon tu fais moit/moit...

- tu privilégies les légumes "compétitifs" : ceux qui couvrent bien et vite. Tels que pomme de terre, haricots (planter plus denses qu'indiquer sur les sachets), choux... Tu circules et tu arraches ce qui pointe. Régulièrement. En saison, au moins une fois par semaine.

- et surtout, tu ne fais pas comme je le vois souvent : récolter et passer à coté des adventices qui fleurissent. Je ne citerai personne, mais cette manie de citadin me hérisse ! On ne se sert pas dans un potager comme dans un magasin : on "cultive et on récolte". Donc je cueille quelques haricots et avant de bouger, je nettoie en-dessous !!! Et comme ça, des haricots verts nains deviennent une culture nettoyante !!!! Et améliorante avec la fixation symbiotique, pour la culture qui vient après...

- tu ne laisses jamais à nu : tu t'arranges pour que des légumes successifs se croisent, ou à défaut, tu installes des engrais verts compétitifs - moutardes, phacélie, etc... Et pareil, tu circules avec ton Opinel (ah oui, il te faut un Opinel - la marque n'est pas décisive : il te faut un couteau qui coupe et qui se plie pour lavoir toujours dans ta poche !), et ce qui ne convient pas, tu piques...

Tu seras peut-être surpris de voir comment cela avance !

- l'avantage des jardins ouvriers, c'est qu'il y a de l'eau ; ne pas hésiter, en cas de canicule, à arroser !!! L'eau est le premier facteur de production !

f) si tu fais moit / moit, la moitié non cultivée en année n sera semée avec des trèfles, que tu tonds régulièrement dès que cela aura pris une vingtaine de cm de hauteur ; tu recycles sur l'autre partie ; le trèfle "monte" plus vite que le liseron, qui se trouvera décapité ; à force d'être décapité à rythme soutenu, il en perdra sa vigueur (en fait, les réserves dans son rhizome se vident, car chaque fois, pour repartir, il y prélève des nutriments, mais comme il se trouve décapité, il n'a pas le temps de recharger)... Son avance augmente quand il fait sec !

Voilà déjà quelques idées.
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Re: Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils




par DindeDeChoix » 27/07/19, 21:42

Et bien, je ne saurais trop vous remercier pour cette réponse à la fois complète, rapide, et pleine de bon sens !
Nul doute que votre enthousiasme ait pu vous attirer une standing ovation parmi des jardiniers si habitués aux bonnes vieilles techniques d'antan comme le sont mes voisins !
Pour revenir sur eux, ils sont tous très gentils et se réjouissent de voir un "petit jeune" se joindre à eux pour joeur de la binette ... Sauf que je n'ai aucune envie de jouer de la binette !

Comme dit plus haut, le sol est très meuble, après les pluies d'aujourd'hui, j'ai eu l'impression de marcher sur des éponges, et j'ai eu le plaisir de contempler de nombreux vers de terre en allant replanter quelques choux pour remplacer ceux qui, plantés trop tôt avant la sécheresse, n'ont pas survécu aux fortes chaleurs, faute d'avoir pu implanter un réseau racinaire costaud ... et peut être fort concurrencés par le liseron et la potentille ! Pas de chiendent comme vous le supposiez cependant; l'herbe repousse à certains endroits (semis de haricots nain entre autres, j'ai laissé un paillage sûrement trop fin par dessus les sillons)

Je sais, je rabâche, je radote; mais pour illustrer ma détresse, j'ai pris quelques photos:
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Voici le jardin vu du fond, à gauche, on peut voir les épaisses couches de potentille qui recouvrent tout (elle est omniprésente, en effet)
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On peut voir si cette autre photo à quelle point elle fait la loi sur le terrain ... Ceux qui n'a quand même pas empêché deux énormes pieds de consoude de se frayer une place au milieu de ce bazar ! On ne voyait même plus le châssis sous les lianes ....
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Et voici l'état du sol vu de près, c'est en effet peu clair car toutes les lianes et brins d'herbe que je n'ai pas tranchés net à la faucille s'emmêlent dans tous les sens et ne laissent guère apparaître le sol. Celui ci est donc très meuble ! Mais le nombre de pieds de liseron et de potentille présents est .... Je préfère ne pas compter, car j'en serais découragé !
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Et voici la partie désherbée (le fond restera en friche pour l'instant, pas assez de temps pour tout travailler: votre suggestion de ne faire que la moitié me semble en effet plus judicieuse ); j'avais posé de la paille sur les jeunes plants pour qu'ils ne finissent pas tous grillés par le soleil ... Cela a pu en sauver une partie d'entre eux !

Je pense me concentrer sur le désherbage manuel dans les jours qui viennent, la terre étant bien humide, c'est beaucoup plus facile (j'ai pu avoir quelques racines complète de potentille aujourd'hui, sacré taille !). Malheureusement, je n'arrive pas à trouver de FOIN, les quelques annonces que j'ai vues passer ayant bien vite disparu, répondant certainement à une demande assez forte. De plus, l'accès n'est pas idéal pour amener une balle; à la rigueur, des petits ballots. Et pendant ce temps, les autres adventices commencent à se pointer là où le paillage en place est plus mince. Un long été m'attend !

Je ne rechigne pas à travailler, loin de là, mais j'aime l'efficience et n'apprécie guère les tâches inutiles ... Voilà pourquoi je continuer à chercher des informations pour optimiser mon temps de travail dans ce potager que j'aimerais rendre verdoyant et productif l'an prochain !

Ravi de lire que vous êtes en train de rédiger le second ouvrage, impatient de le lire !

Merci pour votre lecture et bonne soirée à tous !
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Did67
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Re: Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils




par Did67 » 27/07/19, 22:16

J'ai oublié un petit détail, dans les possibles ennuis de voisinage : anticiper en ne laissant pas monter les adventices en graines ; car si chez toi, sous couvert de foin, cela n'aura guère de conséquence, chez tes voisins en sol nu, ce sera une catastrophe. Et ils risquent de t'en vouloir. Notamment tout ce qui est laiteron, chardons, pissenlits etc dont les semences volent...

Donc t'astreindre à arracher / décapiter avant floraison (au plus tard !).
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Re: Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils




par être chafoin » 29/07/19, 00:00

J'ai un potager où pullule aussi le liseron et la potentille. C'est sûrement ce qui arrive souvent quand on abandonne brutalement un terrain (dans mon cas on a arraché des vignes et on a laissé faire) : les cultures pionnières et rapides prennent la place. Cela devrait être enseigné : c'est un crime de d'abandonner un terrain cultivé.
Pour la phénoculture je ne cache pas que ça n'est pas simplifié : aux endroits où tu ne cultives rien elles traversent fissa la litière de foin, ne sont plus concurrencées par d'autres plantes et sont fertilisées par le foin qui minéralise.

Se munir éventuellement d'une gouge (désherbeur ou mieux une gouge à asperge, plus longue) pour retirer la racine noire entière des potentilles qui peut ici atteindre les 20 ou 30cm. Mais quand la surface est grande je suis vite dépassé et ce n'est pas si simple quand il y a un peu de sécheresse de le faire, aussi souvent j'arrache à la main les quantités astronomiques de feuilles de potentilles et le liseron qui file à une vitesse de dingue quand il fait chaud (faire souvent des passages rapides sans se poser de questions c'est ce que je me dis qu'il faudrait faire mais c'est vrai que ça va tellement vite que...).

Sinon je n'ai pas trouvé la solution mais cela ne m'a pas empêché de cultiver et récolter de beaux et bons légumes non plus. Ce n'est pas le plus important, c'est juste comme un truc qui démange en permanence, genre eczéma !
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Re: Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils




par Adrien (ex-nico239) » 29/07/19, 00:36

être chafoin a écrit :J'ai un potager où pullule aussi le liseron et la potentille.

Pour la phénoculture je ne cache pas que ça n'est pas simplifié : aux endroits où tu ne cultives rien elles traversent fissa la litière de foin, ne sont plus concurrencées par d'autres plantes et sont fertilisées par le foin qui minéralise.

Se munir éventuellement d'une gouge (désherbeur ou mieux une gouge à asperge, plus longue) pour retirer la racine noire entière des potentilles.



Ma foi je trouve que pour la majorité des cultures (sauf les rase mottes et encore) la potentille constitue une super protection de sol qui pousse toute seule sans qu'on n'ait rien à faire et qui ne demande aucun entretien : que demander de plus?

Pour le liseron je n'ai pas trop d'expérience.
J'ai bien des machins qui s'entortillent autour des tomates mais je ne sais pas ce que c'est.
En tous les cas, à CET INSTANT, je trouve plutôt qu'ils me les tuteurent gratos, tout comme les petits pois d'ailleurs.

Oui des trucs traversent le foin 1 fois, voire 2 ou 3 et encore.
Mais faut pas rêver si dessous c'est la nuit ça va pas le faire cent ans.

Comme dit plus haut la potentille est globalement une bénédiction.
Maintenant pour les autres adventices je ne les arrache surtout pas.
Je coupe, voire je recoupe mais surtout je laisse la racine dans le sol.

Exemple de la potentille dans les carottes : je prends l'exemple le plus chi.... puisque les deux se retrouvent pendant un certain laps de temps aux mêmes hauteurs.
Quand une feuille de potentille se pointe au dessus des carottes tu la coupes au ciseau....
Que la feuille, tu t'en fous tu laisses la tige.
Déjà avant qu'elle se repointe tu en as pour un bon moment : 2 à 3 semaines.
Quand elle se repointe tu la recoupes et tu en as de nouveau pour un bon moment
Et pendant ce temps là les carottes poussent.
Et après ce sont les carottes qui font le boulot elles-même car elle font la nuit sous elles.
Et même en admettant que le semis de carottes soit assez espacé pour laisser passer la lumière et permettre une nouvelle croissance de la potentille, comme à ce moment là les fanes de carottes font plus de 20cm la potentille n'est plus une concurrente et devient presque une alliée pour maintenir la fraicheur dans les espaces sans carottes, et cela au bénéfice des ... carottes.
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Re: Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils




par Did67 » 29/07/19, 10:19

Chez moi, la potentille est quand même rudement "haute" : elle me passe par-dessus les fraisiers si je laisse faire...

Mais ce que tu dis nico, tendrait à tenter des cultures en ligne suffisamment large pour passer avec une de ces minuscules tondeuses à main. Je ne sais pas si on trouve à moins de 30 cm cependant...

genre : http://www.manomano.fr/tondeuse-a-main- ... 6tEALw_wcB

Il faudrait construire un "bec" façon cueilleur à maïs pour que la machine se glisse sous les légumes et soulève leur feuilles...

https://www.capelloworld.fr/machines-re ... s-diamant/

Encore une idée d'essai !!!

[Ce ne sont pas les idées qui manquent !]
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Re: Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils




par VetusLignum » 29/07/19, 11:14

Est-ce qu’il ne serait pas plus facile de bâcher ?
C’est ce que les maraichers font.
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Re: Comment commencer un "Potager du Paresseux" plus simple que la permaculture: les étapes et conseils




par Did67 » 29/07/19, 11:27

Plus facile, surement.

Et même, le plus facile ce serait désherbant, puis engrais et traitements !

Mais si on veut arbitrer en faveur de la production de biomasse sur place, d'une meilleure nutrition d'un sol vivant, de l'entretien des mycorhizes même quand les légumes sont récoltés, etc il est tentant de déplacer un peu les curseurs : un peu plus de travail (arracher ce qui dépasse, couper à la cisaille ou avec une petite tondeuse pour s'assurer que les légumes aient le dessus, mais obtenir bien plus de biomasse et tout ce qui s'en suit au niveau de l'activité biologique du sol...

Toujours des choix.

Et il y a plein de compromis : bâcher une année sur 10, ou 1 année sur 3, etc...
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