Le suicide des enfants (dans notre société de cons...)

Débats philosophiques et de sociétés.
Christophe
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Le suicide des enfants (dans notre société de cons...)




par Christophe » 11/10/11, 15:00

Une société dont les enfants (et jeunes) se donnent la mort est une société qui va extrêmement mal !

Sujet tabou par excellence (bien plus que le sexe ou le fric en France), voici une belle interview parue aujourd'hui dans le monde: http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html

"Beaucoup d'enfants croient que le suicide va être une solution"

Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et théoricien de la résilience, auteur d'un rapport sur le suicide des enfants | LEMONDE.FR | 11.10.11 | 13h19


Ana : Quelle est la différence entre le suicide des enfants et celui des adultes ? Pourquoi doit-on les aborder différemment ?

Chacun donne au mot suicide une signification différente, chaque culture aussi. Lorsqu'une personne âgée veut se suicider, la mort est presque réelle, elle est proche. Lorsqu'un adolescent veut se suicider, très souvent, il veut tuer une manière de vivre, il veut la suicider.

Et quand un enfant se suicide, c'est rarement cette signification qu'il attribue au mot mort. La plupart du temps, il veut régler un problème environnemental, une dispute de ses parents, une mauvaise note à l'école, et cela provoque une telle intensité émotionnelle, qu'il n'a pas appris à maîtriser quand il était petit ou nourrisson, il passe à l'acte pour régler ce problème.

Tom : Comment faire, lorsqu'ils n'osent ou ne veulent pas ou ne savent pas exprimer leur souffrance ?

Il y a une très petite minorité d'enfants qui sont étonnamment fascinés par l'idée de se donner la mort. C'est effrayant pour les adultes qui les entourent. La plupart du temps, ce sont des enfants qui ont été en privation sensorielle précoce au cours des premiers mois de la vie à cause d'une maladie de la mère, d'une dépression, d'un accident de l'existence.

Quand ces enfants n'ont pas appris à s'exprimer, ils ne sont pas sécurisés. La meilleure prévention, c'est d'offrir à nos nouveau-nés une stabilité affective et plus tard, de leur apprendre à s'exprimer et d'organiser autour d'eux des rites sociaux, des accueils, des lieux de parole où ils pourront dire ce qui ne va pas et peut-être trouver une réponse. Donc la solution des suicides d'enfants est essentiellement psychosociale.

Emilie : Comment faire lorsqu'on les entend dire "je ne m'aime pas !" ?

C'est une phrase très fréquente, surtout chez les adolescents. Les filles font dix fois plus de tentatives de suicide que les garçons, et ceux-ci aboutissent dix fois plus que les filles au suicide. L'image de soi résulte d'une difficulté de développement. Certains enfants ont une image d'eux-mêmes dévalorisée, et ce n'est pas parce qu'on les a dévalorisés, c'est parce qu'il y a eu une souffrance autour d'eux, donc ils sont privés de bases de sécurité.

Ils n'ont pas acquis la confiance en eux, et en cas des inévitables petits malheurs de l'existence, ils se dévalorisent eux-mêmes parce qu'ils n'ont pas acquis la confiance en eux.

Mei-Mei : N'est-ce donc pas pour faire envoler des souffrances plutôt que sa propre vie ?

C'est exactement cela. Beaucoup d'enfants ou d'adolescents croient que le suicide va être une solution à leurs souffrances, et ils trouvent cette issue fatale alors qu'il y a bien d'autres solutions. Mais au moment où ils souffrent, ils croient que c'est la seule solution. Il faut souligner que le suicide est une crise. Une fois qu'on a trouvé une solution, souvent bien plus facile que ce qu'on croit, on est content de ne pas être passé à l'acte. Très souvent, le suicide correspond à un moment de solitude.

Pierre-Yves : Vous avez développé le concept de "résilience", mais comment est-il possible que la souffrance puisse être un terrain favorable à une reconstruction de soi ?

S'il y a un besoin de reconstruction, c'est qu'auparavant il y eu une destruction. Or les traumatismes dans la vie sont fréquents. Quand j'ai commencé mes études, on m'a dit que ces gens traumatisés étaient perdus. Et même quand on a travaillé en Amérique du Sud ou en Roumanie avec les enfants abandonnés, c'est nous qui nous sommes fait agresser, car on nous disait : ces enfants sont foutus. C'est une prophétie autoréalisatrice, on crée ce qu'on craint.

Si on pense que ces enfants sont foutus, on ne s'en occupe pas. Alors que les théories de la résilience démontrent que dès qu'on s'en occupe, ils reprennent instantanément leur développement. Les effets seront plus tardifs, mais le processus de développement commence dès qu'on s'occupe d'eux.

Shankar Ratiney : Quelles sont les causes reconnues de suicides chez les enfants ? Y a-t-il des statistiques à ce sujet ?

Oui, il y a des statistiques. Chez les enfants prépubères, l'Inserm a recensé en 2010 27 suicides d'enfants. Sur ces 27, 4 ou 5 étaient des enfants abandonnés, agressés physiquement ou sexuellement. Les 20 autres à peu près étaient des enfants qui s'étaient développés au cours des premiers mois de leur vie dans une niche sensorielle appauvrie. C'est-à-dire qu'autour d'eux, il n'y avait personne parce que les parents souffraient, étaient malades, précaires socialement... Ces enfants, à cause du malheur parental, n'avaient pas acquis la possibilité de maîtriser leurs pulsions. Et quand arrive l'inévitable petite frustration de la vie quotidienne, pour eux, c'est une violente émotion qu'ils ne savent pas contrôler.

Laurylyan : Est-ce un phénomène qui a pris de l'ampleur au cours des dernières décennies du fait de nos mutations sociales et/ou civilisationnelles ?

C'est une question passionnante. En effet, on constate que l'amélioration technologique favorise l'isolement sensoriel dont je parlais. Les parents sont au loin, au travail, ou devant des machines, et l'enfant se retrouve en situation d'appauvrissement sensoriel. Donc il a acquis une vulnérabilité émotionnelle, et en cas de petit malheur, pour lui, c'est un gros malheur, c'est une alerte qu'il ne sait pas maîtriser.

Et on voit, par exemple, que l'urbanisation en Chine a provoqué une flèche étonnante de suicide chez les filles. On voit que les mutations récentes au Canada ont multiplié par trois le suicide des garçons. On voit que dans les pays en guerre, les garçons sont héroïsés, donc encouragés à prendre des risques parfois mortels. Alors que les filles sont encouragées à la solidarité, et quand un pays est en guerre, ce sont les femmes qui font marcher le pays pendant que les hommes sont sacrifiés.

Guest : Pensez-vous que l'influence des réseaux sociaux et autres moyens de communication numérique joue un rôle dans l'augmentation du nombre de suicide chez les enfants ?

Les deux. On trouve sur Internet des conseils pour se pendre, et c'est arrivé. Mais on trouve aussi sur Internet des adresses, des numéros de téléphone, ou même le simple fait de s'exprimer, qui peuvent avoir des fonctions tranquillisantes. On ne connaît pas encore les résultats épidémiologiques, mais on sait qu'on y trouve les deux forces opposées : parfois encourager le suicide, et souvent, l'empêcher.

Shankar : De nombreuses études en éthologie ont démontrées que des conditions sensorielles appauvries durant les premiers mois de la vie avaient un impact considérable sur le développement du jeune animal, notamment au niveau émotionnel. Y a-t-il des études similaires chez l'homme ? De même, a-t-on déjà entendu parler de "suicide" chez le jeune animal ?

C'est à partir de l'éthologie que les travaux actuels ont été faits sur le suicide. C'est ainsi qu'ont démarré les théories de l'attachement, à partir de l'éthologie animale. On peut faire des expérimentations sur les animaux, où les accidents de la nature sont des équivalents d'expérimentation, et on voit qu'un petit mammifère isolé manifeste de très gros troubles du développement neurologique, il y a des atrophies de certaines zones cérébrales. Il y a même eu en 1983 un Prix Nobel pour cela, l'atrophie cérébrale provoquée par une carence sensorielle.

Et quand cette atrophie est bifrontale, le jeune animal ne peut pas contrôler ses impulsions, il a toujours peur, il se bagarre toujours, et est donc mal accepté par le groupe, est toujours en alerte, et un jour ou l'autre, il mourra de mort violente. Chez les animaux, on sait que cela entraîne aussi de très graves troubles hormonaux. Donc ce modèle animal est heuristique : il sert d'hypothèse au monde humain.

Et sans difficulté, comme je l'ai fait, on constate qu'en Roumanie, où les enfants ont été isolés sensoriellement à cause de décisions politiques de Ceaucescu, tous ces enfants avaient une atrophie fronto-limbique. Ils ne savaient pas maîtriser leurs impulsions, ils avaient peur de tout et s'auto-agressaient à la moindre émotion. On peut parler d'auto-agression chez les animaux et chez les humains, mais on ne peut pas parler de suicide chez les animaux, car pour cela il faudrait qu'ils aient conscience de la mort. Or, comme nos bébés, ils n'ont pas la représentation du temps irréversible. Donc ils s'auto-agressent, peuvent se tuer, mais on ne peut pas parler de suicide, comme chez nos petits-enfants. Ce qui n'est pas le cas pour les adolescents, même si un adolescent qui se suicide veut en fait supprimer sa vie douloureuse et pas vraiment mourir.

Sonamal : A-t-on une idée des signes avant-coureurs du passage à l'acte ?

Parfois oui, souvent non. Quand un enfant a été abandonné, agressé physiquement ou sexuellement, il est terriblement mal, et là, il y a des signes avant-coureurs, qui sont des signes de la dépression ou de graves troubles du développement.

La plupart du temps, ces enfants ne sont pas déprimés, et ils passent à l'acte de manière soudaine, et pour les adultes et la famille, c'est un coup de fusil dans la tête. Car l'impulsivité des petits est si rapide qu'elle surprend tout le monde.

Guest : J'ai souvent mon fils de 9 ans qui me dit lorsqu'il est frustré "Elle est moche la vie", pourtant c'est un enfant équilibré, par contre très émotif, dois-je m'inquiéter ?

En effet, c'est un enfant équilibré, c'est un enfant émotif, et pour ne pas s'inquiéter, il suffit d'organiser autour de lui un système à attachements multiples : la mère, le père, la tante, les cousins, les copains, le chien, qui a un rôle important pour apaiser les émotions et pour apprendre à parler. Il faut aussi ralentir le sprint scolaire et engager l'enfant dans des activités sportives, artistiques, affectives, et à ce moment-là, un enfant bien développé, équilibré et émotif se développera bien.

Muliette : Comment se relever après le suicide d'un enfant ?

C'est effectivement une question très douloureuse, car les parents sont assassinés mentalement. Ceux qui s'en sortent n'oublient pas, ce n'est pas possible, mais ils peuvent peu à peu moins souffrir en s'engageant et en se rendant utiles et dans beaucoup d'associations, ces bénévoles sont très souvent très compétents et très utiles, associés aux chercheurs et aux universitaires, pour comprendre et empêcher le suicide.

On a fait beaucoup d'évaluations qui montrent que ces bénévoles sont très utiles : dès que ce genre d'association se développe, le chiffre des suicides baisse beaucoup. Cela ne va pas rendre l'enfant, cela ne va pas supprimer le chagrin des parents, mais ils seront moins malheureux en se rendant utiles.

A. : Serait-il judicieux d'avoir une discussion (préventive) avec son enfant ? A quel moment prévoir une telle discussion (quand son enfant pose des questions sur la mort par exemple) ?

Il est important d'en parler et d'expliquer que la mort, ça fait partie de la vie. Mais je pense que la culture devrait jouer ce rôle. On montre aux enfants des dessins animés, on leur raconte des contes, plus tard on parle de livres, et c'est à l'occasion d'un roman ou d'un film que les parents peuvent expliquer presque en souriant, pour ne pas en faire une tragédie : "Eh bien voilà, la mort, ça fait partie de la vie".

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par chatelot16 » 11/10/11, 15:25

dommage de tout embrouiller par de la pshycologie de bazar ...

le probleme est plus simple

les suicide sont des consequence previsibles de la societé de con....

soigner par la pshycologie les victimes est une bien petite solution ... leur aprendre a suporter un monde pouri !

il me parait plus constructif d'ameliorer le monde que d'aprendre a suporter un monde de plus en plus pouri
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Christophe
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par Christophe » 11/10/11, 15:32

:D C'est le genre de réactions / remarque que j'attendais et que j'aime...bravo !

Alors, allez changeons le, ce monde pourri (il est entrain de s'effondrer de toute manière...) !! Ce forum essaye de le faire depuis quelques années...
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par elephant » 11/10/11, 16:21

Chatelot 16 a dit:

soigner par la pshycologie les victimes est une bien petite solution ... leur aprendre a suporter un monde pouri !


C'est un des principes de la psychothérapie: apprendre à gérer ce que l'on a, mais aussi ouvrir d'autres perspectives et avant tout détecter les motifs de souffrance.

C'est effectivement décevant: imagine que mon problème soit "devenir le maître du monde", on va m'aider en m'aidant à me contenter de n'être qu'un pauvre con, pas en m'aidant à atteindre mon objectif ! :cry:

( plus sérieux: mais aussi en m'aidant à apporter ma brique à un meilleur édifice. Ce que vient de faire Christophe.
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par Obamot » 11/10/11, 17:21

Il n'y a pas à tortiller, si un gosse veut se suicider, c'est parce qu'il se sent rejetté, voire coupable! Ainsi poussé à cette extrémité, c'est la façon dramatique qu'il aura de nous dire que «ça ne va pas»! Mais je ne vois pas très bien ce qu'un questionnaire établit sous la tutelle parentale, pourra avoir comme valeur... Ça n'empêchera pas le «passage à l'acte» (un questionnaire ou une «prise en charge» ne sont rarement fait avant le «passage à l'acte»)

Quand au mot «résilience», c'est une belle trouvaille pour expliquer que certains finissent par s'en sortir (jamais grâce à un psy mais grâce à eux SEULs) et ce n'est en tout cas pas un «outil» pour régler ces situations... Pour moi ce mot est un constat d'impuissance, une sorte de quitus pour que le système continue tel qu'il est (du genre... «bah... ça lui passera...»).

Le modèle psy est souvent à côté de la plaque pour les adultes, parce qu'il ne résoud rien... Il devrait s'appuyer sur une justice forte, qui produirait un autrement plus grand effet de résilience! Au lieu de ça, on envoie les gens «se faire soigner»... Le fameux paradigme qui transforme les victimes en «coupables d'être victimes». Et au minimum beaucoup de cas ne sont pas admis en justice (un vrai scandale à venir ces prochaînes années(?) puisque c'est le modèle théorique actuel qui est responsable de l'émergeance du «sress» (suicide dû au stress), oui scandale lorsqu'il sera mis sur la place publique et que l'on parlera enfin des abus de la psychiatrie: qui durent déjà depuis trop longtemps. Et contrairement à ce que beaucoup croient, la situation n'a guère évolué dans le bon sens ces dernières décennies — c'est même pire qu'avant (on le voit dans la médecine du travail, puisqu'il est bien connu que le stress est utilisé pour tirer la quintescence du potentiel du personnel... la vache, vous ne le saviez pas?)

Pour les enfants c'est évidemment inadmissible, leur place est à l'école la journée et pas au «travail». Ils ne devraient donc pas avoir de raison de se suicider(!!!) C'est d'ailleurs la matérialisation de l'échec total d'une nation et du "système" qui y est pratiqué, lorsque cela arrive. Et il faut condamner cela avec vigeur.

...Ce sont vraiment les êtres les plus vulnérables qu'il soit en société! Parce que déjà ça ne marche pas chez eux de la même manière en fonction de leur âge. Lorsqu'un drame arrive, beaucoup rejettent presque toujours la faute sur eux, par exemple dans les cas les plus graves: ils se culpabilisent facilement du décès d'un parent, parce qu'ils pensent de façon irrationnelle que «parce qu'ils ne l'ont pas assez aimé» — déduction simpliste — «c'est à cause d'eux que leur parent/s serait mort».

chatelot16 a écrit :dommage de tout embrouiller par de la pshycologie de bazar ...

le probleme est plus simple

les suicide sont des consequence previsibles de la societé de con....

soigner par la pshycologie les victimes est une bien petite solution ... leur aprendre a suporter un monde pouri !

il me parait plus constructif d'ameliorer le monde que d'aprendre a suporter un monde de plus en plus pouri


Exact, ça s'appelle traiter les causes.

Et s'agissant des enfants elles sont très discriminantes. Mais réfléchissons un peu! Si «ça ne va pas pour les enfants», pourquoi cela devrait-il aller pour les adultes...(?)

Les enfants sont aussi à considérer comme une minorité discriminée, parce qu'ils en ont toutes les caractéristiques de vulnérabilité et d'impuissance. Aussi je suis assez d'accord avec le terme de «pshycologie de bazar ...» de Chatelot. Parce que ça nous interroge sur le sujet... Mais en ligne de mire, si on veut aller au fond des «causes», il faudrait s'attaquer à TOUTE FORME DE DISCRIMINATION ET D'AMALGALME.

...et ne pas tolérer ça dans aucun forum.
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par elephant » 11/10/11, 18:11

Evitons de rejeter tous les problèmes sur les adultes: les enfants et les jeunes sont parfois très durs avec leurs pairs: pour certains jeunes, un rejet de la bande de copains, des moqueries,des brimades sont parfois bien plus durs que les problèmes intra familiaux.

L'écoute ( pas spécialement des problèmes:l'écoute, simplement), le dialogue, la justification des exigences - genre Gordon - ( je te demande ceci, pcq - quand tu fais cela, je ressens ceci ) ne sont pas très difficiles.
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par Obamot » 11/10/11, 18:58

Oui c'est très bien ce que tu dis Elephant. J'espère que tu as compris que je parlais «en général»... Et pas en réponse à un post spécifique.

Maintenant oui, il ne faut pas rejeter de faute «globalement» sur les adultes... (on ne vas pas déculpabiliser les uns pour en culpabiliser d'autres, ça n'aurait pas de sens...) C'est pas ce que je disais. C'est le modèle théorique de la psychiatrie actuelle que je récuse! (Je devrais mettre au pluriel, car ça peut changer d'un pays à l'autre...) Car c'est un remède de cheval qui est iatrogène (dans les mains de psychiatres à côté de la plaque, ça vous fait de gros dégâts, parce que ceux qui en sont les clients, pour ne pas dire les «victimes», sont très captifs, autant qu'un drogué avec sa dope...). Il fait parfois plus de mal que le trauma ou le choc post-traumatique lui-même: à fuir ! Ou être très prudent et vigilant, mais difficile — voire impossible — à gérer lorsqu'on est soit-même «dedans»... Conseil d'ami, ne mettez jamais le doigt dans cet engrenage «à chaud»!
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par chatelot16 » 11/10/11, 19:29

elephant a écrit :Evitons de rejeter tous les problèmes sur les adultes: les enfants et les jeunes sont parfois très durs avec leurs pairs: pour certains jeunes, un rejet de la bande de copains, des moqueries,des brimades sont parfois bien plus durs que les problèmes intra familiaux.


bien sur que les enfants sont dur entre eux ... mais normalement ca ne doit pas etre les enfant qui commandent : les adultes doivent y mettre de l'ordre

ce qui est terible c'est quand des adultes laissent des mafia d'enfant se constituer ... quand l'enfant doit faire plus d'effort pour obeir aux voyoux qu'au professeur , et que les parent ne comprennent meme pas ... le suicide aproche
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par Obamot » 11/10/11, 20:04

Élémentaire, en effet !(Sinon ça vous donnera plus tard des sacrés morveux!)

D'ailleurs si ils n'apprennent pas à respectent leur entourage, comment pourraient-ils espérer «se construire»!? En Asie ils apprennent à saluer leurs aînés dès le berceau, avant même de savoir parler... A enlever leurs chaussures, avant d'entrer dans une habitation, dès qu'ils savent marcher, etc.. De manière générale, on leur montre «comment on fait», ce n'est pas formel, ils sont encouragés et félicités lorsque ça vient d'eux-mêmes, mais pas obligés ni réprimés si ils ne le font pas. Et ça vient petit à petit... Le respect c'est aussi un plaisir ! Les aînés répondent à leur tour...
Mais on a l'expression de l'apprentissage du respect, de plein d'autres manières ailleurs dans le monde aussi, c'était juste un exemple...

En Europe, c'est quelque chose qui se perd. Dans mon coin, combien je vois de maîtres , qui se font promener par ...leur chien! ( :mrgreen: ) ...alors les gosses...!
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par Ahmed » 11/10/11, 22:21

En Asie (Japon), ils (les enfants) apprennent également à croire que TEPCO leur veut du bien...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."

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