À mort la voiture électrique...et vite!!

Voitures, bus, vélos, avions électrique: tous les moyens de transport électriques qui existent. Conversion, moteurs et propulsions électriques pour les transports...
Christophe
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À mort la voiture électrique...et vite!!




par Christophe » 26/10/18, 16:43

C'est du moins l'avis (bien biaisé...lire ce qui va suivre...) de cet "analyste": https://www.fleet.be/philippe-casse-le- ... -mensonge/

Le règne des voitures électriques: grande illusion ou mensonge ?
16/08/2017

L’annonce du bannissement de la voiture à moteur thermique, voire de l’interdiction de sa vente envahit les médias. Mais les fondements techniques, économiques, sociaux et environnementaux de tels projets sont douteux.

L’opinion de Philippe Casse

Depuis l’invention de l’automobile dans les années 1880, il y a toujours eu un marché pour la voiture électrique. En 1900, la moitié du parc automobile mondial (environ 20 000) était composé de voitures électriques (VE).

A l’époque, le coût du moteur, de la boîte de vitesses et de l’embrayage dépassait nettement celui des éléments moteurs des VE dont la conduite était surtout beaucoup plus simple. La production en grande série de voitures « à pétrole » et leur autonomie sans limite signèrent l’abandon des VE, sauf pour des usages bien spécifiques dont le plus bel exemple est la livraison en porte à porte du lait frais en Grande-Bretagne.

La guerre 14-18, la première guerre motorisée de l’histoire, acheva de ranger les VE quasi aux oubliettes… pour juste un siècle.

Un marché pour le véhicule électrique (VE)

Il y a bien un marché pour les VE. L’usage professionnel urbain et surtout captif en reste la base potentielle principale. Certains particuliers peuvent aussi s’en servir s’ils évitent les handicaps cités plus loin.

Quant aux hybrides, elles peuvent se révéler indispensables pour pénétrer en ville le jour où l’accès à un véhicule thermique y est interdit. Mais elles sont économiquement absurdes et leurs consommation et émissions de CO2 en usage courant sur la route sont nettement plus lourdes que celles de leur équivalent non hybrides.

L’annonce du bannissement des voitures à moteur thermique, voire de l’interdiction de leur vente, envahit les médias alors que les fondements techniques, économiques, sociaux voire environnementaux de tels projets sont douteux.

On a l’impression d’une surenchère sans qu’aucune voix ne s’élève pour ramener les politiciens à un peu de raison. On peut craindre que nos dirigeants ne perçoivent pas du tout les conséquences de leurs déclarations.

« Green washing »

Il est vrai que les autorités opèrent un « green washing » à bon compte parce que c’est bien moins risqué politiquement que d’obliger tous les propriétaires à isoler leur maison par exemple.

Au bannissement des moteurs thermiques et donc au « règne absolu de la voiture électrique », on serait tenté de répondre par une expression aussi provocante : « la grande illusion ! »

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est impossible de voir la totalité des automobiles à moteur thermique (p.m. 1,25 milliard d’autos) remplacées par des VE. Impossible avec une certitude absolue en ce qui concerne les VE à batteries, et une certitude quasi absolue en ce qui concerne les VE à piles à combustible !

1. C’est impossible techniquement

Car si l’ensemble du parc belge de voitures automobiles (5 750 000) était électrique, il faudrait augmenter de 30 % la production électrique de notre pays ! Est-ce possible avec l’annonce de la fermeture des centrales nucléaires ?

Ces annonces intempestives oublient aussi qu’il n’y a pas encore aujourd’hui d’économie circulaire en matière de recyclage des batteries au lithium-ion et que les deux seuls carburants efficaces connus pour les VE à pile à combustible sont l’hydrogène et le méthanol.

Or, l’hydrogène exige plus d’énergie pour le produire que celle qu’il est capable de fournir. Il est aussi le seul carburant connu explosif et il est produit aujourd’hui principalement par cracking de la molécule CH4 du méthane (gaz naturel). Et le méthanol rentre fort en concurrence avec les besoins de l’alimentation humaine.

Enfin, argument de poids, il n’y a pas à ce jour d’alternative électrique pour les camions lourds. Sans compter que, dans de nombreux endroits dans le monde, il n’y a pas d’électricité disponible ou bien les distances sont trop grandes et les temps de parcours incertains entre deux bornes de recharge. Avec, en plus, l’incertitude de la consommation qui varie très fort en fonction de la conduite, de la température et du gradient de la route.

2. C’est impossible sur le plan environnemental

Malgré les efforts de notre pays pour produire de l’électricité renouvelable, le rendement énergétique du VE à batteries, et donc sa production de CO2 induite par sa construction, son usage et son recyclage en fin de vie (« du puits à la roue »), y sont au mieux équivalents à ceux d’une voiture diesel comparable.

En dehors de la Norvège, la production électrique d’aucun pays d’Europe ne permet à une VE à batteries d’afficher un rendement énergétique supérieur à celui d’une voiture diesel comparable. Déplacer la production de CO2 de la voiture de là où elle est utilisée vers une centrale électrique est donc une illusion de bienfait ! Et les VE produisent environ la moitié des particules fines des voitures diesel équivalentes (usure des freins, pneus, etc.) ou des voitures à essence équipées de moteur à injection directe.

3. C’est impossible sociologiquement

D’abord, les 2/3 du parc automobile belge « couchent » sur la voie publique (soit 3 800 000 unités). Et la Commission européenne demande à la Belgique de n’installer que 21 000 bornes de charge sur la voie publique.

Ensuite, la moitié des ménages belges ne veut ou ne peut avoir qu’une seule voiture qui doit donc assurer tous les besoins de mobilité automobile de la famille. C’est surtout vrai pour les trajets sans alternative modale, comme beaucoup de déplacements à longue distance à plusieurs avec bagages. Impossible aussi d’imaginer la recharge simultanée de milliers de VE sur la même route des vacances.

Et enfin, il y a un nombre non-négligeable de grands rouleurs professionnels dont les activités les amènent à rouler toute la journée et à ne pas disposer du temps nécessaire pour s’arrêter et recharger les batteries.

4. C’est impossible fiscalement

Encore que l’imagination de nos gouvernants ne manque pas… d’énergie en ce domaine ! Mais combien de temps durera le cadeau fiscal de l’amortissement à plus de 100 % d’un VE quand on connaît la saga des certificats verts en Wallonie ?

De plus, chaque VE en plus dans le parc automobile équivaut à un véhicule thermique en moins ! Comment l’Etat va-t-il alors compenser la perte d’accises et taxes sur le carburant (p.m. 5 milliards d’euros) qui n’est plus consommé par les VE ? Les multiples avantages qui sont offerts ou promis aux utilisateurs de VE (par exemple en Norvège : usage de la bande des bus, exemption du péage urbain et de parking) deviendront vite impossibles si le nombre de VE décolle comme le veulent nos dirigeants.

Au moment de conclure…

Enfin, on ne parle jamais de la différence de consommation entre un conducteur sage et un autre qui ne l’est pas. On démontre facilement que cette différence n’est au maximum que de 50 % en diesel. Elle passe à 100 % en voiture à essence. Mais, en VE, elle peut aller jusqu’à 200 % (soit le triplement de la consommation), sans compter la consommation supplémentaire du chauffage ou de l’airco et surtout les redémarrages en côte.

Dans ces conditions, on peut affirmer qu’annoncer le règne dominant ou absolu de la voiture électrique et la disparition totale du diesel sont soit une illusion soit un mensonge. Mais ils feront en tout cas deux victimes : le consommateur et l’environnement ! Et cela d’autant plus que les progrès en moteurs thermiques continuent à s’accélérer.

Qui aura le culot, l’audace et surtout la crédibilité d’interpeller les autorités sur ce sujet ? On peut craindre que cela ne vienne pas de l’industrie. Quant aux producteurs d’électricité, ils se frottent sans doute les mains. Cela ne viendra donc pas d’eux non plus ! A quand un groupe de professeurs d’universités pour monter au créneau ?

Note de la rédaction : qui est Philippe Casse ?

Ingénieur commercial de formation, Philippe Casse fut chargé des relations publiques de D’Ieteren de 1991 à 2012. Aujourd’hui pensionné, il se définit comme historien de l’automobile. Et pour cause, notre contributeur siège dans diverses commissions et fédérations liées à l’automobile et à son histoire.


La psychorigidité c'est une maladie vous pensez? En tout cas le lobbyisme c'est un métier...
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Re: A mort la voiture électrique...et vite!!




par Ahmed » 26/10/18, 18:52

Petite remarque formelle sur le titre: les majuscules ne sont pas dispensées d'accentuation (le À peut s'obtenir très facilement en pressant la touche alt et en formant le chiffre 183).

Cet article contient beaucoup d'affirmations de valeur inégales. Sur le fond, ce qui nuit à la crédibilité de l'ensemble est une défense sans nuances de ce qui existe. Dès lors, les arguments énumérés, souvent pertinents, portent à faux. Le véhicule électrique serait un non sens principalement en comparaison avec son équivalent thermique.
Ce biais fâcheux ne doit pas faire oublier l'exactitude des critiques environnementales à l'encontre du VE (nous y reviendrons certainement! :D ).
Enfin, il néglige toute analyse économique sur l'émergence de cette mutation: il ne s'agit pas d'une mesure "indolore", mais d'une obsolescence programmée à grande échelle pour relancer la consommation.
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Re: À mort la voiture électrique...et vite!!




par perseus » 26/10/18, 22:18

Bonjour,

Autant être clair, je ne suis pas un fin connaisseur de ce sujet mais il m'interpelle et m'intéresse dans la mesure où il peut être la concrétisation d'un choix que je pourrais faire à l'avenir et je ne suis pas certains complètement de où pencher, et ça me pose vraiment question. Cependant, pour être clair, j'ai la conviction que la priorité est de décarboner.
Autant sortir du bois quand on parle de ce sujet, je fais donc ma déclaration de "patrimoine" et d'intérêt. Je roule de 30 000 à 40 000/an en diesel. Que ce soit pour le boulot ou au vu mon mon habitat rural, je ne peux guère faire moins. Chez moi au village, je n'ai pas de soucis pour marcher 1 ou 2km histoire d'aller à l'épicerie ou la poste, je n'ai jamais pris ma voiture pour ce genre de trajet...

Mais l'article me titille un peu (pas tant que cela quand même), pour faire très court :

L’opinion de Philippe Casse

Depuis l’invention de l’automobile dans les années 1880, il y a toujours eu un marché pour la voiture électrique. En 1900, la moitié du parc automobile mondial (environ 20 000) était composé de voitures électriques (VE).


C'est ce qui m'énerve le plus. Une intro sur une période où aucunes des technologies concernées n'était matures, ni les infrastructures, ni les mentalités, ni les usages... Le genre d'intro bateau qui -fourmillent sur le net et les forums- montrent d'entrée le parti pris de l'auteur et discrédite tout le propos ultérieur, d'autant quand je vois la suite de l'article.


La suite donc, et j'applique de plus en plus cette approche sur ce genre de commentaires critiques : aucune proposition de solution ou d'alternative correspondant au sujet (j'insiste là-dessus) = aucun intérêt. En gros :
-"votre nouvelle solution, c'est nul"
-"OK, d'accord, donc on fait quoi, avant c'est mieux donc on change rien? Vous avez une autre alternative sur ce sujet?"
-"..."

Ce n'est que mon avis

:)
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Re: À mort la voiture électrique...et vite!!




par Ahmed » 26/10/18, 22:48

Pour l'intro, je suis plus indulgent que toi: j'y vois plutôt un rappel historique un brin rhétorique, certes , mais qui a sa pertinence pour évoquer les bifurcations des solutions techniques.
Sur la question des propositions alternatives, qui est un aspect plus sérieux, se pose une question de méthodologie: est-il judicieux de réduire le problème au seul côté technique ou bien faut-il évaluer la situation pus globalement? De la réponse à cette question dépend le type de réponse.
Dans le premier cas (qui peut s'entendre), le questionneur se positionne clairement en consommateur: il apprend que tel produit ne serait pas "bon", sa réaction est de s'enquérir d'un meilleur produit...
Pourtant, nous sommes à une période de mutation profonde, je ne fait pas ici allusions aux "illusions durables" et autre billevesées, mais à des défis collectifs sans équivalent dans le passé. Dans ce cas (qui ne reflète nullement la vision de l'auteur de l'article!), nulle réponse univoque n'est possible, puisqu'un problème collectif ne saurait être résolu que collectivement (à partir cependant d'idées simples et de bon sens (que j'ai évoquées récemment sur le fil "Préparer la sortie...").
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Re: À mort la voiture électrique...et vite!!




par perseus » 26/10/18, 23:05

Bonjour,

Ahmed a écrit :[...]puisqu'un problème collectif ne saurait être résolu que collectivement (à partir cependant d'idées simples et de bon sens (que j'ai évoquées récemment sur le fil "Préparer la sortie...").


Certes, je suis d'accord mais d'un autre coté, mon expérience du syndicalisme agricole (de production) m'a appris que le collectif peine à se mettre d'accord sur les constats et encore plus sur les moyens d'agir. En revanche, il brille à clouer au pilori toute forme de structure décisionnelle pour son inaction ou pour l'inadéquation de mesures proposées. De fait, les choses ne changent pas, et pas toujours à cause de l'influence de lobbys (imaginaires ou réels) mais par peur de déplaire à l'expression dominante du collectif.
Cela dit, je suis assez réservé sur le "bon sens" rien n'est plus subjectif que le bon sens parfois. :-)

Sinon pour nourrir la discussion lancée par l'initiateur du post, je suis tombé sur ceci :
https://www.20minutes.fr/economie/2360899-20181025-oui-patron-psa-bien-exprime-reserves-essor-voiture-electrique-fabrique?xtor=RSS-176
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Re: À mort la voiture électrique...et vite!!




par izentrop » 27/10/18, 00:18

Le Point a fait le point sur les idées reçues et les progrès de l'électrique. https://www.lepoint.fr/automobile/innov ... 91_652.php
Aujourd'hui, à l'achat, une voiture électrique est plus chère qu'une voiture à moteur thermique principalement à cause du coût de sa batterie. Ce coût est toutefois en baisse constante : de 600 euros le kWh en 2010, il est passé à environ 200 aujourd'hui. Résultat : selon Renault une voiture électrique du segment B (une Clio) ne devrait pas coûter plus cher qu'une thermique à l'horizon 2020(c'est déjà le cas), et en 2025 pour le segment C (Megane). Ainsi, les subventions actuelles pourront être réduites progressivement jusqu'à être supprimées.

...les deux solutions ne luttent pas, mais coexistent avec des types de fonctionnements différents, mais complémentaires...

...Une Zoe ZE40 revendique déjà aujourd'hui une autonomie de 400 km sur le peu réaliste cycle d'homologation NEDC, ce qui correspond à environ 300 km en situation de conduite réelle. Un modèle beaucoup plus coûteux comme la Tesla model S P100D revendique déjà une autonomie officielle de plus de 600 km (plus de 400 km dans la réalité). Il ne fait donc aucun doute qu'une autonomie réelle de plus de 600 km sera bientôt atteinte ...

... Un consortium regroupant Volkswagen, Daimler, BMW et Ford, travaille déjà au développement d'un réseau de stations de recharge ultrarapide offrant des puissances de 350 kW. Il permettra la restauration d'une autonomie de 100 km en quatre minutes, voire de 400 km en 15 minutes.... Ext Ext ...
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Re: À mort la voiture électrique...et vite!!




par Christophe » 27/10/18, 02:29

Tu as la source ou une étude qui confirme cette chute du prix (client à priori) du kWh stocké?

Car 200€/kWh cela me semble peu très peu...

a) c'est beaucoup moins cher que les prix chinois...hors port et taxe de douane (voir Alibaba...)

b) cela voudrait dire que le prix de la batterie d'une Tesla vendue à 120 000€ avec 80kWh de batterie n'est que de 80*200 = 16 000€ ?
et celui d'une voiture électrique de 30kWh (150 km autonomie) de 30 * 200 = 6000€...

c) Comment les constructeurs y arrivent? Ils ont leurs usine de batteries maintenant? Attention je parle d'une usine de cellules, pas d'un éventuel assemblage de cellules (même problématique qu'avec les panneaux PV)
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Re: À mort la voiture électrique...et vite!!




par Ahmed » 27/10/18, 09:12

@ Perseus
je suis assez d'accord avec tes commentaires. Le souci du collectif, effectivement c'est qu'il fonctionne rarement comme tel et que son contrôle est la plupart du temps capté par des apparatchiks*; il est impératif d'associer dans les faits démocratie et collectif.
Sur le "bon sens", j'avoue avoir hésité avant d'écrire cette expression, pour les raisons que tu évoques très judicieusement et je ne l'ai fait que parce que cela faisait référence à des propos très précis dans mon esprit (définir collectivement le bien commun, par ex).

* Le comble étant qu'il s'agit d'une reproduction des structures de pouvoir contre lequel il s'érige!

Note: apparatchik = membre de l'appareil de direction.
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Re: À mort la voiture électrique...et vite!!




par AD 44 » 27/10/18, 09:17

Salut,

Ah les charges rapides (voire ultra rapides...)

Quelques constructeurs comme nx par exemple donnent les caractéristiques précises de leurs produits et notamment leur durée de vie...

Les lifepo4 sont annoncées à 1500 cycles pour des charges à C/5 et 300 cycles pour des charges à 10C.

Au choix donc... Charger ultra rapidement comme un bourrin (avec des installations balaises pour supporter des ampèrages de barjo) ou pas.
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Re: À mort la voiture électrique...et vite!!




par AD 44 » 27/10/18, 10:22

Christophe a écrit :Tu as la source ou une étude qui confirme cette chute du prix (client à priori) du kWh stocké?

Car 200€/kWh cela me semble peu très peu...




lorsque tu vois ça (juste un petit exemple à 112€ le kWh), plus rien ne semble étonnant quant aux prix pratiqués :

https://www.ebay.fr/itm/20000mAh-Rechar ... 2602982812

Après ça reste du Li-ion avec 500 charges dans le meilleur des cas (si on déconne pas trop sur le courant de charge) si charge très rapide les 500cycles n'y sont certainement plus...300?200?
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