Page 1 sur 3

Machiavel : le retour

Publié : 21/03/20, 09:31
par grald
MACHIAVEL " Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes. "

et pour enfoncer le clou je cite : de mémoire atali : "pour accélérer la mise en place d’un état mondialiste rien ne vaut une pandémie"

J'espère que ce n'est pas le cas car ça ne va pas être beau.
Sinon, une fois cramé micron passera son faux-nez aux socialo-vert $ ( que je ne confond pas avec les écolos).
Après tout qui nous a imposé ce type si ce ne sont les socialos.

Edit, ajout du texte d'Attali en image:

Attali_2009_Pandemie.png
Attali_2009_Pandemie.png (68.41 Kio) Consulté 4432 fois

Re: Machiavel : le retour

Publié : 21/03/20, 11:17
par Christophe
grald a écrit :et pour enfoncer le clou je cite : de mémoire atali : "pour accélérer la mise en place d’un état mondialiste rien ne vaut une pandémie"


Tu n'étais pas loin: https://www.breizh-info.com/2020/03/17/ ... -pandemie/

Quand Jacques Attali évoquait « la mise en place d’un gouvernement mondial » découlant d’une pandémie

(...)

L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que quand elle a vraiment peur : elle met alors d’abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaires tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle, et les inscrire dans une politique de santé démocratique.

La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes.

Si elle n’est pas plus grave que les deux précédentes peurs liés à un risque de pandémie (la crise de la vache folle de 2001 en Grande-Bretagne et celle de la grippe aviaire de 2003 en Chine), elle aura d’abord des conséquences économiques significatives (chute des transports aériens, baisse du tourisme et du prix du pétrole) ; elle coûtera environ 2 millions de dollars par personne contaminée et fera baisser les marchés boursiers d’environ 15 % ; son impact sera très bref (le taux de croissance chinois n’a baissé que pendant le deuxième trimestre de 2003, pour exploser à la hausse au troisième) ; elle aura aussi des conséquences en matière d’organisation (en 2003, des mesures policières très rigoureuses ont été prises dans toute l’Asie ; l’Organisation Mondiale de la Santé a mis en place des procédures mondiales d’alerte ; et certains pays, en particulier la France et le Japon, ont constitué des réserves considérables de médicaments et de masques).

Si elle est un peu plus grave, ce qui est possible, puisqu’elle est transmissible par l’homme, elle aura des conséquences véritablement planétaires : économiques (les modèles laissent à penser que cela pourrait entraîner une perte de 3 trillions de dollars, soit une baisse de 5 % du PIB mondial) et politiques (en raison des risques de contagion, les pays du Nord auront intérêt à ce que ceux du Sud ne soient pas malades et ils devront faire en sorte que les plus pauvres aient accès aux médicaments aujourd’hui stockés pour les seuls plus riches) ; une pandémie majeure fera alors surgir, mieux qu’aucun discours humanitaire ou écologique, la prise de conscience de la nécessité d’un altruisme, au moins intéressé.

Et, même si, comme il faut évidemment l’espérer, cette crise n’est très grave, il ne faudra pas oublier, comme pour la crise économique, d’en tirer les leçons, pour qu’avant la prochaine, inévitable, on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle et des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins. On devra pour cela mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial. C’est d’ailleurs par l’hôpital qu’à commencé en France au XVIIe siècle la mise en place d’un véritable État.

En attendant, on pourrait au moins espérer la mise en œuvre d’une véritable politique européenne sur le sujet. Mais là encore, comme sur tant d’autres sujets, Bruxelles est muet.

(...)

Re: Machiavel : le retour

Publié : 21/03/20, 11:23
par Christophe

Re: Machiavel : le retour

Publié : 21/03/20, 11:39
par Ahmed
Ne serait-il pas paradoxal que la conséquence soit seulement dans l'accroissement de quelque chose qui se situe dans le domaine de la cause? En tous cas, ce n'est pas le seul scénario possible et un repliement nationaliste pourrait également satisfaire à cette exigence.

Re: Machiavel : le retour

Publié : 21/03/20, 15:23
par grald
je pense que le repliement nationaliste durera le temps qu'il durera et sera passager... et beaucoup moins dangereux que "l'autre"qui lui sera quasi indétrônable... jusqu'à son implosion ( rien n'est immuable et le changement est une des lois de la vie)

Re: Machiavel : le retour

Publié : 21/03/20, 19:19
par GuyGadebois
grald a écrit :je pense que le repliement nationaliste durera le temps qu'il durera et sera passager...

"être passager", c'est durer tant que ça dure. :cheesy:

Re: Machiavel : le retour

Publié : 21/03/20, 19:54
par Ahmed
Ouais! On sait quand ça commence, pas quand ça finit...

Re: Machiavel : le retour

Publié : 21/03/20, 19:59
par Christophe
Ahmed a écrit :Ouais! On sait quand ça commence, pas quand ça finit...


C’est comme l’amour? :cheesy:

Oui j’ai ouvert mes bières :mrgreen:

Re: Machiavel : le retour

Publié : 21/03/20, 20:03
par Ahmed
C’est comme l’amour?

Bah, non, ça dure plus longtemps... En fait, c'est plus comparable au désamour... :wink:

Re: Machiavel : le retour

Publié : 22/03/20, 13:35
par grald
je ne vois pas pourquoi cette peur ( encore une ) du nationalisme car il n'y a plus de nation au sens 'patriote', à part une faible minorité